L’eau d’une piscine municipale recyclée, des festivités de Noël (patinoire, guirlandes…) abandonnées en raison de la crise énergétique, l’éclairage public géré via les smartphones des habitants, des baskets en cuir de thon et des déchets du secteur du BTP transformés en étagères… Des mesures inventives pour lutter contre les pénuries, la pollution ou encore l’augmentation de la facture énergétique. Afin de suivre cet exemple pour son portemonnaie, voici des solutions d’épargnes pour préserver son pouvoir d’achat. Si l’État n’exclut pas des restrictions d’usage de l’eau dès novembre pour préserver l’été contre la sécheresse, il n’est jamais trop tôt pour faire de même avec son argent.
Sujet de la semaine :
Investir dans les énergies renouvelables
Choix particulièrement en accord avec les événements du moment. En effet le sujet est sur toutes les lèvres et omniprésent dans l’actualité. Elles sont importantes pour le climat, pour la santé, l’économie et l’indépendance énergétique.
Les différentes sortes d’énergies renouvelables (EnR)
Les énergies renouvelables peuvent être alimentées par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau, les marées… ce qui leur permet de produire de l’électricité, de la chaleur, du froid, du gaz, du carburant ou du combustible. Contrairement aux énergies fossiles, elles ont pour avantage de ne pas engendrer ou très peu de déchets et d’émissions polluantes.
Il existe 5 grandes familles :
- Énergie éolienne,
- Énergie solaire,
- Biomasse,
- Énergie hydraulique,
- Géothermie.
Les solutions pour agir : Bourse, assurance vie
Il existe plusieurs moyens d’agir, que ce soit avec un PEA ou un CTO pour acheter des actions en Bourse d’entreprises qui évoluent dans le secteur. Ou via des enveloppes déjà prêtes avec des assurances vie comme Goodvest (la seule assurance vie 100% alignée sur les accords de Paris) ou Mon Petit Placement. Pour faire le meilleur choix possible, il faut au préalable définir ses objectifs, voir le budget qu’on est prêt à allouer ainsi que la période du placement.
Les énergies renouvelables peuvent faire peur aux investisseurs. Pourtant ce n’est ni un placement risqué ni un placement qui rapporte peu, bien au contraire. Avec une consommation qui va augmenter de 35% à 40% d’ici à 2040 et les problèmes actuels, c’est un secteur porteur.
En prime l’utilisation d’énergies renouvelables, offre un potentiel inégalé, principalement du fait que les ressources utilisées sont pour la plupart infinies et n’épuisent aucun stock. En résumé :
- Avantage : un rendement attractif, les plus-values sont exonérées d’impôt sur le revenu.
- Inconvénient : les plus-values sont soumises aux prélèvements sociaux de 15,50%, le capital n’est pas garanti.
- Investissement minimum : cela va dépendre de l’enveloppe choisie (PEA, CTO, assurance vie).
- Durée d’investissement : idem, mais il faut plutôt voir ceci comme un investissement sur 6 à 8 ans.
Enrichir son vocabulaire :
Un Business Angel c’est quoi ?
Le business angel tient une place importante dans la création et le développement d’une start-up. Il s’agit d’une personne physique qui investit une partie de son patrimoine financier en nom propre dans le capital d’une société innovante à fort potentiel.
Même s’il est actionnaire, il reste minoritaire. Il prévoit d’ailleurs généralement la revente de ses parts, dans les 5 à 8 ans. Son but est de dégager une plus-value substantielle via son investissement.
Quel est le profil des Business Angel ?
Ancien entrepreneur, cadre d’entreprise en activité, cette personne bénéficie d’une réelle expérience de la vie entrepreneuriale. Plus qu’un simple apporteur de fonds, cette personne est donc à même de donner des conseils avisés, elle donne également de son temps et partage son carnet d’adresses.
Pour quel type de projet ?
Les Business Angel n’interviennent pas dans n’importe quel projet, il ne faut pas les confondre avec une banque de substitution. Leur aide se limite aux projets innovants, technologiques ou non. Si le projet rentre dans cette catégorie, le secteur économique ou sa localisation géographique n’ont pas d’importance. Cela peut-être un plus, mais en aucun cas une limite.
Leur intervention pécuniaire se fait en moyenne pour des sommes entre 300 000€ et 500 000€, elles ne dépassent pas 1 million d’euros. Mais il y en a pour toutes les bourses.
L’offre de la semaine :
Mon Petit Placement : nouveau portefeuille immobilier
Acteur de la néo-épargne, Mon Petit Placement propose une épargne 100% humaine et sans bot. Aujourd’hui elle se diversifie afin de satisfaire au mieux ses clients, elle propose dorénavant un portefeuille immo pour un investissement en faveur du recyclage urbain. Ce dernier permet de luter contre la pénurie de logements en s’engageant dans des projets immobiliers responsables et solidaires.
Les avantages d’un portefeuille immobilier
Face à l’inflation, les livrets actuels via leur taux bas font perdre de l’argent aux épargnants (différence entre inflation et taux). La bourse est en berne, les cryptomonnaies sont en perte de vitesse, investir dans la pierre semble donc être une très bonne option. Seul problème ce n’est pas le placement le plus accessible, c’est pourquoi Mon Petit Placement a décidé de le démocratiser avec ses nouveaux produits.
IMMO : le portefeuille immobilier responsable
- Ce portefeuille prend la forme d’une SCI,
- Il est accessible dès 500€,
- 30% de réduction sur les frais avec le code COMPARATEURIMMO30.
