Comptes pour ado

Les Fintech sont de plus en plus nombreuses à proposer des solutions pour gérer l’argent de poche des enfants.

Qui sont-elles, que proposent-elles et quelles sont leurs singularité ?

Le classement des meilleures cartes pour votre enfant

Qui sont les meilleures néobanques pour gérer l'argent de poche ?

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Néobanque* pour mineurs

Les mineurs représentent aujourd’hui une cible de choix pour les établissements financiers. Celles-ci ont à peu près le même objectif : apprendre aux nouvelles générations à gérer leur argent de poche simplement par le biais de l’ouverture d’un compte avec un moyen de paiement. Pour les séduire, elles utilisent le meilleur de l’humain et de la technologie. À quoi servent-elles concrètement ?

Quelle carte bancaire pour ado choisir ?

Les comptes pour mineurs sont nombreux : Kard, Pixpay, Nickel, Ma French Bank, Revolut…

Leurs offres sont à peu près similaires :

  • Une carte de paiement à débit immédiat,
  • Et une appli pour tout gérer (parents et mineurs ont chacun un espace client).

Certaines incluent même un IBAN ou une assurance.

Tel un vrai premier compte bancaire, elles autorisent :

  • Les opérations d’achat en ligne ou en boutique,
  • Les retraits auprès d’un distributeur,
  • Les virements,
  • Et même les prélèvements.

Elles n’autorisent ni l’utilisation de chéquier ni le découvert. Ce type de carte bancaire fonctionne sur le même principe que les cartes bancaires prépayées ou à autorisation systématique. À chaque opération que son détendeur va initier : retirer de l’argent dans des distributeurs automatiques, effectuer un paiement par carte sur un terminal de paiement chez un commerçant ou pour des achats sur internet, l’établissement va vérifier le solde du compte. Cette demande d’autorisation permet d’éviter les mauvaises surprises pour les parents et d’apprendre à gérer un budget pour l’adolescent.

Toutefois, elles proposent les moyens de paiement les plus en vogue du moment :

Certaines ont des services plus spécifiques avec Cashback, programme de parrainage, avantages exclusifs, organisation de cagnotte, l’arrondi automatique sur les achats pour économiser sans s’en rendre compte… Ainsi, le jeune peut gagner un peu d’argent par lui-même et se constituer une épargne.

Carte pour jeune : à quel âge avoir une carte bancaire ?

Ces acteurs s’adressent généralement aux ados âgés de 10 à 18 ans. La majorité démarre à 12 ans, mais établissements bancaires font exception.

Quels services a-t-on avec une carte pour ado ? 

Pour se démarquer, des offres classiques, elles rivalisent d’idées en proposant de nombreuses fonctionnalités atypiques. Celles-ci ont été conçues pour responsabiliser ces ados, leur apprendre petit à petit la finance et à épargner, à gérer efficacement les dépenses ou encore à sécuriser leur carte.

Voici d’ailleurs une liste non exhaustive des fonctionnalités aperçues chez ces néobanques :

  • Blocage et déblocage rapide de la carte bancaire à distance,
  • Personnalisation du code secret (code PIN) et de la carte,
  • Mise en place d’une tirelire, d’une cagnotte,
  • Notification en temps réels de toutes les dépenses,
  • Distribution programmée de l’argent de poche,
  • Des quiz, des jeux éducatifs,
  • Classification des achats de manière automatique,
  • Suivi de l’empreinte carbone,
  • Versement d’un don à des associations.

Carte pour ado et contrôle parental 

Les parents ont la possibilité de garder un œil sur les finances de leurs ados. Cette fonctionnalité s’appelle le « contrôle parental« .

En général, ils ont accès à leur propre application ou à une interface dédiée pour co-piloter le compte.

Ces outils leur permettent entre autres de :

  • Recharger le compte,
  • Contrôler les dépenses,
  • Bloquer certaines catégories de marchands,
  • Gérer les plafonds des dépenses,
  • Gérer les moyens de paiement,
  • Bloquer et débloquer la CB.

Certaines de ces néobanques pour mineurs se distinguent par leurs frais défiants toute concurrence, et d’autres par la mise à disposition d’une multitude de fonctionnalités intéressantes.

Les comptes pour mineurs, comme Kard sont-ils payants ?

