Etudiant à l’étranger, Erasmus : quelle banque choisir ?

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Les TOP banques pour les étudiants à l'étranger

Les derniers chiffres de Campus France viennent de sortir : 90 543 jeunes français partent étudier à l’étranger cette année, soit 50% de plus qu’en 2011. La France est au 6ème rang des pays qui envoient le plus d’étudiants hors de ses frontières. Devant la France et dans l’ordre, il y a : Le Nigéria, la Corée du Sud, l’Allemagne, l’Inde et la Chine en 1ère position.

Quitter son pays demande une certaine organisation et préparation.

Voici nos conseils pour partir et choisir la banque la plus adaptée à votre situation.

Etudiant, comment bien préparer son départ à l’étranger ? 

Quitter son pays, sa famille et ses amis doit être anticipé.

Arriver dans un nouveau pays d’accueil, les mains dans les poches, c’est possible mais attention aux déconvenues !
Le principal choix à faire étant de cibler les études ou le stage à suivre (nous partirons du principe ici qu’il s’agit d’études).

Ensuite, dans la longue To Do List des choses à faire, les trois  principales sont :

  • Trouver le programme correspondant aux études recherchées (partir dans le cadre d’un programme permet d’obtenir quelques aides financières ce qui est toujours intéressant),
  • Trouver un logement,
  • Trouver une banque.

Quelles banques proposent des solutions adaptées aux étudiants qui partent à l’étranger ?

Partir vivre hors de France pour quelqu’un qui a un compte dans une banque classique en France, c’est :

  • Avoir des frais de retrait au distributeur de billets automatique,
  • Payer des commission sur les achats fait en carte bancaire chez les commerçants du nouveau pays.

Pouvoir le dépenser avec le moins de frais possibles ses aides, son argent de poche et éventuellement le salaire de son job ne dépend que de vous. La banque choisie est donc la base d’une bonne gestion de son budget.

Voici une liste non exhaustive des meilleures banques pour les étudiants à l’étranger :

Globe Trotter du Crédit Agricole

Globe Trotter est l’offre par excellence que nous recommandons à tous les jeunes de moins de 30 ans qui partent à l’étranger. Qu’il s’agisse d’un séjour pour les études, d’une année de césure, d’un tour du monde … qu’importe cette solution est l’offre idéale. Pour seulement 2€ par mois, il sera possible de bénéficier des principaux atouts du Crédit Agricole ainsi que de gratuités hors de France.

Boursorama avec son offre Ultim

Solution récente proposée par la banque en ligne de la Société Générale, Ultim permet de jouir des services de Boursorama (1ère banque en ligne en terme de volume de clients et élue banque la moins chère depuis 11 ans) en y ajoutant une brique idéale pour les voyageurs ou expatriés. Tous les retraits et les paiements sont gratuits à l’étranger. Petit hic : il faut verser 500€ à l’ouverture et l’utiliser au moins une fois par mois sinon il y a 15€ de facturés.

Fortuneo avec son offre Fosfo est plus interessante

Fortuneo a également sacrifié ses frais à l’étranger. La carte est accessible à tous (pas de revenus minimum à justifier). Pour l’ouvrir, le versement initial est de 300€ et si la carte n’est pas utilisée pendant un mois, 3€ sont facturés. Pour le reste, il n’y a aucun frais de tenue de compte et le nouveau client peut bénéficier d’une prime attractive.

Orange Bank est bien pour les étudiants à l’étranger

En effet, Orange Bank est sans frais de tenue de compte, propose une prime sympathique à l’ouverture et est sans frais de retrait dans la zone euro.

Monese et son offre dédiée aux étudiants:

Monese est une néobanque britannique. L’offre « Plus » est gratuite uniquement pour les étudiants. Il s’agit de l’offre intermédiaire chez Monese. Elle est à 4,95€/mois habituellement mais pendant 12 mois, elle sera gratuite pour les personnes qui peuvent prouver qu’ils sont étudiants. Cette solution permet de disposer d’un compte en Livres Sterling et Euro sans frais.