Portefeuille Environnement, 100% labellisé GreenFin
Quasiment au même moment, Mon Petit Placement a lancé un portefeuille Environnement.
- Composé de 5 fonds tous labellisés GreenFin,
- Permet d’investir dans des entreprises dont l’activité est en lien direct avec la transition énergétique et écologique.
- Cible un rendement de 8% par an.
- 40% de réduction sur les frais avec le code COMPARATEUR40.
Le chiffre de la semaine :
Facture énergétique : le chiffre tabou sur le nombre d’entreprises en danger
Le gouvernement parlait de 300 entreprises « très consommatrices d’électricité ou qui n’ont pas pu renégocier leurs contrats d’électricité », mais comment peut-on imaginer un artisan ou commerçant pouvoir payer des factures énergétiques multipliées parfois par 10 quand on sait qu’une augmentation de 10 ou 15% peut déjà causer de gros dommage…
Des tarifs multipliés par 10
Selon le lobby patronal« Les décideurs politiques devraient envisager d’urgence une mesure temporaire à l’échelle de l’UE pour découpler les prix de l’électricité des prix du gaz. Si elle est bien conçue […], cette mesure pourrait effectivement faire baisser les factures d’énergie. De nombreuses entreprises étant au bord de l’effondrement, il convient d’envisager toutes les options pour faciliter la production d’énergie, y compris des adaptations législatives temporaires ou des moratoires », demande par ailleurs l’organisation, au moment où des réacteurs nucléaires sont mis à l’arrêt en Belgique et en Allemagne.
Il y a un peu plus d’un mois, la verrerie Duralex annonçait mettre sa production en veille cet hiver pour économiser de l’énergie. Pour elle, continuer de produire cet hiver « générerait des pertes intenables », compte tenu du coût actuel de l’énergie.
L’U2P (Union des entreprises de proximité) a tiré la sonnette d’alarme quant à la survie de certains artisans. Avec des tarifs d’électricité passant de 9 centimes à 84 centimes le kWh, la facture n’est plus la même. Pour la trésorerie passer de 4,5k€ à 45k€ sur une année ce n’est tout bonnement pas gérable. C’est le cas dans différents corps de métier, par exemple les boulangeries artisanales qui ne font plus qu’une seule fournée de pain, le matin.
Mi-juillet le gérant d’une PME de six salariés, du secteur de l’aéronautique, est tombé des nues en découvrant le dernier courrier d’EDF lui soumettant de nouveaux tarifs, qu’il pourra, s’il les conteste, refuser à l’issue d’un court préavis. « Je suis très inquiet. Je ne sais vraiment pas comment je vais m’en sortir. J’ai extrapolé sans inclure les taxes – qui sont de l’ordre de 30 % – et j’arrive à une augmentation de 51 % des prix pour une consommation moyenne de 43 000 kilovoltampères [kVA] », des frais qui représentent une menace pour la viabilité de son activité : « J’ai besoin de maintenir les pièces dans un bain à une certaine température, sinon elles s’abîment, les lignes de production sont bloquées ».
Risque de délocalisation
Les prix élevés du gaz et de l’électricité font peser un risque imminent de pertes de production et d’arrêts de milliers d’entreprises européennes. Si les entreprises ne peuvent ni payer leurs factures ni produire en France, où en Europe, le problème n’étant pas limité aux frontières. Elles devront trouver une alternative pour ne pas fermer. Cela devient urgent lorsque l’on sait qu’environ 70 % de la production européenne d’engrais a été arrêtée ou ralentie, et que 50% de la capacité totale de production d’aluminium a été perdue.
Face à cela, les entreprises, notamment les industries à forte intensité énergétique, risquent fort de se délocaliser définitivement en dehors de l’Europe où les coûts sont moindres. Cela signifierait : perte d’emplois, pertes pour l’économie…
Vérifier les contrats
Près de la moitié des entreprises et des artisans doivent renouveler leurs contrats avec des fournisseurs électriques en 2023. Ils sont donc appelés à la vigilance afin d’éviter qu’une hausse trop forte ne mette en péril leur activité.
1,5 million de PME bénéficient d’un tarif réglementé. Si un fonds de soutien existe pour les emplois qui risqueraient de sauter, celui-ci n’est pas ni illimité ni une solution.
Avant des réformes de fond qui prendront du temps, les entreprises réclament pour certaines un tarif réglementé d’urgence, à l’image du TaRTAM (tarif règlementé transitoire d’ajustement du marché) mis en place lors de la précédente envolée du marché en 2007. Du côté de l’Union des industries utilisatrices d’énergie (Uniden), qui regroupe des entreprises très consommatrices (raffinage, chimie, sidérurgie, pharmacie…), on craint que des prix régulés soient trop élevés. « Nous plaidons pour des contrats à long terme, disons de 15 ans, qui donnent de la visibilité », avance son président Nicolas de Warren.
Mentions légales
Dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Investir en Bourse, dans les crypto, dans une SCPI ou les ETF comporte un risque de perte totale ou partielle en capital.
Un Crédit vous engage et doit être remboursé à échéance. Vérifiez votre capacité d’endettement avant de signer un contrat.
Cet article est exclusivement destiné à l’information. Avant de faire un choix dans un produit financier ou de vous lancer dans une action, renseignez-vous auprès de notre conseiller qui vous guidera au mieux. Il réalisera pour vous un bilan social et patrimonial et vous guidera.