Epargne : Que faire de son 13ème mois ou de la prime de fin d’année ?

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Pour de nombreux salariés, la fin de l’année rime souvent avec une prime ou un 13ème mois. Mais justement, faut-il dépenser ou économiser cet argent supplémentaire ?

Voici 5 possibilités pour l’utiliser de la manière la plus intelligente.

 

3 solutions pour faire fructifier son épargne

Rembourser ses dettes

 La prime de fin d’année est l’occasion de partir sur des bases saines. En effet, un salarié endetté peut profiter de son 13ème salaire pour sortir rapidement du rouge et payer ses dettes. D’ailleurs, les débits peuvent être de toutes sortes pour ne citer que les prêts bancaires, les chèques spéciaux et les cartes de crédit. Les avantages de faire du remboursement des dettes une priorité sont nombreux :

  • L’emprunteur se débarrasse de son prêt plus vite que prévu,
  • Il réduit les intérêts,
  • Si le montant est insuffisant pour tout payer, il peut ne rembourser qu’une partie et renégocier son contrat afin d’obtenir de bien meilleures conditions.

En cas de pluralité de dettes, ceux qui ont des taux d’intérêt les plus élevés sont à prioriser.

L’utiliser à bon escient

Pour un salarié sans dette, cet argent supplémentaire est justement l’occasion d’échapper à ces types d’engagement (nous parlons ici des emprunts). Avec les achats de Noël, les vacances et les préparatifs en tous genres,… les fêtes de fin d’année sont généralement très coûteuses. Ainsi, il est conseillé d’utiliser une partie de ce bonus pour ne pas être obligé de s’endetter ou de puiser dans les réserves.

Par ailleurs, pour beaucoup, le début de l’année peut s’avérer un peu plus difficile compte tenu des nombreux engagements financiers. Une autre bonne tactique est ainsi de réserver le 13ème salaire afin de parcourir le mois de janvier sereinement et d’éviter de demander une avance sur salaire.

S’il n’est pas utilisé, ni nécessaire au bon fonctionnement de votre budget, évitez de le conserver sur votre compte courant. Il dort et perd de la valeur.

Voir la vidéo qui explique tout en quelques minutes

 

 

Epargner pour l’avenir

 Certains salariés n’aiment pas prendre des risques en investissant leurs économies. Si tel est le cas, ils peuvent tout de même se créer une réserve spécifique et une épargne de précaution :

  • La première va leur permettre de réaliser des rêves une fois qu’elle aura grossi. Un voyage, une nouvelle déco, des travaux immobiliers, une nouvelle voiture, les projets sont infinis,
  • La seconde va les aider à faire face à des évènements imprévus tels qu’une perte d’emploi, l’arrivée d’un enfant, un arrêt maladie, un accident ou des factures impayées.

En général, il est recommandé de privilégier les produits d’épargne liquides à l’image du livret A, LEP ou du LDDS. Les fonds peuvent être retirés à tout moment pour faire face rapidement aux coups durs. Dans l’idéal, la réserve d’argent doit correspondre à au moins 6 mois de dépenses fixes. Enfin, ça c’est ce qui était recommandé avant.

Désormais pour ceux qui souhaitent placer de l’argent, mais pas trop loin (disponible tout le temps en cas de besoin) il y a les livrets bancaires et les experts de l’épargne.

Certaines banques en ligne proposent des livrets à des taux bien plus attractifs que les livrets règlementaires. Comme par exemple :

  • Orange Bank,
  • Monabanq et son livret croissance avec un taux qui augmente dans le temps.

Des acteurs se sont spécialisés sur les livrets, tels que :

  • Cashper : une application proposée par MyMoneyBank avec un taux à 2% sur quelques mois puis à 0,6%
  • Raisin : une Fintech allemande qui compare les comptes à termes et livrets dans les pays européens. Les taux sont plus attractifs qu’en France.

 

Faire fructifier la prime en l’investissant

 Pour faire fructifier son bonus de manière plus rentable, il est possible de l’investir. D’ailleurs, nombreux sont aujourd’hui les placements qui sont accessibles même avec une faible somme d’argent. L’assurance-vie en est un exemple.

Cependant, avant de placer son 13ème mois, quelques points sont à analyser :

  • L’un d’eux est le profil de l’investisseur : Plusieurs critères sont à définir pour ne citer que les objectifs d’investissement, l’appétence au risque, l’horizon de placement et les connaissances financières,
  • L’autre point concerne le type de placement : sa durée, les modalités d’investissement, le risque, les taxes et la rentabilité.

Voici des exemples d’assurances vie qui se démarquent des autres depuis quelques années :

  • Yomoni, le robo-advisor qui célèbre ses 6 années de performances solides pour son assurance vie.
  • Mon Petit Placement : idéal pour les jeunes avec un fort aspect lié à l’éducation financière, des placements haut de gamme accessibles dès 300€

 

 

 

Des placements plus risqués pour ceux qui n’ont pas « besoin » de cet argent

Qui dit plus risqué, dit aussi souvent plus performant. Cependant, tout le monde n’a pas les compétences et connaissance pour bien placer son argent. Alors oui, lire quelques articles et suivre quelques conseils peut aider, mais rien ne remplace une formation. Aujourd’hui, vous le savez de nombreux experts trader proposent des cours en ligne. Il est peut-être temps d’y songer. Sinon, un conseiller CIF pourra vous aider. On vous en parle en bas de cette page.

Pour ceux qui ont donc acquis un certain savoir, il est possible de se risquer à la Bourse, aux crypto et autres. Pour ne pas se tromper de véhicule d’achat, il est aussi primordial de bien comparer les acteurs. Voici de notre côté après de nombreuses recherches, tests et analyses ceux qui sortent du lot :

  • XTB, agréé en France et sans commission pour l’achat d’action (bien regarder les conditions )
  • Freedom Finance pour placer une partie de son patrimoine dans une IPO. Une introduction en Bourse sur une société qui aura été rigoureusement sélectionnée.
  • StackinSat pour démarrer un livret d’épargne en Bitcoin.
  • Bitpanda pour acheter des actions, des métaux précieux, des cryptos … dans de bonnes conditions.

Investir n’est pas évident pour tous. Mais pourtant, c’est ce qui rapporte le plus. Pour le faire, des connaissances sont nécessaires. Sinon, il est aussi possible de s’entourer des bonnes personnes.  Notre conseiller financier saura aider ceux qui ont besoin de faire le point sur leur situation et de préparer leur avenir financier. Il est indépendant et est immatriculé à l’Orias. Ses conseils sont entièrement gratuits. Il élabore également gratuitement un bilan social et patrimonial.  

Se renseigner auprès d'un vrai conseiller financier
Par Stéphanie Thomas

Directrice de publication du site.

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