Le soleil est là, ça donne envie d’en profiter, surtout après des mois enfermés à la maison. Les magasins, les bars, les restaurants sont de nouveau ouverts, même s’ils nous ont manqué ce n’est pas le moment de se jeter sur eux en oubliant tout ce que nous avons appris et mis en place pour économiser et placer son argent. Pour ceux qui connaissent la fable de la cigale et la fourmi, ce n’est pas le moment de se transformer en cigale !
Le sujet de la semaine : Les placements verts ont le vent en poupe
Plus le temps avance, plus les gens ont à cœur de préserver l’environnement. En effet, la protection de la planète est devenue un sujet préoccupant. C’est d’autant plus visible depuis la fin du premier confinement qui a mis en évidence les effets secondaires de notre quotidien sur la planète. Le sujet touche aujourd’hui tout le monde jusqu’aux banques et solutions d’investissement. Ce qui démontre un changement radical ses dernières années. Avant justement, il y avait une certaine opacité sur l’utilisation finale des fonds placés, alors que maintenant on en parle haut et fort, en particulier quand cela vise à réduire l’impact de l’homme sur Terre.
Les placements destinés à financer la transition énergétique sont de plus en plus nombreux, on retrouve :
- près de 700 fonds boursiers labellisés ISR : Investissement Socialement Responsable,
- 60 fonds estampillés “Greenfin”, un label défini par le ministère de l’Environnement,
et bien d’autres déclinaisons rendant plutôt difficile pour les épargnants soucieux de préserver le climat, de s’y retrouver.
Les risques et les pièges à éviter
- Le premier risque est de ne pas diversifier son portefeuille. Une étude récente d’Epsor a par ailleurs montré que les 10 premières lignes des fonds ISR comportaient souvent les mêmes titres, comme l’Oréal, Air Liquide et Sanofi. “En achetant par exemple un fonds européen et un fonds ISR, il se pourrait dès lors que vous vous retrouviez avec exactement les mêmes actions en portefeuille”. Il faut donc faire attention à la composantes des différents fonds.
- Autre point important et non négligeable à connaître : il reste difficile de complètement se prémunir contre les tentatives de “greenwashing” de certains établissements, et de faire en sorte que son épargne contribue à 100% à la transition énergétique. Le greenwashing, ou écoblanchiment dans sa traduction en français, est un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation (entreprise, administration publique nationale ou territoriale, etc.) dans le but de se donner une image de responsabilité écologique trompeuse. Ainsi, l’entreprise colle à l’image attendue du moment, sans pour autant agir dans le bon sens. Vous en avez peut-être entendu parler dernièrement sans y prêter attention. Pour être plus concret, il a y encore des fonds ISR (dont on vous parlait juste au-dessus, pour ceux qui seraient perdus par les nombreux acronymes) qui parient sur le pétrolier Total.
Pour un financement dont la destination est green à 100% mieux vaut opter pour le financement en direct d’éoliennes ou de parcs solaires grâce à des plateformes internet spécialisées, comme le leader Lendosphère, qui a déjà financé de la sorte plus de 100 millions d’euros de projets.
Critères de sélection
Dans l’ensemble, les performances des investissements écoresponsables sont comparables, voire légèrement meilleures à celles des fonds traditionnels. Cependant, d’autres surperforment, c’est le cas du portefeuille ISR de Nalo qui était nettement supérieur en 2020 aux autres, affichant des performances -nettes de frais- allant jusqu’à 22,8%.
La méthode d’investissement ISR la plus courante est la méthode dite “best in class”. Elle consiste à sélectionner, dans chaque secteur d’activité, les entreprises les mieux notées au regard des critères ESG.
On retrouve ensuite les méthodes d’exclusion, ces dernières vont volontairement exclure des secteurs d’activité jugés néfastes. Même si la plupart des fonds utilisent une combinaison d’exclusion et d’inclusion avec un accent mis sur cette dernière, il a été prouvé que les méthodes purement d’exclusion sont néfastes pour la performance, car elles sont trop restrictives sur l’univers d’investissement, elles réduisent fortement la diversification du fonds.
Pour constituer un portefeuille d’investissements écoresponsables performant, il faut maintenir une bonne diversification. Pour ce faire, le mieux est de choisir plusieurs fonds “best in class” pour couvrir l’ensemble des zones géographiques (actions européennes, américaines et des pays émergents), éviter les fonds dont la couverture géographique est trop restreinte (limités à un seul pays) et limiter les fonds thématiques à une partie de votre portefeuille uniquement.
