Le FMI aux portes de Paris : l’addition du chaos budgétaire est servie

Publié le - Auteur Par Tony L. -
Le FMI aux portes de Paris : l’addition du chaos budgétaire est servie

La France sombre dans le rouge, son déficit public atteint des sommets inédits et la dette publique flambe. Après avoir activement contribué à l’emballement des dépenses publiques en tant que membre du Gouvernement et membre du parti La République En Marche (aujourd’hui renommé Renaissance) depuis 2016, la ministre Amélie de Montchalin en vient désormais à reconnaître l’urgence de « reprendre l’arme budgétaire » et de remettre « nos comptes en ordre », faute de quoi – ironie amère – ce sont le FMI ou nos créanciers qui décideront à leur place. Selon l’Insee, le déficit budgétaire est passé de 5,4% du PIB en 2023 à 5,8% en 2024 (le plus élevé de la zone euro), sous l’effet d’une croissance atone et de dépenses sociales indexées sur l’inflation. Résultat : le spectre d’une mise sous « supervision » internationale – condition aux plans d’aide gréco-troïka, mais qui pourrait demain s’appliquer à Paris – plane sur la France.

Une dette écrasante… et 67 milliards d’euros d’intérêts

Tandis que le déficit se creuse inexorablement, la charge de la dette devient un fardeau colossal. En 2025, l’État français devra débourser près de 67 milliards € pour les seuls intérêts (soit plus que le budget de la Défense, ~60 milliards). Dans ce contexte, chaque hausse des taux renchérit la facture, le ministre de l’Économie Éric Lombard anticipe déjà une envolée vers 80–90 milliards dès 2026 et jusqu’à 100 milliards à court terme. Ce trésor dilapidé – l’Insee note que, de 2015 à 2030, la charge cumulée de la dette française frôlera les 1000 milliards € (presque 1 000 Md) – est le prix de politiques laxistes. Constat frappant : en 2025 les intérêts seuls coûteront plus qu’un budget de ministères entiers (éducation ~88 Md€, armée ~60 Md€). À ce rythme, la France va définitivement perdre sa souveraineté et se place à la merci de ses créanciers.

40 milliards de rigueur : où vont-ils couper ?

Pour tenter de sortir de la crise qui s’annonce ravageuse, le gouvernement promet un plan d’austérité de 40 Md€ en 2026 (pour ramener le déficit à 4,6% du PIB). Officiellement, on « évite de toucher aux impôts »: le ministre Lombard refuse toute nouvelle ponction pour les ménages ou entreprises. Pour réduire la dépense publique, plusieurs pistes s’annoncent, d’abord, le gouvernement pourrait cibler le fonctionnement de l’État, en effet, François Bayrou évoque une « année blanche » ou des coupes ciblées. Mais la voie principale reste la réduction de la « pléthore » de fonctionnaires. En 2023, plus de 62 000 agents ont été recrutés, un bond que Bercy n’entend pas reconduire. Amélie de Montchalin parle de fusions ou suppressions d’agences publiques (fisc, opérateurs, musées, etc.) pour économiser quelques milliards. L’IFRAP propose même de supprimer 11 000 postes via 29 fusions d’opérateurs d’État. Toutes ces manœuvres pourraient viser à ponctionner l’« appareil d’État » plutôt que d’augmenter la fiscalité des ménages.

Mais difficile de prendre ces déclarations au sérieux tant elles sonnent comme une énième opération de communication. Ce gouvernement s’est illustré par sa capacité à multiplier les effets d’annonce sans lendemain, et trop souvent à faire exactement l’inverse de ce qu’il promet. Ce n’est plus une exception, c’est devenu sa méthode.