Oui ils le sont ! Toute entreprise doit gagner de l’argent. Et une solution de paiement gratuite a peu de chance de survivre…

Attention au sens du mot Néobanque*

Attention à l’utilisation du mot « Néobanque »*. Ici nous nous sommes permis de l’employer car il est d’usage de décrire ces établissements ainsi. Cependant, l’ACPR, autorité de contrôle rattachée à la Banque de France a décidé que les sociétés ne disposant pas d’un agrément bancaire ne pouvaient être appelées ainsi. Et dans cette liste, seule la solution Kador de Boursorama détient le fameux sésame d’établissement de crédit / agrément bancaire.

Pour être en accord avec la Loi, il faudrait employer le mot : « établissement de paiement » ou « solution de monnaie électronique ».

Qu’est-ce que l’argent de poche ?

L’argent de poche désigne la somme d’argent que les tuteurs ou les parents peuvent donner aux enfants :

  • Cette somme est destinée aux besoins autres que essentiels de son bénéficiaire,
  • Son versement peut être fait de manière régulière (chaque semaine, chaque mois) ou occasionnelle (pour les fêtes, à chaque anniversaire, pour les loisirs vacances). Certains parents versent un certain montant à la suite de bons résultats scolaires ou en contrepartie d’un service rendu,
  • Les missions de l’argent de poche sont éducatives : responsabiliser l’enfant dès son jeune âge, l’aider à devenir autonome, lui apprendre à gérer son argent, à économiser et à épargner.

Combien donner selon l’âge de l’enfant ?

Même si les règles se décident dans le cadre familial, voici une fourchette selon la tranche d’âge pour avoir une idée :

  • Entre 6 et 8 ans : 1 à 2€ par semaine pour faire grandir l’enfant,
  • Entre 9 et 10 ans : 2 à 3€ par semaine pour lui faire connaître la valeur de l’argent,
  • Entre 11 et 14 ans : 15 à 20€ par mois pour lui apprendre à en faire bon usage,
  • Entre 15 et 18 ans : 40 à 60€ par mois pour l’aider à se prendre en main.

Comment gérer l’argent de poche sans se prendre la tête ?

Avec l’avènement des Fintechs, il est désormais possible pour les familles de commencer l’éducation financière de leurs enfants dès leur jeune âge en leur ouvrant un compte bancaire dédié :

  • Ces solutions innovantes sont accessibles dès l’âge de 10 ans pour certaines et 12 ans pour d’autres.
  • Inscrire son enfant ne demande que quelques minutes,
  • Généralement, leurs fonctionnalités sont ludiques. Et ils utilisation la « gamification » pour leur apprendre à gérer un budget. C’est-à-dire apprendre à utiliser son argent avec des jeux.
  • Ces comptes pour ados permettent de recevoir de l’argent et d’en dépenser.
  • Les parents doivent les alimenter de manière régulière ou ponctuelle.
  • Ces derniers disposent d’un certain contrôle pour limiter certaines actions et garder un œil sur le compte,
  • Les acteurs rivalisent d’idées pour proposer des avantages exclusifs pour les jeunes utilisateurs : cashback, parrainage, jeux éducatifs,

Parmi les solutions dédiées aux enfants et aux jeunes adolescents, il y a Kard et son offre à prix faible, Pixpay qui révolutionne l’argent de poche et dont les services démarrent à 2,99€/mois, Ma French Bank et son compte WeStart, Boursorama Banque et son offre Freedom ainsi que Nickel, le compte pour tous à recharger en argent liquide. Xaalys et Vybe n’existent plus.

Comment leur apprendre à gagner plus d’argent quand on est jeune ?

Pour permettre aux jeunes d’arrondir leur pécule pendant leurs loisirs ou pendant les vacances, il existe diverses activités proposées, des bons plans à la fois éducatifs et des petits boulots adaptés à leur âge :

  • Le baby sitting ou la garderie d’enfants durant les petites vacances telles que les vacances de la toussaint et les vacances de février et qui est accessible à tous les jeunes âgés de 14 ans minimum,
  • Le dog-sitting ou la garde de chien qui est plus amusant que les garderies d’enfants. Cette activité qui ne prend généralement qu’une demi-journée par semaine permet de gagner quelques euros,
  • La création d’objets pour les enfants qui veulent mettre à profit leur talent et leur créativité pendant leurs vacances scolaires ou leur mercredi après midi pour ensuite les mettre en vente,
  • La vente de livres ou d’objets personnels inutilisés ou devenus inadaptés,
  • Le job d’animateurs en colonie de vacances pour gagner des pourboires durant les vacances d’été ou les vacances de printemps,
  • Les petits travaux pour aider les voisins sur des demi-journées et pour gagner de l’argent,
  • Les cours particuliers après l’école qui consistent à donner une aide aux devoirs à d’autres enfants scolarisés en classes maternelles ou primaires contre rémunération,
  • Le séjour au pair pour gagner un peu d’argent, couvrir certains frais, créer des opportunités.