Les ISR et ESG c’est quoi ?
ISR : Investissement Socialement Responsable
Les premiers fonds ISR ont fait leur apparition dans les années 70, et si personne n’en a entendu parler c’est parce qu’ils sont restés confidentiels jusque dans les années 90. Aujourd’hui, ils totalisaient plus de 350 milliards d’euros d’encours en France. Opter pour les fonds ISR c’est choisir de financer des entreprises ayant une politique de développement respectueuse de l’environnement. Leur performance est comparable à celle des fonds traditionnels.
Critères ESG : Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance
Ces 3 critères constituent généralement les piliers de l’analyse extrafinancière. Ils permettent d’évaluer l’exercice de la responsabilité des entreprises vis-à-vis de l’environnement et de leurs salariés, partenaires, sous-traitants et clients, et ainsi de pouvoir relier la performance financière d’une entreprise à son impact environnemental et social.
- Le critère environnemental tient compte de : la gestion des déchets, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la prévention des risques environnementaux.
- Le critère social prend en compte : la prévention des accidents, la formation du personnel, le respect du droit des employés, la chaine de sous-traitance (supply chain) et le dialogue social.
- Le critère de gouvernance vérifie : l’indépendance du conseil d’administration, la structure de gestion et la présence d’un comité de vérification des comptes.
Quand le marketing devient « green »
La protection de l’environnement s’est transformée un argument fort et un critère de sélection dans les différents placements et assurance-vie, et ça les sociétés d’investissement l’ont bien compris. C’est devenu un argument marketing important, mis en avant pour attirer les personnes soucieuses de protéger la planète. Mais voilà à force de matraquage publicitaire il est devenu compliqué de différencier ceux qui sont orientés écologie de ceux qui sont orientés profits à tout prix.
Grégoire Daude, dirigeant et fondateur d’ActiveSeed, avait abordé ce sujet sur son blog. L’inquiétude est également grandissante chez les sociétés pour qui ses valeurs sont importantes, car outre le fait de dénaturer un message important, cela peut également dénaturer la qualité de leurs offres.
On en revient à ce que l’on écrivait plus haut, le label ISR ne retient pas certains secteurs ou certaines activités dans sa logique d’exclusion, d’où la possible présence du pétrolier Total, plus connu pour le naufrage de son pétrolier l’Erika au large de la Bretagne en 1999 que pour son engagement écologique. Preuve en est ses derniers engagements climatiques sont vivement critiqués par les associations de protection de l’environnement qui dénoncent une stratégie de communication trompeuse depuis plusieurs années.
Le proverbe de la semaine : Bourse et encore crypto
Découvrez, comme chaque semaine un nouveau proverbe qui s’applique aux marchés financiers aussi bien pour la bourse que pour les cryptomonnaies.
« On ne rattrape pas un couteau qui tombe »
De la même manière qu’essayer de rattraper un couteau qui tombe dans la vraie vie, en bourse cela signifie qu’il y a une erreur à ne pas commettre.
Dans la vraie vie ce serait prendre le risque de se blesser, on aurait plutôt tendance à se reculer pour éviter que le couteau ne finisse sur nos pieds.
Dans le cadre financier, cela veut dire qu’il ne faut pas acheter une action qui tombe/chute. Cela peut être tentant d’acheter des actions avec un bon rabais, mais si les prix chutent c’est qu’il y a une bonne raison. Exemple classique de ce type de baisse : les bénéfices réalisés ne correspondent pas aux attentes.
Tout cela pour dire que les néophytes doivent vraiment faire très attention et ne pas se laisser guider par leur seul instinct. La Bourse, tout comme la valeur des cryptomonnaies évoluent dans un univers avec des règles précises. De nombreux outils permettent de suivre l’évolution d’un actif, certains sont gratuits et faciles d’accès. Il faut les utiliser, la méthodologie chartiste est une technique, parmi d’autres, qui permet de mieux cerner le marché.