Quand le FMI débarque

Le scénario est bien rodé, comme pour la Grèce entre 2010 et 2018 ou l’Argentine en 2001 puis 2018, le pays mis sous tutelle du FMI accepte des prêts contre des « réformes » que le Fonds rédige lui-même : coupes massives dans les retraites et les salaires publics, hausse de la TVA, privatisations accélérées, gel des embauches d’État, et dérégulation du marché du travail. Officiellement, il s’agit de « restaurer la compétitivité » ; dans la pratique, on assiste à l’explosion du chômage, à la fuite des jeunes diplômés, à la baisse brutale du pouvoir d’achat et à la casse des services publics. En Grèce, le PIB a chuté de plus de 25% et le taux de pauvreté infantile a doublé ; à Buenos Aires, l’inflation a dépassé 50% tandis que la monnaie s’effondrait et que la misère s’enracinait. Surtout, chaque plan du FMI s’accompagne d’une mise sous tutelle budgétaire : les budgets nationaux doivent être validés par des inspecteurs étrangers, et toute velléité de relance est interdite tant que les objectifs fixés à Washington ne sont pas atteints. Autrement dit, la souveraineté économique passe sous contrôle d’intérêts mondialistes, et les citoyens paient l’addition à coups d’impôts indirects et de services publics délabrés, sans jamais avoir voté pour ceux qui décident à leur place – à moins, bien sûr, de considérer qu’en reconduisant le même Gouvernement aux commandes, ils ont eux-mêmes validé leur propre mise sous tutelle.

Protéger et faire fructifier son épargne

Dans ce climat incertain, l’épargne des Français est en danger. Les retraites publiques menacées, les impôts (directs et indirects) susceptibles d’exploser, et la dépréciation de l’euro face au dollar risquent de ronger votre patrimoine. Plutôt que de laisser l’État se servir (comme le craignent certains), il faut diversifier à l’international et miser sur des valeurs refuges. Par exemple, l’or a battu des records : il a franchi en 2025 la barre des 3 300 dollars l’once (1 once ≈ 31 g), porté par l’incertitude mondiale. Un bon moyen de préserver du pouvoir d’achat est de détenir un peu d’or physique ou de parts dans des fonds spécialisés.

Autre piste : Investir en Bourse chez un courtier en ligne solide.

Freedom24 se distingue comme un intermédiaire européen régulé permettant d’investir partout. En quelques clics, on accède à 15 places boursières mondiales (NYSE, NASDAQ, Euronext, HKEx, etc.) et à plus d’un million de titres et produits financiers (actions, ETF, obligations). Sa plateforme conviviale, avec analyses professionnelles intégrées, sert aussi bien les novices que les investisseurs aguerris. Ainsi, on peut placer une partie de son épargne sur des marchés hors zone euro, ou dans des secteurs porteurs : technologie, santé, biens de consommation mondiaux, pour compenser la faiblesse de l’économie française. Freedom24 permet même de souscrire à des obligations étrangères peu accessibles (dès 1 000€) – pratique quand on veut éviter les titres de l’État hexagonal, de moins en moins sûrs.

En parallèle, diversifier en devises fortes (dollar US, franc suisse, voire crypto de réserve) est conseillé. Les taux d’intérêt en France et en Europe remontant, les obligations d’État perdent de la valeur : mieux vaut les quitter au profit d’actifs plus dynamiques. À travers Freedom24, on peut aussi investir à long terme sur des indices américains ou asiatiques, plus porteurs. Certains conseillent aussi de constituer un matelas de liquidités ou fond de réserve en cas de besoin, sur un livret ou compte en banque bien rémunéré.

➡️ En résumé, la seule parade face à la crise qui vient est la prudence et la diversification. Restez lucides : les discours rassurants sur la dette « sous contrôle » tombent les uns après les autres face aux chiffres réels. Mettez à profit les solutions modernes (courtiers en ligne, métaux précieux, diversification géographique) pour que le gouvernement et la Zone euro ne fassent pas main basse sur votre épargne. Freedom24, en tant que plateforme européenne régulée, offre un moyen d’investir internationalement et de protéger sa capacité d’achat. Avec un peu de sang-froid (et d’humour froid face aux discours officiels), on peut ainsi préserver et même faire fructifier son patrimoine malgré l’orage budgétaire.

Sources : Insee, Reuters, Franceinfo, CNEWS, Radio France, Investing.com, EnergyNews.

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Par Tony L.

Passionné de technologie, Tony vous propose des articles et des dossiers exclusifs dans lesquels il partage avec vous le fruit de ses réflexions et de ses investigations dans l'univers de la Blockchain, des Cryptos et de la Tech.

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