Investir le 14 mai 2023 avec ces 4 infos clés

Publié le - Auteur Par Lucie -
Investir le 14 mai 2023 avec ces 4 infos clés

Un exemple effroyable en lien avec la baisse de notre pouvoir d’achat :

Avec l’inflation les prix des croquettes et du vétérinaire ont flambé, faisant exploser le nombre d’abandons d’animaux. À la SPA de Montpellier, il y a une hausse de 30 à 40% ! Les propriétaires n’arrivent plus à subvenir à leurs besoins. Notre comparateur d’assurance animaux permet de réduire les frais de véto de 100% dès 4€ par mois. Et si l’assuré  n’y va pas, il est possible d’utiliser une partie de la cotisation pour l’achat d’aliments. Ce n’est qu’un exemple d’outils disponible sur notre site pour faire des économies et gagner en pouvoir d’achat. Partageons maintenant ce que nous avons trouvé pour investir autrement. 


Sujet de la semaine :

3 préjugés sur l’argent cassés avec ces exemples

Les préjugés sur la finance sont bien ancrés, et ce, quelle que soit la génération. Un peu à l’image d’une légende urbaine. Dans le contexte financier, c’est surtout dû à un manque de connaissances du milieu et de ses innovations. Même si on peut prendre l’expression il n’y a pas de fumée sans feu, certes ces préjugés pour certains, étaient surement vrais à une certaine époque, mais ce n’est plus le cas depuis longtemps. L’apparition de la technologie et d’acteurs à l’écoute des besoins de chacun ont changé la donne.

Investir c’est pour les riches : FAUX !

Dans l’inconscient collectif, les investisseurs ressemblent aux magnats de la finance dans les films, costume sur mesure, montre à 10 000€, travaillant dans un building et vivant dans une grande ville. Or n’importe qui peut investir en jogging depuis son canapé. Même les plus jeunes n’ayant pas encore de revenus fixes peuvent le faire : étrennes, petits boulots, ventes d’affaires sur internet ou aux puces… afin de réunir la somme nécessaire. Il existe des solutions dès 10 euros seulement. Pour ce faire il existe plusieurs options.

  • La première, placer ses économies sur des livrets réglementés à la banque. Le livret A, le LEP (livret le mieux rémunéré à plus de 6% par an) , le LDDS. Avec l’inflation, leurs taux ont augmenté, ils permettent d’avoir une épargne de précaution et ont l’avantage d’être liquides. Les dépôts et retraits sont libres, d’ailleurs les intérêts peuvent être placés ailleurs par la suite.
  • La seconde, des options comme le livret P, 100€ suffisent pour investir dans cette solution hybride et innovante, mélange de SCPI et crowdfunding.
  • Troisième option les produits financiers comme les PEA ou les assurances vie. Dans l’ensemble 1000€ suffisent pour se lancer. On peut encore trouver moins, chez Goodvest 500€ suffisent pour placer ses économies dans une assurance vie engagée pour la planète, voire même 300€ pour les moins de 26 ans. L’établissement propose également une assurance vie pour les mineurs dès 300€ donc, car comme on le dit très souvent plus on commence tôt mieux c’est. Ce qui nous amène au deuxième point.

Investir 50€ par mois est inutile : FAUX !

Investir 50€ par mois est utile grâce aux intérêts composés, même Warren Buffett le recommande vivement. Les intérêts composés sont ce qui permet de faire fructifier même le plus petit placement dès lors qu’il est sur du moyen long terme. Si l’un des hommes les plus riches du monde a utilisé cette stratégie, c’est bien la preuve qu’elle fonctionne. D’après lui, réinvestir systématiquement les intérêts de ses placements permet de faire prospérer son capital. Évidemment cela ne nous rendra pas millionnaires, mais cela permet en plaçant bien son épargne de se constituer un bon pécule.

Le fonctionnement des intérêts composés est simple. Le capital initial rapporte des intérêts, qui se cumulent à la somme de départ, plus les sommes se cumulent plus les intérêts grandissent. Par exemple, nous plaçons la somme de 1000€, à 6% à l’année :

  • Au bout d’un an nous obtenons : 1000€ + 60€,
  • Au bout de deux ans : 1060€ + 63,6€,
  • Au bout de 30 ans : les intérêts s’élèvent à 4773,49€ et le placement total à 5 743,49€.

Maintenant, reprenons cet exemple en rajoutant 50€ tous les mois. Au bout de 6 ans, les intérêts sont de 1 117,59€ et la somme totale du placement est de 5 717,59€. Boum, 24 ans de placement gagnés !! Et au bout de 30 ans, le placement total est de 54 469,14€ dont 35 469,14€ d’intérêts gagnés.

Des calculatrices d’intérêts composés existent et permettent de se rendre compte de l’efficacité du placement.

Investir c’est risqué pour son argent : C’est vrai, mais à nuancer !

Il y a risque et risque. Après tout laisser son argent dormir sur son compte courant peut aussi être dangereux, avec l’inflation qui ronge la valeur du capital, si la banque fait faillite ou si une personne malintentionnée vole son contenu. Et pourtant le propriétaire du compte n’est à l’origine d’aucune action.