L’offre de la semaine : Cashbee
Solution d’épargne 100% digitale, Cashbee fondée en 2018 propose une solution adaptée à tous les profils (jeunes actifs comme retraités). Son but est de mettre l’argent à votre service en servant de passerelle entre les comptes courants et les comptes épargne. Pour ce faire, les offres de Cashbee se déclinent sous deux axes : l’épargne rémunérée et disponible ainsi qu’une assurance-vie.
Le livret boosté
Il s’agit d’un livret classique de ce que l’on appelle l’épargne à court terme dont le fonctionnement est similaire au Livret A, à la différence près que ses intérêts sont soumis à la flat tax. Le compte produit des intérêts qui sont calculés chaque quinzaine et qui sont versés annuellement, au début du mois de janvier. Le taux proposé pour les deux premiers mois est de 2%, suivi d’un taux de 0,6% par la suite. Dans notre classement des livrets d’épargne, celui de Cashbee est souvent en tête.
Pour ceux qui seraient inquiets par la jeunesse de cet établissement, Cashbee travaille en collaboration avec la banque My Money Bank qui est établie depuis le milieu des années 90. Produit sans risque le compte épargne rémunéré est également garanti par le Fonds de Garantie des Dépôts et Résolutions, à hauteur de 100 000 euros.
L’assurance vie
Connue sous le nom de Cashbee+, l’assurance vie, solution à moyen/long terme peut vous faire bénéficier d’avantages fiscaux comme par exemple aucune flat tax à payer à partir du 8ème anniversaire du contrat. Il faut savoir qu’à compter de la huitième année, le souscripteur d’un contrat d’assurance vie dispose d’un abattement annuel de 4 600 € (9 200 euros pour un couple du même foyer fiscal).
Pour cette partie, Cashbee travaille en partenariat avec Generali, autre grand nom de la finance. À savoir qu’il est possible à tout instant de savoir précisément dans quels fonds l’argent est investi via l’application.
Cashbee propose plusieurs supports d’investissement pour son assurance vie :
- Cashbee+ Inclusion : investir dans des structures cherchant à promouvoir l’égalité sociale.
- Cashbee+ Climat : investir dans des institutions à l’impact environnemental positif, comme des entreprises tournées vers les énergies renouvelables.
- Cashbee+ Tech : investir dans des institutions focalisées sur la recherche médicale ou scientifique.
- Cashbee+ Impact : reprend les trois gammes ci-dessous afin de diversifier son portefeuille d’actifs.
L’offre de Cashbee se distingue de la concurrence par plusieurs points :
- Offre 100% digitale (plateforme est essentiellement axée sur la simplicité et la qualité de l’expérience utilisateur).
- Simplicité et rapidité d’exécution (créer un profil demande environ 20 à 30 secondes. Pour lier son compte Cashbee à son compte bancaire, la démarche ne prend pas plus d’une minute).
- Une assistance à la gestion de son budget.
- Plateforme 100% gratuite avec sa politique 0 frais sur les dépôts et les retraits des clients. Les seuls frais présents sont des frais de gestion, d’un montant maximum de 1 % sur les contrats d’assurance vie.
- Des fonds tournés vers l’épargne verte et solidaire : l’ensemble des fonds d’investissement proposés sont des fonds ISR.
- Établissement fiable : agréé par la Banque de France et homologué par l’ORIAS (Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance) comme courtier fiable en opération de banques et d’assurances.
Et bientôt une offre en immobilier…
Cashbee le sait, l’immobilier est un placement difficile d’accès, cher, et peu liquide… c’est pourquoi l’établissement prépare son offre sur le sujet pour bientôt. Pour ceux qui seraient intéressés, ils peuvent s’inscrire sur la liste d’attente pour être rapidement au courant de la suite.
Le chiffre de la semaine : 1,3M€
C’est le montant à partir duquel, un individu est redevable de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI). Comment se fait le calcul ? Comment éviter les pièges de la déclaration et quelles sont les exonérations ?
Pour les personnes assujetties à l’IFI, il faut compléter l’imprimé Cerfa « 2042-IFI », et le joindre à sa déclaration de revenus. D’après impots.gouv.fr le calcul se fait par l’addition des éléments de l’actif déclarés sur le formulaire n°2042-IFI auxquels sont soustraites les dettes portées sur celui-ci. Pour connaître la liste des biens imposables et des biens exonérés, consultez le site du gouvernement.
Estimer la valeur du ou des biens
Il peut s’agir de biens détenus directement (maisons, appartements, terrains…) ou via des parts de société (SCPI, SCI…).
