Investissement locatif et colocation

Modifié le - Auteur Par Lucie -
Investissement locatif et colocation

Mettre son bien immobilier en location et en tirer des profits est l’objectif principal de l’investissement locatif. Cependant, avec les prix au mètre carré qui risquent de ne pas concorder au budget de certains locataires et l’offre pouvant être supérieure à la demande, la rentabilité peut ne pas être au rendez-vous. C’est là que la colocation peut aider. Cette solution attire davantage les locataires, surtout ceux disposant de moyens limités (comme les étudiants) pour pouvoir louer un logement et en plus cela permet aux propriétaires de mieux rentabiliser leur investissement. Focus !

Les différents types de contrats de bail de colocation

Il existe deux principaux modèles de contrat de colocation.

Le bail indépendant

Cela consiste à proposer un bien en colocation avec des baux multiples. Ainsi, chaque locataire dispose de son propre bail de location. Le loyer et la durée du contrat de location peuvent différer. Les pièces dont un preneur a la jouissance et son accès à la pièce principale sont également définis par un bail.

Avec le bail indépendant, chaque locataire a sa quote-part de loyer. Il faut savoir que la caution de chacun ne peut être sollicitée qu’à hauteur du montant de cette dernière en cas de défaut de paiement.

Le contrat de colocation unique

Dans ce système, l’ensemble des colocataires figurent dans le bail et en sont signataires. Ils sont, en effet, liés par un contrat incluant une clause de solidarité dont la finalité est de garantir au propriétaire le paiement du loyer. Cependant, il est toujours possible de demander le cautionnement d’une ou de plusieurs personnes.

Avec un contrat de colocation unique, tous les colocataires jouissent d’un accès total au logement et ont les mêmes droits et devoirs.

Les avantages pour un propriétaire de proposer son bien en colocation

Ce ne sont pas uniquement les colocataires qui sont avantagés par la colocation, mais les propriétaires également.

Une rentabilité locative considérable

Contrairement à la location classique, la colocation se pare d’un prix au mètre carré plus avantageux pour les locataires. Ainsi, les propriétaires peuvent s’attendre à de belles rentabilités puisque la demande locative dans ce domaine est plus importante. Il leur est même possible de louer leur bien à un tarif plus élevé dans certaines villes ou régions où le nombre de preneurs est supérieur au nombre de logements disponibles.

La colocation est également la solution idéale pour les propriétaires d’un grand appartement. En effet, l’investissement locatif sera plus rentable s’ils retirent plusieurs loyers au lieu d’un seul pour une même surface. Par ailleurs, il est plus facile de trouver des locataires en proposant de louer son bien en colocation.

Des impayés de loyers plus limités

Grâce à la clause de solidarité, les risques de loyers impayés sont très réduits. En effet, si un colocataire ne paie pas sa part de loyer, le propriétaire peut se retourner contre les autres colocataires afin de réclamer son dû.

Une fiscalité plus avantageuse

En plus de gagner en rentabilité, les propriétaires qui louent leur logement en colocation profitent également d’une fiscalité avantageuse. Ceux qui entreprennent d’importants travaux peuvent, par exemple, opter pour le régime réel afin d’optimiser leur taux de rendement. Cela leur permet, sur de longues années, de défiscaliser la totalité de leurs revenus locatifs.

Adopter le statut de loueur en meublé non professionnel ou LMNP est également une option avantageuse pour les propriétaires. Les bénéfices qu’ils feront seront ainsi inclus dans les revenus BIC (bénéfices industriels et commerciaux). Si ceux-ci ne dépassent pas les 170 000€, la colocation meublée est taxée au régime micro-BIC. Ainsi, les propriétaires peuvent bénéficier d’un abattement de 50% sur les bénéfices, ce qui n’est pas négligeable.

Le moment est venu de se débarrasser des chaudières au fioul

 Si l’équipe de FioulRéduc recommande aux usagers d’anticiper la prochaine période durant laquelle il faut remettre le chauffage en route, pour le gouvernement, il est temps d’opter pour une solution alternative.

 Un coup de pouce de l’Etat pour passer au renouvelable

Pour aider les foyers qui cherchent à se débarrasser de leurs équipements de chauffage au fioul, l’Etat a mis en place un dispositif d’aide MaPrimeRénov :

  • Il s’agit de la principale aide aux travaux d’économies d’énergie,
  • Jusqu’à la fin de l’année, elle a été boostée pour financer l’installation de nouveaux systèmes de chauffage qui fonctionnent aux énergies renouvelables,
  • Les équipements éligibles sont les pompes à chaleur eau/air, solarothermiques ou géothermiques, les équipements qui utilisent l’énergie solaire thermique ou qui fonctionnent au bois, aux sciures, aux résidus organiques, aux granulés de bois ou d’autres biomasses.
  • Le montant de l’aide varie de 5 000 à 11 000 euros en fonction du niveau de revenus du ménage et du lieu d’habitation. Pour les pompes à chaleur eau/air en particulier, l’aide s’élève entre 3 000 à 5 000 euros selon les ressources du foyer.
  • Grâce aux Certificats d’économies d’énergie ou CEE, en moyenne, les aides financières peuvent couvrir la moitié du remplacement de la chaudière.

Des économies annuelles pouvant atteindre 85% ! 

Grâce aux aides de l’Etat, les économies peuvent être conséquentes. Elles sont d’autant plus élevées pour les ménages modestes et ceux ayant de très faibles revenus et qui souhaitent installer de nouveaux équipements :

  • 75 à 85% pour une chaudière à granulés,
  • 60 à 65% pour une pompe à chaleur,
  • 50 à 60% pour une chaudière à condensation au gaz.

Les économies d’énergie réalisées compenseront rapidement le reste à charge.

 


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Par Lucie

Lucie est rédactrice sur ComparateurBanque.com depuis le début. Elle aime tester les offres et partager son expérience. Elle a aussi d'autres casquettes dans l'équipe.

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