Plus un produit est risqué, plus il rapporte, mais personne n’a dit qu’il fallait faire le funambule au-dessus du vide avec son épargne. Si le risque est récompensé, il n’est pas « obligatoire », dans le sens où certains produits sont moins risqués que d’autres. C’est à l’épargnant de choisir le profil de risque qui lui correspond le mieux, et lui permettra d’allier tranquillité d’esprit et rendement.

Enrichir son vocabulaire et ses connaissances :

Le krach des Tulipes : la première bulle spéculative ?

Tout le monde connait le krach boursier de 1929, mais peu savent qu’il y a en a eu bien avant et qui sont tout aussi célèbres pour les historiens. La crise des tulipes est considérée comme l’une des premières bulles spéculatives qui aient été documentées.

Histoire de la crise des tulipes

Tout commence en 1635 dans les Provinces-Unies (nom des Pays-Bas à l’époque). La tulipe est l’objet de toutes les convoitises, on fait même référence à la tulipomanie pour parler de cette époque. Elle atteint son comble en février 1637.

À ce moment-là le bulbe de tulipe vaut l’équivalent de 10 fois le salaire annuel d’un artisan.

Quelle est l’origine de la tulipomanie ?

Fraichement libérés du joug espagnol, de nombreux marchands hollandais bâtissent des fortunes grâce au commerce avec les Indes orientales. Ces « nouveaux riches » se font donc construire de somptueuses maisons, entourées de jardins fleuris. Pour remettre les choses dans leur contexte, les tulipes sont à l’époque très différentes de ce que les gens ont l’habitude de voir en Europe. Elle devient donc la favorite des jardins. Symbole de réussite et de richesse, un signe ostentatoire de richesse, la tulipe est dorénavant un produit de luxe.

Rareté = produit de luxe

L’adage Rome ne s’est pas fait en un jour, s’applique aussi au fait de faire pousser des fleurs en partant d’une graine. Difficile de répondre à la demande lorsqu’il faut entre 7 et 12 ans pour qu’une graine produise un bulbe à même de fleurir.

D’autant plus qu’ici il s’agit de tulipes ayant un virus, ce même virus qui leur confère deux couleurs incroyables ralentit leur développement. Alors que les tulipes classiques, monochromes et en bonne santé donc, se vendaient au kilo. Les malades aux couleurs uniques étant rares sont de plus en plus chères.

De la rareté à la spéculation

La bourse de la tulipe est née. Les citoyens peuvent investir dans des placements liés aux bulbes. Oui, mais voilà, elle est régie par la floraison de ces dernières. Explications : les tulipes fleurissent entre avril et mai, ce qui fait que les bulbes peuvent être déracinés et transportés entre juin et septembre. En dehors de cette période, les fleuristes signent des contrats devant notaire pour l’achat de bulbes en fin de saison. L’équivalent des contrats à terme de nos jours.

Rareté, effet de mode, les bulbes s’arrachent, les professionnels paient de plus en plus cher les bulbes ayant pour effet de faire grimper les prix. Les prix augmentent encore plus avec la demande venue de France. Flairant le bon filon, les spéculateurs font alors leur apparition. Les prix grimperont ainsi jusqu’à 1636.

De la spéculation à la crise

Cette année-là au mois de novembre, même le prix des tulipes normales grimpe. Tous les bulbes de tulipes sont devenus des produits de luxe qui s’échangent à des prix exorbitants. Et le mot est faible, pour remettre dans le contexte économique de l’époque, un lot de 40 bulbes se vend 100 000 florins (monnaie de l’époque), soit 2500 florins le bulbe. Sachant qu’avec 100 florins on pouvait acheter une tonne de beurre ou « huit cochons bien dodus » pour 240 florins.

À l’hiver 1636-1637, les bulbes peuvent changer de propriétaire jusqu’à 10 fois dans la même journée. La bulle est à son sommet. Il s’agit de transactions, aucune livraison n’est faite.

Février 1637 : les prix s’effondrent et les échanges s’arrêtent net. Les gens jugeant les prix très élevés par rapport au produit final, la demande a disparu. Un bulbe ne vaut guère plus qu’un simple oignon.

Ce que l’on retient de ce krach des tulipes

Il ne faut pas se précipiter dans les placements à effet de mode, surtout sans s’être renseigné au préalable. Pour les plus connaisseurs qui tenteront leur chance, savoir partir avant qu’il ne soit trop tard. Si les Rita Mitsouko chantaient « Les histoires d’amour finissent mal en général » c’est aussi le cas des bulles spéculatives, qui connaissent une fin tragique en général. Il y a fort à parier que la prochaine bulle sera liée à l’intelligence artificielle.


L’offre de la semaine :

Livret P : épargne immobilière dès 100€ avec 6% de rentabilité

Nous avons interviewé Nadim Takchi, le cofondateur et il propose 2 cadeaux à ses nouveaux clients avec le code COMPARATEUR :

  • 10€ à l’ouverture du Livret P,
  • L’accès au fichier qu’il utilise pour faire son choix entre plusieurs logements. Ce document calcule automatiquement la rentabilité des biens immobiliers en quelques clics.

