Canicule, utiliser sa clim sans trop charger la facture d’électricité

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L’été et la chaleur sont là. Ceux qui se sont équipés sont soulagés et peuvent rester au frais. Mais la surconsommation d’énergie risque de grever le budget. Voici comment ne pas voir rouge quand la facture arrive.

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Comment choisir sa clim ?

Outre les différentes mesures qui contribuent aux économies d’énergie, le choix d’un bon climatiseur suffit à réduire la facture.

Commencer par l’identification de ses besoins

Monobloc, monosplit, mutlisplit, fixe, réversible, mobile, les modèles de climatiseur sont nombreux. Avant d’en acheter un, il faut examiner les différentes options offertes et les besoins du foyer. Pour cela, il faut déterminer :

  • L’utilisation de l’appareil, ponctuelle ou non,
  • Son emplacement,
  • Le nombre d’occupants,
  • Son coût d’achat,
  • Sa consommation d’énergie,
  • Les frais d’entretien.

Choisir le bon modèle de climatiseur

Face au marché de la climatisation très large, il existe des astuces pour se retrouver :

  • Bien choisir la classe énergétique. Un climatiseur dont la puissance énergétique apposée sur l’étiquette est de A+++ peut consommer jusqu’à 50% d’énergie en moins en comparaison avec ceux classés A+. A l’inverse, les modèles en C ou en D sont énergivores.
  • Choisir la puissance de l’appareil en fonction de l’espace à refroidir, de sa taille et de son orientation. Généralement, il est conseillé de prévoir 100 à 130 W par mètre carré si la hauteur sous plafond est de 2,50m.
  • Opter pour un filtre performant pour réduire l’humidité et éliminer les polluants.

Comment réduire la facture d’énergie en été ?

Après le chauffage en hiver, c’est au tour de la climatisation de tourner à plein régime en été. La consommation d’électricité de l’appareil dépend du modèle et de sa puissance. La facture, quant à elle, peut varier selon le fournisseur d’électricité. Sans parler de l’abonnement mensuel, l’addition va 115,78 € à 127,66 € pour un climatiseur d’une puissance de 2 000 W et qui tourne durant 4 heures par jour pendant 90 jours.

Adopter les bons réflexes

 Pour ne pas plomber le budget, quelques bons réflexes sont à appliquer :

  • Utiliser le climatiseur uniquement durant les jours les plus chauds,
  • Le reste du temps, il est conseillé d’opter pour un ventilateur dont la consommation d’énergie est 100 fois moindre,
  • Fermer les volets durant la journée et les ouvrir le soir pour aérer,
  • Concilier économie d’énergie et confort en réglant la climatisation à la bonne température, c’est-à-dire en respectant 5 à 8° d’écart au maximum avec la température extérieure,
  • Ne pas régler la climatisation trop basse dans le but de refroidir la maison au plus vite,
  • Faire jouer la concurrence en comparant le prix du kWh des fournisseurs.

Opter pour des solutions alternatives 

La pompe à chaleur se présente aujourd’hui comme une véritable alternative à une simple clim pour rafraîchir le foyer en été. Les arguments en faveur de ce dispositif ingénieux sont multiples :

  • Il fonctionne à l’énergie renouvelable,
  • Il permet d’économiser toute l’année. En hiver, il réduit la facture du chauffage. Avec un modèle réversible, il est aussi possible de rafraîchir la maison durant tout l’été.
  • Grâce aux différentes aides financières proposées aux particuliers, le coût de ce système de chauffage peut être réduit considérablement. S’il coûte environ 12 000€, le reste à charge du ménage avoisine les 3 000€. En effet, une fois cumulées, la prime énergie et MaPrimeRénov financent les travaux de rénovation jusqu’à 9 000€. Une pompe à chaleur air/eau est recommandée afin d’optimiser les aides financières.

Mais le climatiseur n’est pas le seul à faire gonfler les factures d’énergie. D’autres appareils de la maison sont également énergivores pour ne citer que le four, le chauffe-eau et le lave-vaisselle. Pensez aussi aux heures creuses…

L’impôt sur les plus-values immobilières

La plus-value immobilière se calcule en faisant la différence entre le prix de vente d’un bien et le prix de son acquisition. Il est possible de déduire du montant obtenu les frais inhérents à l’achat comme le coût des diagnostics obligatoires par exemple.

Deux impôts différents sont alors appliqués aux plus-values :

  • l’impôt sur le revenu
  • et les prélèvements sociaux.

Les cas dans lesquels les plus-values sont soumises à l’impôt

Sont concernés par l’impôt, les plus-values immobilières résultant de :

  • la vente d’un bien immobilier ;
  • la vente des droits attachés à un bien immobilier (par exemple une servitude) ;
  • la vente par l’intermédiaire d’une société civile immobilière (SCI) ou d’un fonds de placement dans l’immobilier (FPI) ;
  • l’échange de biens, le partage ou l’apport en société.

