Investir le 29 août avec ces 4 infos clés

Modifié le - Auteur Par Stéphanie Thomas -
Investir le 29 août avec ces 4 infos clés

Dernier weekend du mois et veille de rentrée, voici de quoi finir notre été sur une touche studieuse, nous partageons avec vous nos recherches et connaissances sur :

  • De nouvelles solutions d’épargne,
  • Des idées de diversification,
  • Et apportons un éclairage sur des propositions existantes.

Sujet de la semaine : Investir dans un logement étudiant 

Au vu de la situation actuelle, entre la pandémie, les incertitudes face à un nouveau confinement, la généralisation des cours à distance, nombreux sont ceux qui se posent des questions quant à l’investissement dans un logement étudiant, est-ce encore un bon plan ?

Difficile de nier ces craintes, basées sur des faits tangibles notamment l’abandon de leurs appartements par bon nombre d’étudiants pendant la crise sanitaire pour retourner chez leurs parents. Malgré tout de nombreux investisseurs restent persuadés que le filon est bon à ceci près qu’ils misent dorénavant plus sur les villes moyennes.

Après tout, la location saisonnière étant en crise, investir dans un logement pour le louer à des étudiants semble plus sûr, surtout en sachant que d’après le site du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation la France compte 2,73 millions de jeunes entrant à l’université ou dans une autre structure.

Une étude récente faite par Orpi, Leader du réseau immobilier, démontre que malgré tout ce type de placement reste rassurant pour 1 Français sur 4. Parmi ceux qui envisagent d’investir dans un logement étudiant en 2021 :

  • 62% le font avant tout pour un usage personnel afin d’y loger un membre de la famille,
  • 25% perçoivent cet investissement comme « sécurisé »,
  • 11% optent pour ce marché uniquement pour des raisons de rendement locatif.

D’après la présidente d’Orpi : « Investir plutôt que louer pour un membre de sa famille est une tendance en nette progression. Pour ceux qui en ont les ressources financières, c’est l’occasion de se constituer un patrimoine immobilier, mais qui sera dans un premier temps peu rentable. »

Les petites surfaces restent les plus recherchées sur ce créneau, les grandes surfaces étant orientées colocation, et comme mentionné ci-dessus les villes moyennes ont de plus en plus la cote, les grandes villes coutant trop cher et étant moins rentables, alors qu’une ville comme Dijon offre un pourcentage de rentabilité qui s’élève à 6,3%.


Le proverbe de la semaine : « dead cat bounce »

Dead cat bounce désigne une petite reprise de courte durée dans le cours d’une action qui se produit avant que le marché reprenne son déclin.

Ce proverbe est un dérivé de l’idée originaire de Wall Street selon laquelle « même un chat mort va rebondir s’il tombe d’une grande hauteur ». La phrase est apparue pour la première fois dans la presse en 1985 dans le Financial Times of London.

Un dead cat bounce donne donc souvent de faux espoirs aux investisseurs, en effet ces derniers pensent que la baisse est terminée et s’attendent donc à une nouvelle hausse, alors que la petite reprise n’est qu’un bref moment de répit avant la chute. L’expression peut s’appliquer sur du court terme comme sur du long terme.

Un dead cat bounce apparaît après une importante baisse, les shorters veulent mettre leurs gains à l’abri, une partie de ces vendeurs à découvert rachètent ensuite leurs positions, ce qui provoque une hausse. De ce fait, lorsqu’une solide baisse commence à stagner, les chasseurs de bonnes affaires veulent également tirer leur épingle du jeu.


L’offre de la semaine : Livret croissance Monabanq

Par le biais du Livret Croissance, qui est une exclusivité de Monabanq, la banque en ligne souhaite récompenser par des bonus la fidélité de ses clients, du moins pour ceux qui font l’effort de maintenir un dépôt minimum de 1500€ sur leur Livret d’épargne. Pour ceux pouvant maintenir cet effort pendant 4 ans, les bonus s’accumulent eux aussi pendant 4 ans.

Comment ça fonctionne ?

