Si les études supérieures sont synonymes de prise d’indépendance, de nouvelle vie et de nouvelles responsabilités pour un étudiant, elles impliquent des dépenses supplémentaires pour les parents.
Quels éléments devront-ils intégrer dans le budget installation de leur enfant ? Quel est le montant à prévoir ? Comment optimiser ce budget étudiant ?
Quels sont les grands postes de dépenses d’un étudiant ?
Tous les mois, le budget pour son enfant étudiant peut inclure des dépenses fixes et des frais ponctuels qui alourdissent la facture :
- Le loyer,
- Les charges locatives qui ne sont pas comprises dans le loyer,
- La facture d’eau,
- La facture d’électricité,
- La facture de chauffage,
- L’assurance habitation,
- Les frais de transport,
- Les frais de scolarité,
- L’alimentation,
- L’abonnement téléphonique et/ou internet,
- L’équipement du logement,
- Les loisirs : sports, sorties, etc.
- Les frais médicaux.
Quel est le budget d’installation à allouer à son enfant ?
Le budget à prévoir pour un enfant étudiant varie considérablement suivant la situation. Pour aider les parents à se repérer cette année, Fortuneo a donné quelques indications que nous avons complété avec une enquête de FAGE et de l’UNEF, deux syndicats étudiants :
- Le logement est le plus grand poste de dépense : un studio coûte en moyenne entre 470 et 1 200€ selon la ville. Selon l’UNEF et FAGE la moyenne nationale est de 533,83€.
- En ajoutant d’autres charges telles que les éventuels frais d’agence, l’énergie, les frais d’assurance et le coût du mobilier, le logement peut représenter plus de la moitié des frais totaux d’un étudiant,
- Pour la nourriture, il est conseillé de prévoir globalement entre 200 et 300€ par mois. Le restaurant universitaire aide à réduire les dépenses.
- Les droits d’inscription et les frais de scolarité varient d’une centaine à plusieurs milliers d’euros selon l’établissement et le cursus. En moyenne, il faut compter 170 euros.
- Les frais de déplacement coûtent en moyenne une centaine d’euros par mois. La moyenne est estimée à 145,68€.
- Les frais de mutuelle s’élèvent entre 5 et 45€ par mois en fonction des garanties. La moyenne mensuelle est de 27,8€.
- Pour une année, les frais de matériels pédagogiques avoisinent les 365,04€,
- Les forfaits téléphoniques et internet reviennent à 63,48€ par mois.
Les données de la Fédération des Associations Générales Étudiantes pour l’année 2022-2023 indiquent que la rentrée étudiante a coûté 2 527€ en moyenne pour un étudiant non boursier.
Ce montant comprend les frais spécifiques de la rentrée estimés à 1 307€ en moyenne ainsi que les frais mensuels et récurrents de la vie courante qui s’élèvent à 1 219€. En considérant qu’une année universitaire se déroule de septembre à juin, le budget à allouer à un étudiant culmine au total à 13 500€.
Comment optimiser le budget d’un étudiant
Il existe différentes manières d’optimiser le budget installation de son enfant :
- Optimiser les frais liés au logement en louant un appartement en colocation, en occupant une chambre chez l’habitant ou en optant pour la cohabitation intergénérationnelle,
- Suivre régulièrement les dépenses et piloter le budget en utilisant les outils et fonctionnalités de sa banque,
- Faire jouer la concurrence et comparer régulièrement les offres pour les postes de dépense qui risquent de grever le budget : assurance habitation, abonnement téléphonique, Internet, etc.
- Réduire les frais bancaires en choisissant un pack pour étudiants peu cher, des offres sans frais à l’étranger et des acteurs du digital qui sont les moins chers du marché,
- Profiter des offres jeunes qui permettent d’obtenir des réductions de prix sur les transports et les loisirs,
- Demander des aides pour alléger les dépenses : une bourse d’étude, une chambre en cité universitaire, une aide au logement, une couverture maladie universelle, etc.
Pour couvrir le futur budget étudiant de son enfant, il est conseillé de préparer son financement le plus tôt possible. D’ailleurs, différents outils permettent aujourd’hui de mettre régulièrement de l’argent de côté pour ne citer que le livret A, les livrets d’épargne non réglementés, le livret jeune et l’assurance vie.