A l’occasion de la Journée de la Terre, qui s’est déroulée le 22 avril, plusieurs startups se sont mobilisées pour lutter contre le réchauffement climatique. Car une journée n’est pas suffisante c’est un acte quotidien que nous devons faire pour protéger notre planète. Baptisé Climate Act, ce mouvement initié par le compte pro en ligne Shine tire la sonnette d’alarme sur l’urgence de la situation. Plusieurs fintech et autres entreprises françaises s’ajoutent au projet pour le soutenir.
Qu’est-ce que Climate Act ?
Un collectif initié par des jeunes pousses
Face au réchauffement climatique, États, entreprises et citoyens se doivent aujourd’hui de participer à la protection de la planète. Compte tenu de leur poids et de leur place, les entreprises en particulier ont un rôle capital contre la crise climatique. C’est dans cette optique qu’est née Climate Act.
Il s’agit d’un mouvement récemment lancé par des startups de la French Tech. Le collectif dénonce une réglementation qui contraint peu les jeunes pousses à réaliser un bilan carbone. A ce jour, seules les grandes entreprises employant plus de 500 personnes sont obligées de s’y soumettre. Celles-ci ne représentent pourtant qu’environ 5% des entreprises en France. De plus, seules les émissions directes sont concernées par cette obligation. Les émissions indirectes en sont exclues.
Les startups, elles, ne sont pas soumises à cette obligation pour ne pas ralentir leur hypercroissance. Pourtant, ce sont toutes les entreprises françaises qui devraient réaliser annuellement un bilan carbone. Le collectif considère qu’il devient alors indispensable pour chaque entreprise, quelle que soit sa taille de mesurer son impact. Selon les signataires, toute politique qui vise à lutter contre le dérèglement climatique devrait commencer par cette étape.
Quel est son objectif ?
Les excès d’émissions de gaz à effet de serre conduisent au dérèglement rapide du climat. D’ailleurs, les experts ont déjà constaté un réchauffement de 1,2° C de la température à la surface de la terre. Sans aucune action concrète de tout un chacun, à la fin du siècle, une hausse de + 5° C est inévitable. Pour empêcher une catastrophe planétaire, il devient urgent de limiter cette augmentation à 1,5° C.
Pour le collectif, il n’est pas encore tard pour agir. Les quelques années à venir seront décisives. Pour limiter cette hausse et construire un monde durable, il devient urgent de réduire les émissions de CO2 causées par l’homme. De cet instant jusqu’en 2030, ces dernières devront baisser de moitié.
Pour les signataires, le bilan carbone s’impose pour :
- Limiter les émissions de manière efficace,
- Construire une entreprise responsable dès ses fondements,
- Réaliser d’importantes économies en réduisant les dépenses qui sont liées aux énergies fossiles.
Les startups décidées à se mobiliser pour l’environnement
Qui sont les signataires ?
Le 22 avril 2021 dernier, Shine et une centaine d’autres acteurs se sont engagés dans la réduction de leur empreinte carbone. Aujourd’hui, ce sont plus de 239 signataires qui se mobilisent ensemble pour la planète. Entrepreneurs, dirigeants, de nouveaux signataires ne cessent d’affluer et rejoignent le collectif. Parmi eux, des Fintech telles que :
- Mansa,
- Alan,
- Vybe,
- Luko,
- Leocare,
- Pixpay,
- Green-Got,
- OnlyOne et bien d’autres encore.
Quels sont les engagements des signataires ?
Les signataires de Climate Act ont fait le choix d’aller au-delà du cadre réglementaire, de prendre les devants dans cette lutte commune et s’engagent à :
- Effectuer un bilan carbone complet avant la fin de l’année afin de mesurer les émissions polluantes. Les émissions directes et les émissions indirectes seront incluses.
- Partager publiquement les conclusions,
- Agir concrètement en limitant les émissions ayant été identifiées.
Le collectif souhaite à ce que ces mesures deviennent obligatoires pour toutes les entreprises qui composent le French Tech 120 et le NEXT40. Shine et les autres signataires appellent ainsi les entreprises de toute taille à faire partie du mouvement Climate Act.