Le taux actuel de base est de 0,05% brut, auquel s’ajoute chaque année + 0,10% sur une durée de 4 ans, faisant passer le taux de 0,05% à 0,45% brut.

Les bonus sont définitifs et acquis pour la vie à la seule condition de maintenir un solde minimum de 1500€ sur son Livret Croissance.

Le taux d’intérêt est donc de 0,15% la 2ème année, 0,25% la 3ème année, 0,35% la 4ème année et 0,45% la 5ème année. Cependant si l’encours du livret Croissance hors intérêts est inférieur à 1 500€, le taux d’intérêt de base actuel de 0,05% brut. Le livret croissance est plafonné à 25000€.

Le calcul des intérêts 

Ils sont calculés le 1er et le 16 de chaque mois. Les sommes déposées produisent des intérêts si elles sont placées par quinzaines entières. Au 31 décembre de chaque année, les intérêts cumulés sur l’année s’ajoutent au capital. L’ajout des intérêts au 31 décembre peut porter la valeur du livret au-delà de 25000 €. Les intérêts soumis à imposition (flat tax ou prélèvements sociaux de 17,2%, vous devez avoir un revenu fiscal de référence inférieur à 25000€ pour une personne seule et 50 000€ pour un couple).
Pour régler cet impôt, vous avez deux possibilités :

Les conditions

  • Dépôt initial : 10€ minimum.
  • Disponibilité : immédiate.
  • Gestion en ligne : 100% en ligne : ouverture, clôture, gestion du livret, opérations courantes, relevé de compte en ligne, remises de chèques.
  • Versement en ligne par virement depuis un compte courant à votre nom, votre livret est crédité dès réception du virement ou par chèque.

Le chiffre de la semaine : + 5% en 5 ans

Le coût de la rentrée ne cesse d’augmenter… Et ce n’est pas cette rentrée 2021 qui fera exception, en particulier avec les mesures sanitaires (masques, trousses complètes de feutres et de crayons par tête pour les petits qui autrefois se les partageaient dans la classe…) qui ne vont pas améliorer la situation. Lire également notre article sur le budget en hausse des étudiants.

L’association Familles de France a dévoilé récemment le coût moyen de la rentrée scolaire pour un enfant entrant en 6ème, cette année il faudra compter sur un budget de 200€ (ou 199,34€ pour ceux qui chipotent) soit une hausse de 1,04% par rapport à 2020 et une augmentation de 4,7% en cinq ans. Certes la hausse suit l’inflation (l’indice des prix à la consommation a augmenté de 1,2% sur un an, selon le dernier relevé de l’INSEE du mois de juillet) mais cela reste un coût non négligeable.

Sont pris en compte dans ce budget l’achat des fournitures (51% des dépenses), des articles de sport (24% des dépenses) et de la papeterie (25% des dépenses). Le syndicat Unef a estimé à près de 40 euros par étudiant le recul annuel des aides versées par l’État depuis 4 ans, alors que le coût de la vie étudiante a augmenté de plus de 10 % sur la même période.

Voici des conseils pour réduire les frais liés à la rentrée :

  • Trouver un job (pour varier du Mcdo et des grandes surfaces on peut proposer ses services à des particuliers, répondre à des sondages…),
  • Utiliser le cashback pour des achats intelligents (méthode de remboursement partiel lors de vos achats en ligne),
  • Mettre en concurrence ses assurances pour réduire ses cotisations.

Pour en savoir plus, voici notre guide pour booster votre pouvoir d’achat et notre classement des banques réactives & pas chères.


Mentions légales 

Dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Investir en Bourse, dans les crypto, dans une SCPI ou les ETF comporte un risque de perte totale ou partielle en capital.

 

Un Crédit vous engage et doit être remboursé à échéance. Vérifiez votre capacité d’endettement avant de signer un contrat.

Cet article est exclusivement destiné à l’information. Avant de faire un choix dans un produit financier ou de vous lancer dans une action, renseignez-vous auprès de notre conseiller qui vous guidera au mieux. Il réalisera pour vous un bilan social et patrimonial et vous guidera.

Par Stéphanie Thomas

Directrice de publication du site.

Laisser un commentaire