Calcul de l’actif
- Biens détenus directement : immeubles bâtis (résidence principale, maisons, appartements, garages, parkings, caves…) et immeubles non bâtis (terrains à bâtir, terres agricoles, immeubles en cours de construction…).
- Biens détenus indirectement : immeubles bâtis et immeubles non bâtis détenus via des parts ou actions de sociétés, d’OPC ou d’organismes
Calcul du passif
- Dettes existantes au 1er janvier de l’année d’imposition, contractées par le foyer fiscal au sens de l’IFI, afférentes aux travaux réalisés (case 9GF).
Taux pour un patrimoine net taxable :
- Entre 0 et 800 000€ : 0%
- Entre 800 000€ et 1 300 000€ : 0,5%
- Entre 1 300 000€ et 2 570 000€ : 0,7%
- Entre 2 570 000€ et 5 000 000€ : 1%
- Entre 5 000 000€ et 10 000 000€ : 1,25%
- Au-delà de 10 000 000 € : 1,5 %
À savoir que le patrimoine est évalué à l’échelle du foyer au 1er janvier de l’année, c’est-à-dire la personne seule ou le couple marié/pacsé, ainsi que les enfants mineurs dont ils gèrent le patrimoine. Cas particuliers de l’IFI : les concubins sont redevables solidairement et doivent déposer une déclaration IFI commune, jointe à la déclaration de revenus de l’un des deux concubins (cocher la case 9GL).
Astuces légales pour réduire la valeur
Une estimation fiable
Il faut savoir que pour le fisc, les biens immobiliers valent ce qu’un acheteur est prêt à offrir dans le cas où il serait en vente. Cependant, lors de la fixation du prix, il est n’est ici pas question de gonfler le prix dans le but de faire une plus-value, ce serait plutôt l’inverse, avoir un prix cohérent, mais plutôt faible afin de baisser le montant de l’imposition. Attention tout de même à ne pas exagérer, le site des impôts dispose désormais d’une base de données des prix de vente. L’approche la plus simple et la moins contestable pour évaluer un bien est la méthode par comparaison sur la même période et le même endroit, ces infos peuvent se trouver sur des sites spécialisés comme Seloger, Leboncoin ou encore sur l’outil informatique Patrim.
Pour les biens donnés en location, une autre approche possible est l’évaluation par le revenu. Elle consiste à prendre le montant annuel des loyers perçus et à le diviser par le taux de rendement correspondant à l’état du marché locatif.
Les décotes immobilières admises par l’administration
- Résidence principale : 30% sur la valeur vénale,
- Résidence secondaire : 0%,
- Bien locatif classique : 15 à 20%,
- Bien locatif loi de 1945 : 30 à 40%,
- Bien locatif meublé : 5 à 10%,
- Bien détenu en indivision : 10 à 30%,
- Bien détenu en SCI : 10 à 20%,
- Bien démembré (occupé en résidence secondaire) : 0%,
- Bien démembré : 20 à 30%,
- Bien démembré (donné en location) : 15%,
- Monument historique : 20 à 25%.
- Bois, forêts et parts de groupements forestiers : le montant déclaré est exonéré à hauteur de 75 %.
L’indivision
La détention d’un bien en indivision peut également être un motif de décote, pour cela il faut que l’indivision rende la vente du bien plus compliquée. En effet, comme c’est souvent le cas avec les maisons de famille dans les petits villages, ou comme en Corse l’indivision pose problème entre les fratries, les cousins, qui n’arrivent pas à se mettre d’accord. Par contre lorsqu’il s’agit d’une indivision entre deux personnes, la donne change, car du point de vue du fisc l’indivision entre deux personnes ne devrait pas être complexe, il faut alors apporter la preuve qu’il n’y a plus aucun contact entre les deux propriétaires, que les relations sont très tendues, qu’il y a un juge, que la vente du bien serait compliquée…
Mentions légales
Dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Investir en Bourse, dans les crypto ou les ETF comportent un risque de perte totale ou partielle en capital.
Cet article est exclusivement destiné à l’information. Avant de faire un choix dans un produit financier ou de vous lancer dans une action, renseignez-vous auprès de notre conseiller qui vous guidera au mieux. Il réalisera pour vous un bilan social et patrimonial et vous guidera.