Où placer l’argent de son enfant ?

Permis, études, indépendance, l’avenir d’un enfant se prépare le plus tôt possible. Cependant, la solution d’épargne qui lui est adaptée dépend de son âge et des objectifs visés. Voici quelques idées :

Le livret jeune 

Ce livret d’épargne régulé par l’Etat et proposé par les banques a plusieurs spécificités :

  • Il s’agit d’un produit d’épargne dédié aux jeunes épargnants de 12 à 25 ans,
  • En général, le versement à l’ouverture ne peut être inférieur à 10€,
  • L’épargne est plafonnée à 1 600€,
  • Les banques sont libres de fixer le taux d’intérêt annuel sans être inférieur à celui du Livret A qui est à 3%. 
  • Ni l’impôt sur le revenu ni les prélèvements sociaux ne s’appliquent sur les intérêts.

L’assurance vie pour enfant

 Parmi les assurances-vie des mineurs, il y a :

  • Goodvest Kids : le contrat sans frais d’entrée est accessible dès 300€. Les versements ultérieurs sont libres ou programmés. Respectueux de l’environnement, l’investissement est aligné sur l’accord de Paris.
  • Yomoni Kids : le ticket d’entrée de cet investissement responsable est aussi à 300€. Les autres versements sont possibles dès 50€. En cas de sortie, les rachats sont sans frais.

Quel que soit le contrat d’assurance vie souscrit, l’épargne reste disponible. La rémunération dépend du support choisi. Quant à la fiscalité, la Flat Tax à 30% s’applique sauf pour les rachats après 8 ans pour lesquels les produits bénéficient d’une fiscalité avantageuse.

Les livrets classiques règlementaires

Dès sa naissance, un enfant peut avoir un livret d’épargne réglementé :

  • Le Livret A qui peut être ouvert dès 10€, plafonné à 22 950€ et rémunéré à 3% net. Les intérêts bénéficient d’une exonération de cotisations sociales et d’impôt,
  • Le Compte épargne logement (CEL) qui nécessite un versement initial de 300€. Son plafond est fixé à 15 300€ et sa rémunération à 2%. Les intérêts sont soumis en même temps à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
  • Le Plan d’épargne logement (PEL) dont le versement minimum à l’ouverture est de 225€. Le montant de l’épargne est limité à 61 200€. Le taux d’intérêt est de 2% brut pour les PEL ouverts à compter du 1er janvier 2023.

Qui gère l’argent d’un mineur ?

Un enfant mineur peut avoir de l’argent, un patrimoine issu d’un héritage et d’une donation ou encore des revenus produits par des biens lui appartenant. Cependant, au regard de la loi, s’il n’a pas été émancipé, il est juridiquement incapable de les gérer seul.

L’administration légale des biens d’un enfant mineur

Sauf cas exceptionnels, ce sont les parents qui sont les représentants légaux d’un mineur. Ils gèrent ses revenus et son patrimoine, pour lui et en son nom, jusqu’à sa majorité. Deux cas peuvent se présenter :

  • L’administration légale est conjointe lorsque les deux parents, mariés ou non, exercent ensemble l’autorité parentale sur l’enfant,
  • L’administration légale est unique lorsque seul l’un des parents exerce cette autorité parentale.

Toutefois, un enfant mineur peut accéder à des services bancaires avec l’accord de ses représentants légaux. Il peut, par exemple, ouvrir un livret ou un compte et obtenir une carte. Il peut également réaliser seul des petites dépenses de la vie quotidienne.

Les droits des représentants légaux sur l’argent d’un mineur

Les parents qui exercent l’administration légale dispose de la jouissance légale :

  • Jusqu’à la date de l’émancipation de l’enfant ou jusqu’à ses 16 ans, ils peuvent percevoir et garder les revenus générés par le patrimoine afin de financer les dépenses nécessaires à son entretien et à son éducation,
  • En revanche, ils n’ont pas le droit de toucher au capital.

La gestion des biens d’un enfant mineur 

Des règles encadrent les actes de gestion des biens appartenant à un mineur :

  • Les actes d’administration et les actes conservatoires peuvent être effectués par un seul parent,
  • Les actes graves engageant le patrimoine requièrent la signature des deux parents,
  • Les actes de disposition spécifiques nécessitent l’autorisation d’un juge des tutelles.