Qu’est-ce que le livret P ?

Comme rapidement évoqué ci-dessus dans le paragraphe « 3 préjugés sur l’argent cassés avec ces exemples » le livret P n’est pas un produit bancaire, c’est un produit d’épargne adossé à des biens immobiliers, mis en commun. Il permet d’investir dans des biens immobiliers résidentiels à fort potentiel. Toutefois, attention de ne pas se méprendre, en investissant via le livret P on ne devient pas propriétaire des biens dans lesquels on investit. Le Livret P ressemble en quelque sorte à une SCPI simplifiée, mais ici l’épargnant achète des titres obligataires.

Une stratégie de long terme

L’investissement dans le Livret P se fait dans une optique de long terme, afin de se constituer une épargne pour la retraite. Il est recommandé de tabler sur une dizaine d’années pour cet investissement.

Conditions du livret P

Voici ce qu’il faut retenir sur le livret d’épargne immobilière :

  • Rendement fixe de 6%* (voir sur le site comment y parvenir) par an,
  • 0 frais,
  • À partir de 100€ et jusqu’à 10 000€,
  • Si besoin de retirer, l’argent est disponible entre 24h et 48h,
  • Les intérêts calculés dès le 1er jour,
  • Gestion via une application mobile,
  • Fiscalité : flat tax pour les intérêts de base ou barème progressif de l’impôt sur le revenu.
  • Livret P ne se rémunère qu’après avoir versé le rendement de ses utilisateurs.

Les avantages de l’immobilier

Très apprécié des Français et valeur refuge par excellence, l’immobilier est l’actif le moins risqué.

C’est d’autant plus vrai qu’avec la crise du logement actuel, les biens devenant rares, investir dans la pierre c’est investir dans l’avenir.

Le chiffre de la semaine :

PEA : 2 principaux axes d’améliorations à venir

Selon la Banque de France, fin 2022, le nombre de comptes-titres PEA s’élevait à 5,2 millions. Avant d’entrer dans le vif du sujet, faisons d’abord un point sur ce qu’est le PEA. Le PEA ou plan épargne action est un produit d’épargne réglementé qui permet d’acquérir et de gérer un portefeuille d’actions d’entreprises européennes. Sous conditions le PEA permet de bénéficier d’une exonération d’impôt. Ses conditions sont réglementées.

Il en existe 2 sortes :

  • Le PEA classique (bancaire ou assurance),
  • Le PEA-PME, qui comme son nom l’indique est dédié aux titres des PME et des ETI (ETI : Entreprise de taille intermédiaire).

Des difficultés d’usage pour les épargnants

Face à la hausse des réclamations d’épargnants liées au PEA, un groupe de travail a été mis en place afin d’en déterminer les causes et proposer des pistes d’amélioration. Le groupe de travail se constituait de représentants des épargnants et des différents professionnels concernés, de la direction générale du Trésor ainsi que des services de l’AMF (Autorité des marchés financiers). À noter que ces réclamations étaient le premier motif de saisine du médiateur de l’AMF en 2021.

Si les délais de transfert semblent être le problème principal rencontré par les épargnants, l’objectif était d’identifier les points les plus problématiques et de trouver/proposer des solutions concrètes pour pallier les difficultés. L’étude porte uniquement sur les PEA « bancaires » qui sont du champ de compétence de l’AMF.

Les pistes d’amélioration

Une quinzaine de propositions ont vu le jour, et proposent des pistes d’améliorations afin de :

  • Réduire les délais de transfert de PEA entre établissements, en harmonisant les exigences administratives des établissements gestionnaires envers les clients ou en réduisant les délais de réponse en cas de dossier incomplet.
  • Rendre moins complexes les processus de transfert,
  • Diminuer le temps pendant lequel un client ne peut réaliser d’arbitrage, c’est-à-dire acheter ou vendre des titres dans le cadre de son PEA, et
  • Résoudre les problématiques liées à la détention de certains types de titres.
  • Renforcer l’information du client par le biais d’un document d’information pédagogique expliquant les étapes liées à un transfert, les démarches nécessaires ainsi que les difficultés que l’on peut rencontrer.

Mentions légales 

Dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Investir en Bourse, dans les crypto, dans une SCPI ou les ETF comporte un risque de perte totale ou partielle en capital.

 

Un Crédit vous engage et doit être remboursé à échéance. Vérifiez votre capacité d’endettement avant de signer un contrat.

Cet article est exclusivement destiné à l’information. Avant de faire un choix dans un produit financier ou de vous lancer dans une action, renseignez-vous auprès de notre conseiller qui vous guidera au mieux. Il réalisera pour vous un bilan social et patrimonial et vous guidera.

Par Lucie

Lucie est rédactrice sur ComparateurBanque.com depuis le début. Elle aime tester les offres et partager son expérience. Elle a aussi d'autres casquettes dans l'équipe.

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