Investir le 26 février 2023 avec ces 4 infos clés

Modifié le - Auteur Par Lucie -
Investir le 26 février 2023 avec ces 4 infos clés

Selon une étude de Cofidis il manquait 510 euros par mois aux Français pour vivre convenablement en 2022. En 2023, 74 % se disent fragilisés par la hausse des prix. Nombreux sont ceux qui ont changé leur manière de gérer leur budget en modifiant leurs habitudes, que ce soit au niveau de l’alimentation, des transports, en diminuant l’utilisation de la voiture ou baissant/éteignant le chauffage. D’autres ont opté pour les circuits courts et les produits de seconde main. Mais il y a d’autres bonnes habitudes à prendre sur le long terme pour mieux gérer son pouvoir d’achat.


Sujet de la semaine :

Retraite par capitalisation et retraite par répartition : les différences

Alors que le débat fait rage depuis maintenant plusieurs semaines sur le sujet des retraites, il serait intéressant d’aborder les différentes solutions qui sont à notre disposition.

Retraite par répartition, qu’est-ce que c’est ?

C’est le modèle actuel de notre système de retraite. Pourquoi répartition ? Parce qu’il fonctionne sur le principe de répartition et de solidarité entre les générations. C’est-à-dire que les cotisations versées par les salariés et leurs employeurs au titre de l’assurance vieillesse servent à payer les pensions des retraités. Cela ouvre par la même occasion les droits de sa propre future pension de vieillesse.

En somme tout se passe bien tant qu’il y a plus d’actifs que de retraités, la charge des retraites pesant moins lourd sur les salaires. Le problème actuel vient du fait que les retraités sont actuellement plus nombreux que les actifs.

Dans les faits, le travailleur est sûr de toucher sa retraite avec cette méthode.

Certains disent que ce système ressemble à une sorte de pyramide de Ponzi...

Retraite par capitalisation, qu’est-ce que c’est ?

Cette méthode, très répandue à l’étranger, permet de cotiser individuellement pour sa propre retraite. Elle peut venir en complément de la retraite par répartition. Ici la méthode consiste à investir les cotisations versées par les employeurs et employés dans du capital : fonds d’investissements, actions, obligations ou fonds monétaires… Pendant qu’une personne est active, elle épargne pour sa propre retraite et non pas pour payer la pension des retraités.

Cette méthode supplémentaire est facultative, seulement 5% des actifs français l’utilisent.

Les avantages :

  • La flexibilité : chaque travailleur peut choisir la part des revenus qu’il souhaite placer pour sa retraite, la fréquence de ses contributions ainsi que les types d’actifs dans lesquels il souhaite investir (immobilier, actions, ETF, cryptomonnaies, etc.).
  • Le rendement potentiel est plus élevé. Avec de bons placements financiers, un travailleur peut se retrouver avec une retraite plus importante alors que son investissement de base est le même que celui du système par répartition.

Les inconvénients :

Qui dit fort rendement dit risque. Dans ce cas de figure, le travailleur se soumet aux risques du marché. Passer par des professionnels est alors nécessaire, ce qui engage un coup supplémentaire à prendre en compte. De plus il n’y a aucune protection en cas d’incapacité du travailleur, il faudra donc mettre suffisamment d’argent de côté pour faire face aux accidents de la vie comme la maladie ou l’invalidité.

Résultats du duel

Selon l’économiste Philippe Trainar « Les économistes ont démontré qu’à l’équilibre stationnaire, la capitalisation et la répartition sont équivalentes. Leur rendement est similaire et le transfert de richesse qu’elles opèrent en faveur des retraités est a priori identique. À l’équilibre stationnaire, le taux d’intérêt est en effet égal au taux de croissance de l’économie augmenté du taux de dépréciation du capital. En d’autres termes, les revenus du capital et les revenus du travail croissent au même rythme. »

D’autant que si on ne travaille pas, on ne cotise pas, ce qui a forcément un impact sur la retraite future. Ce qui peut désavantager les femmes qui prennent des années pour s’occuper de leurs enfants. Là où ça devient vraiment intéressant, c’est dans le cas de figure des hauts revenus, car tout est géré par des sociétés privées (fonds de pension, fonds d’investissement). Ce qui a pour effet de creuser les inégalités avec les travailleurs aux revenus plus modestes.

La meilleure solution reste d’associer le système de retraite par répartition à celui par capitalisation. Pour ce faire le PER de Yomoni semble tout indiqué, dixit le classement du magazine Le Revenu

Enrichir son vocabulaire :

L’importance du TRI dans les choix d’un investissement

TRI et l’acronyme de Taux de Rentabilité Interne. Qu’est-ce et pourquoi est-il important ?

Qu’est-ce que le TRI ?

Le TRI est une aide à la prise de décision avant tout investissement. C’est l’indicateur du rendement financier d’un investissement. Il permet de comparer des projets différents et ainsi en mesurer la pertinence avant de prendre une décision.

Étant donné que cet outil prend en compte de nombreux critères : achats, ventes, revenus, frais, fiscalité… ramenés sur un rendement annuel. Ce qui permet de comparer différents projets même s’ils n’ont pas de points communs.

Méthode de calcul

Calculer le TRI revient à calculer un taux annuel, pour ce faire il faut prendre en compte : les flux entrants et les flux sortants, le tout ramené sur une année.

t : nombre d’années

Formule du TRI = (flux entrants / flux sortants) ^ [(1 / t) – 1]

Que tout le monde se rassure, le calcul peut être fait grâce à un algorithme ou un logiciel adéquat.

