Assurance vie : fonds euros, actions, obligations ou immobilier, où investir ? Yomoni répond à nos questions !

Modifié le - Auteur Par Nantcy L -
Assurance vie : fonds euros, actions, obligations ou immobilier, où investir ? Yomoni répond à nos questions !

INTERVIEW. En 2023, la rentabilité de l’assurance vie est remise en question. En cause, des taux d’intérêts toujours plus bas, qui poussent les assureurs à changer de modèle d’épargne. Quelle stratégie financière mettre en place pour s’assurer un rendement ? Éclairage de Ludivine Grenot, Team Lead Senior chez Yomoni, entreprise de conseil en investissement.


 

« Attention, l’assurance vie rencontre actuellement quelques zones de turbulences. Mais pas de panique à bord, avec une bonne stratégie, un peu de patience et une certaine prise de risque, les fonds des passagers ne seront pas détournés. La destination ‘rendement’ est atteignable. » Voici le discours qu’auraient pu tenir les assureurs pour éviter un éventuel crash de ce produit si cher aux épargnants. D’autant que ce placement, considéré comme l’un des préférés des Français, présente de nombreux avantages. Plus d’un Français sur deux possède une assurance vie et plus de 1 760 milliards d’euros sont investis dans ce produit.

Assurance vie : placement long terme pour préparer sa retraite, un projet, sa succession

L’assurance vie permet de placer de l’argent à moyen ou long terme, afin de financer un projet, se constituer une rente à la retraite ou préparer sa succession.

« L’assurance vie reste le 1er produit financier qu’on devrait avoir »

En raison de l’inflation, des taux d’intérêt bas et de la politique monétaire accommodante des banques centrales, le rendement des fonds en euros ne cesse de fondre depuis plusieurs années. Dynamiser son contrat demeure néanmoins possible et il serait dommage de se priver de ses divers atouts que voici :

  • Constitution d’un capital sur le long terme
  • Un capital sécurisé grâce à la garantie du fonds en euros
  • Une grande liberté dans le choix des bénéficiaires
  • Une fiscalité allégée après 8 ans de détention : le prélèvement forfaitaire unique (PFU) s’élève à 7,5 % pour des sommes versées inférieures à 150 000 € au lieu de 12,8 %. À tout retrait s’ajoute 17,2 % de prélèvements sociaux.
  • Une transmission de capital sécurisée et avantageuse lors de la succession : lors du décès du souscripteur de l’assurance vie, les sommes versées au bénéficiaire du contrat ne sont pas comptabilisées dans la succession du défunt.
  • La possibilité de transformer son capital en rente viagère : cela afin de compléter ses revenus, une fois la retraite venue
  • Diversification du portefeuille : actions, obligations, immobilier…
  • Une liquidité de l’investissement : le capital et les intérêts capitalisés restent disponibles à tout moment via des rachats

« En dehors de l’épargne de précaution, l’assurance vie demeure un très bon placement. Elle reste le premier produit qu’on devrait avoir, notamment car elle est fiscalement intéressante et permet d’optimiser l’aspect successoral », assure Ludivine Grenot, Team Lead Senior chez Yomoni, entreprise de conseil en investissement. Il va de soit, que l’on ne peut pas omettre en France les livrets d’épargne sécurisés et dont les taux sont fixés par l’Etat : Livret A, LDDS, LEP … Ces supports sont prisés , mais restent trop souvent en dessous du niveau de l’inflation.

Assurance vie : « Nous avons bon espoir d’observer des rendements positifs cette année »

« Contrairement aux États-Unis, où les établissements bancaires sont majoritairement régionaux, avec des portefeuilles clients de moindre envergure et une solidité toute relative, en France, nous avons des banques bien installées et d’envergure nationale. Les grandes banques françaises et banques systémiques sont ainsi à l’abri d’un risque de faillite immédiat. D’ailleurs, les rapports des banques à fin 2022 étaient positifs », explique l’experte.

« Chez Yomoni, les grosses fluctuations sur les fonds des unités de comptes ont eu lieu en 2022. Les taux directeurs ont fortement augmenté et, à la surprise générale, les deux marchés, actions et obligations, ont bondi de manière concomitante, alors qu’ils sont censés être décorrélés. En principe, lorsque le marché action baisse, celui des obligations fait objet de soupape, et vient temporiser les investissements d’un profil équilibré par exemple (50 % d’actions, 50 % d’obligations). Or, l’an dernier, en raison de l’inflation et des taux directeurs en hausse, les deux ont chuté.

Les profils prudents et équilibrés ont donc obtenu des résultats sensiblement négatifs. La perte partielle de capital sur les supports en unités de comptes était de 18 %. On est bien loin des pertes de 100 % de capital sur les fonds Yomoni. En revanche, en 2023, les marchés obligataires ont repris leur marche normale, notamment sur les profils équilibrés. Nous avons bon espoir, hors retournement non prévu des marchés actions, d’observer des rendements positifs sur nos profils, mais nous ne pouvons rien affirmer de plus que ce « bon espoir », le futur restant de fait incertain.

