Quand la GreenTech envahit les startups et la FinTech

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Un véritable raz de marée, c’est ainsi que l’on peut décrire la montée en puissance des startups de la GreenTech en France. Nous parcourrons tout d’abord la GreenTech dans son ensemble, puis dans le secteur bancaire et financier plus spécifiquement.

 

 

Top 3 des établissements éthiques

L’explosion de la GreenTech en France

Au cours des dernières années, la GreenTech française a fait un vrai bond en avant.

Des chiffres impressionnants

Environ 200 nouvelles startups sont créées en France chaque année dans la GreenTech et notre pays en compte aujourd’hui 1800 !

Ces entreprises sont toutes à impact, c’est-à-dire que leurs modèles d’affaires n’ont pas d’impacts négatifs sur la transition écologique. Au contraire, leur objectif est d’agir pour lutter contre le changement climatique et la pollution, pour favoriser la transition vers une économie circulaire, etc.

Et elles créent des emplois, en grande quantité ! En effet, 60 000 personnes travaillent déjà dans la recherche écologique et l’innovation.

Les levées de fonds sont également importantes, avec 1,6 milliard d’euros levés en 2021 (ce qui représente 16% des fonds levés au total en France). À titre de comparaison, 142 millions d’euros ont été levés en 2014, soit une multiplication par 10 des investissements en 7 ans.

Une grande variété de secteurs impactés

Les entreprises de la GreenTech évoluent dans six domaines d’activité principaux :

  • Les nouvelles énergies,
  • La mobilité durable,
  • L’industrie verte,
  • L’agriculture et l’agroalimentaire,
  • La construction durable,
  • L’environnement.

Il est à noter que la France est très active dans la GreenTech liée à l’agriculture, et en particulier dans la culture d’insectes, avec quelques pépites : Nextprotein, Ÿnsect, InnovaFeed ou encore InnovaFeed.

La GreenTech touche aussi la finance !

De nombreuses entreprises françaises évoluant dans le secteur financier sont à classer dans la GreenTech.

Goodvest : la seule fintech alignée avec les accords de Paris

Nous vous en avons déjà parlé, la fintech Goodvest est la seule à proposer des supports de placements financiers 100% alignés avec les accords de Paris.

Et elle enregistre aussi des performances très impressionnantes. Le signe qu’agir pour la planète, via son portefeuille financier, peut aussi être une bonne décision d’investissement !

De nombreux acteurs financiers s’y mettent

Le compte courant helios est également en recherche d’une finance verte, et s’inquiète des enjeux de la transition climatique.

Elle propose en effet de dépolluer la banque avec un compte et une offre est résolument engagée :

  • Aucun investissement dans le charbon ou les industries polluantes,
  • Utilisation d’une partie des revenus des paiements CB pour financer des projets à impact,
  • Carte bancaire fabriquée en bois ou en plastique recyclé,
  • Avantages exclusifs négociés par helios auprès d’une sélection de partenaires éco-responsables (mode éthique, produits durables, alimentation en circuit court, etc.).

Des banques en ligne, moins engagées au global, commencent néanmoins à proposer des fonctionnalités intéressantes.

C’est le cas d’Hello Bank! qui propose une fonctionnalité “Mon empreinte carbone”, intégrée dans son application mobile, et qui – comme son nom l’indique – permet au client de mesurer son empreinte carbone, pour toutes les dépenses et achats réalisés via le compte Hello bank! Une excellente façon de constater l’impact de ses habitudes de consommation, pour plus facilement les modifier.

Chez Monabanq également, on s’engage, en proposant également un calcul de l’empreinte carbone, mais également en plantant un arbre (auprès de la startup EcoTree) à chaque ouverture d’un produit de placement (assurance-vie, PEA ou compte titres).

La communication est également active

Un autre signe important de la percée des enjeux écologiques dans la finance se mesure aux publicités mettant en avant le développement durable. Ces dernières ont représenté 1 publicité sur 6 en 2021.

Les publicités mettent souvent en avant le label ISR, et la communication liée aux introductions en bourse inclut de plus en plus la notion de développement durable de l’entreprise qui ouvre son capital.

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