Contrairement aux idées reçues, les voitures électriques vont à la casse plus tôt que les véhicules thermiques. Certes c’est étonnant, cependant, à voir la fragilité de leurs batteries, on peut facilement trouver la logique dans cette affirmation. En effet, le grand succès de ces voitures électriques n’est certainement pas expliqué par leur durée de vie, mais plutôt par le coût de leur recharge, les incitations financières du gouvernement, la pression médiatique … Certains disent aussi que le budget assurance est réduit d’en moyenne 70€ par an. Ceci dit, la mise à la casse est inéluctable pour ces véhicules électriques tant appréciés des écologistes, une fois un dégât constaté au niveau de leurs batteries.
Les voitures électriques sont plus fragiles et personne ne l’avait vu venir (ou presque)
Les utilisateurs ne l’ont pas vu venir, mais cette nouvelle a de quoi inquiéter les conducteurs de voitures électriques.
Voiture électrique : un tel engouement
À une époque où même la consommation d’eau, de gaz et d’électricité est parfois restreinte, on ne sait plus quoi faire pour préserver la planète.
Entre les différentes mobilisations écologistes et les reboisements, la France est, sans conteste, l’un des pays à vouloir adopter un mode de vie plus respectueux de l’environnement.
Dans ce contexte naît la voiture électrique, ce véhicule au succès florissant en raison de son coût de recharge et de ses propriétés écologiques (en tout cas selon les constructeurs, les politiques et les médias). Au vu de ces qualités, beaucoup ont été convaincus par la voiture électrique qui, en plus d’être écologique, permet de faire des économies importantes par rapport aux voitures thermiques.
Voiture électrique : le revers de la médaille
On peut dire que l’agence de presse britannique, Reuters a eu l’œil. Elle partait du simple constat que le nombre de voitures électriques mises à la casse grimpe alors qu’elles ne sont utilisées que par 15% de conducteurs. Paraît-il que leurs batteries sont plus ou moins exigeantes et c’est justement là que le bât blesse. Un tout petit dégât au niveau de la batterie peut rendre le véhicule complètement inapte, de plus le coût de la réparation n’est pas non plus à la portée de toutes les bourses. Par conséquent, les automobilistes préfèrent mettre leurs véhicules au rebut malgré qu’il ce soit encore trop tôt. C’est le cas de certains modèles Tesla, Renault, Peugeot… dont la batterie n’est pas amovible et qui sont mis à la casse même en étant quasiment neufs.
Voiture électrique : de fausses promesses
Les utilisateurs ont affaire à des constructeurs malins.
Les assureurs et les constructeurs pointés du doigt
L’agence de presse couronne son enquête par des conclusions qui tournent autour des principales raisons de cette défaillance méconnue. En vérité, cela aurait à avoir, avant tout, avec la politique d’assurance. Qui plus est, la batterie est l’une des pièces les plus onéreuses de ce type de véhicule. Le coût total du pack batterie peut atteindre les 50% du prix de la voiture. Cependant, sa réparation n’a rien d’évident. À contrario, c’est un travail de longue haleine, trop coûteux et, en plus de cela, qui représente des risques. D’ailleurs, la réparation ne peut être faite sans diagnostic, car les constructeurs cachent les données liées aux cellules.
Le coût d’une assurance pour une e-car serait 12% moins élevé que la moyenne. Le constat dressé par Assurland révèle que la cotisation moyenne à l’année serait de 562€, soit 70 euros de moins que pour une voiture thermique. Chercher et trouver une assurance auto moins chère pour un véhicule électrique se fait idéalement en utilisant un comparateur. Le cout tend en revanche à augmenter rapidement … Cet avantage pourrait donc disparaître sous peu ?
Une remise en question sur le côté écologique et économique
Quoi qu’il en soit, les automobilistes sont les seules victimes dans cette histoire.
Les assureurs, eux, peuvent tirer leur épingle du jeu en recommandant tout simplement la mise à la casse, mais qu’en est-il de l’investissement de l’utilisateur ? Par ailleurs, les intérêts écologiques sont également remis en question. « Nous achetons des voitures électriques pour des raisons environnementales, mais un véhicule électrique n’est pas vraiment respectueux de l’environnement s’il faut jeter sa batterie à la poubelle après une petite collision », explique Matthew Avery, directeur de recherche chez Thatcham Research.