La carte est gratuite, les retraits sont gratuits (jusqu’à 6 par mois) mais le taux de change est de 0,5% et les frais de recharge sont de 0,35%. Cela reste toujours bien moins cher qu’une banque standard.

Les solutions de N26 et de Revolut seront également à consulter.

Max, agrégateur de compte

Max est une fintech spéciale. Cette néobanque permet de regrouper sur une même carte, un même compte tous ses comptes et surtout de booster leurs fonctionnalités. En effet, la carte Max transformera, par exemple un compte classique du Crédit Agricole en bombe Fintech. C’est-à-dire que cet argent qui sera sur le compte du Crédit Agricole pourra être retiré à l’étranger via la carte Max sans frais, qu’il sera possible de payer à l’étranger sans frais même hors zone Euro, que tous les Xpay ( Samsung Pay, Apple Pay… ) et le paiement instantané seront disponibles, qu’une conciergerie répondra à tous les besoins 24h/24 et 7j/7…

C’est une solution sans frais, 100% mobile et ouverte à tous. Il est recommandé de l’utiliser en compte secondaire, même si certains peuvent choisir maintenant de l’avoir en compte principal.

Société Générale avec son offre Sobrio

Dans les banques classiques, il y a la Société Générale qui propose une offre spéciale.
Pour une première ouverture de compte, il y a 80€ de prime à l’ouverture et -50% sur les frais la première année. Cette solution permet d’activer une option internationale pour voyager ou vivre à l’étranger à moindre frais. Cette solution reste cependant plus chère qu’une néobanque sur les frais à l’étranger.

Pour vérifier si l’offre est toujours d’actualité, rendez-vous sur la page Société Générale.

L’offre Globe Student de la BNP Paribas

Autre option classique avec la BNP Paribas, qui s’adresse directement aux étudiants français qui souhaitent étudier dans un autre pays. Cette solution, le Globe Student donne accès à une carte bancaire : la carte Visa Premier gratuite pendant un an, des assurances et des avantages sur vos transferts et retraits. La carte Visa Premier, donne de son côté des assurances pour les voyages si vous faites vos achats avec la carte. La Visa Premier vous assure en cas d’annulation de voyage, de retard d’avion ou détérioration des bagages. Elle donne droit également à une assistance juridique, médicale et de rapatriement.
Si vous effectuez des virements internationaux sur votre compte bancaire sur place (ce qui induit d’avoir un autre compte) il n’y aura pas de frais de virement international. Les retraits d’argent liquide dans les distributeurs de plus de 50 pays seront gratuits (dans les distributeurs partenaires, liste à consulter sur le site de la BNP). Les paiements en zone euro seront gratuits. La BNP propose même une assurance santé internationale, souscrit auprès de April. Voir les conditions sur le site également.

Il est à noter que par la suite les frais de tenue de compte sont élevés à la BNP Paribas.

Une question ?

Les banques qui proposent des réductions spéciales pour les étudiants demandent la preuve du statut de la personne avec une photo de la carte étudiante.

Ensuite, il faudra trouver un logement sur place au plus vite afin de disposer d’une preuve de domiciliation. Cette adresse sera celle où sera envoyé la carte bancaire. Dans le cadre du choix d’une banque en ligne ou d’une néobanque si le choix de l’établissement est géré avant le départ, l’adresse peut-être française. En moyenne, il faut compter 2 à 10 jours pour la réception de la carte. 10 jours étant la durée la plus large incluant un jour férié et un peu de « pas de chance ».

En revanche et dans tous les cas, il faudra :

  • Votre carte d’identité ou passeport valide
  • Eventuellement un RIB pour ouvrir un compte dans un établissement sur place.

Les questions à se poser selon la banque choisie

  • Suivre le taux de change (pour changer au moment opportun),
  • Retirer plus qu’il ne vous faut pour éviter d’accumuler trop de frais,
  • Payer en traveler’s Checks,
  • Acheter des devises avant le départ….