Un abattement qui évolue dans le temps

Le montant total des impôts s’élève à 36,2 % :

  • 19 % d’impôt ;
  • 17,2 % de prélèvements sociaux.

Toutefois, un abattement est appliqué à la plus-value immobilière réalisée. Cet abattement varie en fonction de la durée de détention du bien.

impot plus value exhoneration

De fait, pour un bien détenu 10 ans et pour lequel une plus-value de 20 000 € a été réalisée, on calcule l’assiette des impôts comme suit :

  • impôt sur le revenu : le vendeur bénéficie d’un abattement de 6 % par an à compter de la sixième année de détention, soit 6 % x 5 = 30 %. L’abattement s’élève donc à 20 000 € x 30 % = 6 000 €. Le vendeur devra donc déclarer aux impôts sur le revenu 14 000 €.
  • Prélèvements sociaux : le vendeur bénéficie d’un abattement de 1,65 % par an à compter de la sixième année de détention du bien, soit 1,65 % x 5 = 8,25 %. L’abattement s’élève donc à 20 000 € x 8,25 % = 1 650 €. Il devra donc s’acquitter des prélèvements sociaux sur la base de 18 350 € (20 000 – 1 650).

Les différentes possibilités d’exonération d’impôt sur les plus-values immobilières

Il existe plusieurs cas dans lesquels il est possible de bénéficier d’une exonération d’impôt sur les plus-values immobilières. Ces informations sont accessibles sur le site du gouvernement.

En fonction de la durée de détention du bien

Comme indiqué dans le tableau présenté ci-dessus, l’exonération totale de l’impôt sur le revenu est acquise à l’issue d’une détention du bien de 22 années. En ce qui concerne les prélèvements sociaux, cette exonération totale s’acquiert au bout de 30 ans.

La cession d’une résidence principale

La plus-value réalisée lors de la vente de sa résidence principale est totalement exonérée d’impôts. Pour en bénéficier, le logement doit être la résidence habituelle et effective du vendeur au moins jusqu’à la mise en vente du bien. Dans ce cas, la vente doit intervenir dans un délai jugé comme normal, une année en général.

Une première cession d’un logement autre que la résidence principale

Il est également possible de bénéficier d’une exonération totale d’impôts pour une première cession autre que la résidence principale, sous réserve de répondre à certaines conditions :

  • ne pas avoir été propriétaire de sa résidence principale au cours des 4 années précédant la vente ;
  • utiliser les fruits de la vente pour acquérir ou construire sa résidence principale, et ce dans un délai de 2 ans suivant la vente effective du premier bien.

La cession d’un logement en France par un non-résident

Depuis le 1er janvier 2019, la cession de son ancienne résidence principale en France d’une personne expatriée est exonérée d’impôts sous certaines conditions :

  •  l’expatriation doit être faite dans un pays membre de l’Union européenne ou dans un pays ayant signé une convention administrative avec la France ;
  • le bien vendu devait constituer la résidence principale du vendeur et être cédé au plus tard au 31 décembre de l’année suivant celle du départ à l’étranger ;
  • la plus-value réalisée doit être inférieure à 50 000 €.

Les cessions inférieures à 15 000 €

Si le montant de la cession est inférieur à 15 000 €, la plus-value réalisée est totalement exonérée d’impôt. Ce montant s’entend par bien vendu. Aussi, si vous vendez plusieurs biens dont le montant individuel n’atteint pas 15 000 €, vous ne serez pas imposés sur les plus-values.

L’expropriation

Les plus-values réalisées dans le cadre d’une expropriation sont exonérées d’impôt à condition de réinvestir dans l’immobilier 90 % de l’indemnité perçue dans un délai de 12 mois.

Lors de partages

Les plus-values réalisées à l’occasion d’un partage d’indivision successorale, conjugale, entre partenaires de pacs, concubins, suite à une donation-partage entre les membres originaires de l’indivision, leurs ascendants ou descendants sont exonérées d’impôt.

Les logements sociaux

Les plus-values réalisées lors de cession au profit d’un acquéreur s’engageant à réaliser des logements sociaux dans les 4 ans suivant l’acquisition sont exonérées d’impôt.

Le cas particulier du droit de surélévation

Les plus-values de cession d’un droit de surélévation à condition que l’acheteur s’engage à réaliser ou à achever lesdits travaux dans un délai de 4 ans sont exonérées d’impôts.

Les logements situés en zone tendue

Enfin, un abattement de 70 % de l’assiette est imposable est appliqué aux plus-values réalisées dans le cadre d’une cession d’un terrain à bâtir ou d’un immeuble que l’acquéreur s’engage à démolir pour reconstruire un logement dès lors que ce bien se trouve dans une zone dite tendue selon les critères du code de la construction et de l’habitation.


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Par Lucie

Lucie est rédactrice sur ComparateurBanque.com depuis le début. Elle aime tester les offres et partager son expérience. Elle a aussi d'autres casquettes dans l'équipe.

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