Sur les marchés des actions, il n’y a plus d’effet lié à la guerre en Ukraine. Le risque de crash est, pour l’heure, à écarter. Cependant, si un nouvel événement venait à avoir lieu, les marchés actions pourraient se retourner à nouveau, et donc pénaliser les rendement des contrats d’assurance vie. Et même si la loi Sapin prévoit de geler les fonds euros en cas de faillite, ça n’a historiquement jamais été appliqué. L’assurance vie est un placement fortement protégé par l’État », détaille-t-elle.

Assurance vie : quels fonds choisir pour booster son rendement ?

Fonds euros, actions, obligations, immobilier… Les contrats multisupports permettent d’investir à la fois sur des produits sans risque (fonds euros) et sur des produits liés à la bourse, que l’on nomme unités de compte (UC), plus risqués mais plus rémunérateurs.

Assurance vie : que choisir en fonction de son profil ?

« Yomoni propose un service de gestion de portefeuille accessible et personnalisé. Nous conseillons avant tout de réaliser un bilan patrimonial avec un conseiller financier, afin d’apprécier la totalité de l’épargne du souscripteur et de trouver un équilibre : épargne de précaution, de moyen et long terme… Si un client a placé la totalité de son argent chez nous, nous allons par exemple lui préconiser d’en conserver une partie sur un livret, lorsqu’il a un projet à court terme (dans les six mois à venir) à réaliser », nous indique Ludivine Grenot. Et d’ajouter : « À l’inverse, un client n’ayant pas de projet à court terme en vue et possédant une épargne sur des livrets, sera plutôt orienté vers les marchés. »

Épargne, projet de vie, appétence sur les marchés… À partir de différents critères, une simulation est ainsi effectuée pour apprendre à mieux connaître les épargnants et identifier leurs profils, selon leurs projets. L’objectif est de proposer un portefeuille cohérent en fonction des besoins de chacun.

Assurance vie : « C’est le moment d’aller sur les marchés »

« Les épargnants ayant des projets à long terme ont tout intérêt à aller aujourd’hui sur les marchés, puisque les actions et les obligations coûtent aujourd’hui moins cher. C’est donc le moment de les saisir. Or, les Français font généralement tout l’inverse. Lorsque les marchés baissent, ils craignent d’y aller, et quand ils montent, ils se décident à investir », déplore-t-elle. « C’est pourtant l’inverse qu’il faut faire, afin d’acheter les UC à bas prix et de booster leur rendement sur le long terme. » La performance annualisée du profil 10 de Yomoni s’élève d’ailleurs à 6,2 % nette de tous les frais, du 01 septembre 2015 au 16 mai 2023.

« L’assurance vie ne représente pas l’intégralité de l’épargne d’une personne. Les possibles pertes sont donc très modérées. Il ne faut certes pas investir 100 % en actions, mais lorsque les placements en UC sont bien dosés et réalisés de manière cohérente dans l’épargne, il n’y a pas de risque d’y aller », note la conseillère en investissement.

Les profils ayant une aversion au risque et par conséquent, qui craignent les investissements en actions, peuvent quant à eux se tourner vers le nouveau produit de Yomoni, 100 % immobilier.

Assurance vie immobilier : générer des revenus issus des loyers

« Les profils équilibrés peuvent désormais investir dans un parc immobilier, habituellement inaccessible au grand public, directement en assurance vie. Et ce, dès 1000 € au lieu de 100 000 €, sans frais d’entrée et sans papier », annonce l’experte. Associé à Keys REIM, acteur de référence de l’investissement immobilier à forte valeur ajoutée depuis maintenant plus de 10 ans, Yomoni propose d’investir dans divers projets immobiliers, au sein de plusieurs pays européens, instantanément. Une diversification qui réduit le risque des investisseurs pour plus de sérénité. « L’objectif est de revendre les actifs plus chers ou de générer des revenus issus des loyers », note-t-elle.

Et de conclure : « Par rapport au marché actions et obligations, beaucoup se demandent s’il est actuellement judicieux d’investir dans l’immobilier. Chez Yomoni, nous avons justement choisi de lancer ce nouveau produit, car nous observons une baisse amorcée des prix sur le marché de l’immobilier professionnel. Nous estimons ainsi que c’est pile le bon moment pour sélectionner les bons biens et aller chercher un objectif de performance intéressant. Nous l’évaluons à 4,9 % net par an. »


Ceci n’est pas un conseil en investissement mais un partage d’information.

Faites vos propres recherches et en cas de besoin de conseil d’un expert, notre conseiller répond à vos questions. 

Par Nantcy L

Journaliste plurimedia depuis 15 ans, je m'intéresse à différents univers : économie, lifestyle, société, culture, psycho & développement personnel... Pour Comparateurbanque.com je vous livre, à l'aide d'experts, des conseils pour mieux gérer votre argent.

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