Quand on sait qu’un jeune sur quatre en 2016 souhaitait partir à l’étranger poursuivre ses études, on comprend que la question du choix de la banque soit crucial.

 

Erasmus est la première action concrète de l’Europe. Ce programme a été démocratisé notamment avec le film l’Auberge Espagnole. En effet, après cette oeuvre de Cédric Klapish, les inscriptions Erasmus ont doublé.

C’est le programme d’échange d’étudiants entre pays le plus connu, mais ce n’est pas le seul proposé. Il permet un accompagnement de l’étudiant par la faculté française en amont du projet jusqu’à l’obtention du diplôme et octroie une bourse d’aide.

Les pays concernés par Erasmus

Tous les pays ne sont pas concernés. On y trouve les 28 Etats membres de l’Union Européenne, dans l’ordre alphabétique : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie et Suède, les Etats membres de Espace Economique Européen : Islande, Liechtenstein, Norvège; et la Turquie et la Macédoine.

La réalité des sélections pour Erasmus :

Les places sont chères dans ce programme. Chères car il y en a peu malgré tout, seuls 17 étudiants sur 1000 auront une place. Arriver à intégrer toutes les tranches de la population est l’objectif principal du programme aujourd’hui.
Les budgets sont en constantes augmentation. Entre 2021 et 2027, ils devraient atteindre 30 milliards d’euros avec une multiplication par trois du nombre d’étudiants.

Selon Laure Coudret-Laut, directrice de l’agence Erasmus + France, « l’enseignement agricole représente 27% des mobilités en formation pro ». Les jeunes en provenance des classes sociales populaire sont très présents dans les formations professionnelles. Erasmus souhaite les aider à réaliser un stage hors de France et à partir plus longtemps. Les statistiques montrent que ceux qui arrivent à quitter le territoire national partent moins longtemps que les étudiants plus favorisés financièrement.

En effet, d’autres organismes permettent de partir étudier à l’étranger dans le cadre d’échanges, certains proposent même des aides pour financer le projet.

Erasmus n’est pas le seul programme d’échange !

Voici une liste non exhaustive de programmes ou agences qui aident les jeunes à traverser les frontières pour découvrir le monde avec d’autres méthodes d’apprentissage.

  • Le programme Leonardo,
  • Le programme Erasmus Mundus (dérivé du programme Erasmus ouvert au reste du monde, car Erasmus est limité à l’Europe),
  • Le programme CREPUQ (lien entre les universités françaises et celles du Québec),
  • Le programme MICEFA (lien entre les universités de Paris et Ile de France avec 80 universités américaines et canadiennes),
  • Le programme SAAS (lien avec une université Ecossaise),
  • Les Agences de Placements Universitaires Internationales (APUI) : service d’accompagnement payant proposé par des société privées.
  • Le programme Education USA : service payant qui aide les étudiants dans leurs démarches comme les APUI.

Le film « l’Auberge Espagnole » n’est pas récent, mais il a laissé une si bonne image de ce que peut être la vie d’un étudiant à l’étranger, que beaucoup de jeunes souhaitent quitter la France.

Partir faire ses études n’est pas la seule option.

Beaucoup d’étudiants partent également suivre un stage ou une année de césure hors de l’hexagone. La demande de stage à l’étranger est en hausse. Il y a quelques années, les stages ne représentaient que 9% des financements Erasmus, aujourd’hui c’est 30%. Les stages sont habituellement de 2 à 12 mois pour les étudiants, quand aux formations professionnelles elles sont de 15 jours à 12 mois. Les secteurs les plus en demandes de stagiaires sont : le BTP et la restauration.

Partir faire un stage en entreprise à l’étranger demande une organisation similaire à celle d’un étudiant qui part y faire ses études. La réponse se trouve donc plus haut.

Il est préférable de conserver son compte français. Cela ne sert à rien de le supprimer.
Il est intelligent de négocier avec son banquier la réduction maximale des frais de gestion (pour les établissements qui en ont).