Une fois le calcul fait, il faudra rajouter le risque. Aucun calcul ici, plus de la logique en fonction du type de placement choisi par rapport à un placement dit sécuritaire.

Comment savoir si le TRI est bon ?

Pour déterminer si l’investissement peut être envisageable, il faut que le TRI soit élevé.

En cas de comparaison il vaudra mieux opter pour le projet qui a le TRI le plus élevé.

L’autre façon de choisir est d’opter pour un projet dont le taux de rendement interne est supérieur au coût du capital est rentable. Le TRI doit au minimum couvrir la totalité des capitaux investis, ce qui signifie que la création de valeur générée par le projet est rentable, à défaut d’être profitable.

Dans le cas plus particulier de l’immobilier, la plupart des investisseurs visent un TRI de 10% voire plus, de l’ordre de 20 à 25%.


L’offre de la semaine :

Freedom24 pour investir en Bourse avant les autres

Depuis l’été 2023, cela n’est plus possible chez Freedom24. 

De nombreuses personnes souhaitent investir en bourse mais ne savent pas comment faire. Acheter des actions d’entreprises cotées, mais lesquelles ? Pour quel budget ? Sans craindre de tout perdre… Et puis cela va si vite. Il faut être sur la brèche pour en pas rater le bon moment pour passer son ordre.

Qui est Freedom 24 ?

Freedom24 est une solution complète qui permet de placer son épargne sur des supports diversifiés. Cette société d’investissement internationale existe depuis 2008.

Que propose Freedom 24 ?

La société propose différents services : achat d’actions et compte épargne à 3% par an. Elle se démarque de la concurrence en donnant accès à n’importe quel investisseur aux nouvelles actions au prix d’introduction en Bourse.

Freedom 24 se spécialise dans la proposition dinnovations financières accessibles à tous.

La nouveauté : réaliser des transactions avant l’ouverture du marché

Le principe comme son nom l’indique : acheter et vendre des actions, en avant-première avant même l’ouverture du marché, au premier jour de leur cotation. Pour l’instant cette offre est disponible uniquement pour les bourses américaines. Il faut garder en tête que l’introduction en bourse est l’une des catégories d’investissement le plus rentable.

Une perspective très alléchante, pouvoir agir avant tout le monde et être ainsi certain d’avoir sa part du gâteau. D’autant qu’avec la volatilité des marchés lors des introductions, se placer en premier est un gros avantage.

Le chiffre de la semaine :

Inflation : face à la hausse annoncée que faire ?

Dans sa tribune, Michel Édouard Leclerc a de nouveau soulevé un sujet qui dérange. À l’approche d’une nouvelle/énième hausse des prix, de 12 à 14%, sur les produits alimentaires et les produits de consommation courante au printemps, qu’envisage le gouvernement ?

Des mesures illusoires

Car les consommateurs sont inquiets, tout augmente sauf les salaires, pour le même prix qu’avant le caddy est à moitié vide… Si les membres du gouvernement annoncent qu’il faut continuer à « lutter contre la guerre des prix« , la question est qu’est-ce qui est fait concrètement en ce sens ? Et la proposition faite est clairement insatisfaisante, voire irréelle, vis-à-vis de la situation actuelle.

Le 15 février les sénateurs ont décidé d’interdire les grosses promotions sur les produits d’hygiène et d’entretien : savons, rasoirs, dentifrices, tampons, lessives… À l’heure où la promotion pèse dans la prise de décision d’achat, une telle mesure apparait comme punitive.

Autre point qui aurait pu être sujet d’amélioration, mais a été recalé : la marge obligatoire de 10% sur l’alimentaire des distributeurs, instaurée pour limiter la « guerre des prix » en période de déflation.

Le réel impact de cette hausse

Dans un cas comme dans l’autre, aucun de ces deux dispositifs ne va dans le sens du consommateur ni des éleveurs ou aux producteurs de lait par exemple… À qui cela profite-t-il réellement ? A une partie des gros industriels il semblerait.

Face à cela, faute de pouvoir d’achat, certains se retrouvent à devoir voler pour se nourrir, car ils ne s’en sortent plus. D’après le ministère de l’Intérieur, en 2022, les vols à l’étalage ont augmenté de 14%. De plus en plus de personnes doivent se rendre à une distribution d’aide alimentaire.

État des lieux des hausses

Pas surprenant quand on voit les hausses, et cela sans compter l’électricité et le gaz :

  • +13,2% d’inflation sur les denrées alimentaires sur un an,
  • +15,6% sur une sélection de produits du quotidien,
  • +16,9% pour les prix des produits laitiers,
  • +14% pour la viande.

C’est étrange… avec ces chiffres nous sommes loin des 6% évoqués par l’INSEE

Une vraie solution en attendant

Face aux nombreux témoignages d’étudiants, de retraités ou d’entrepreneurs qui se retrouvent à devoir voler pour se nourrir, espérons ne pas en arriver là. Le gouvernement doit redevenir raisonnable face à ces hausses injustifiées.

De notre côté, consommons intelligemment en faisant attention aux extras, en supprimant les frais inutiles et utilisant au mieux le cashback avec Joko.


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Cet article est exclusivement destiné à l’information. Avant de faire un choix dans un produit financier ou de vous lancer dans une action, renseignez-vous auprès de notre conseiller qui vous guidera au mieux. Il réalisera pour vous un bilan social et patrimonial et vous guidera.

Par Lucie

Lucie est rédactrice sur ComparateurBanque.com depuis le début. Elle aime tester les offres et partager son expérience. Elle a aussi d'autres casquettes dans l'équipe.

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