Changement de tendance sur le marché de l’immobilier

Modifié le - Auteur Par Lucie -
Changement de tendance sur le marché de l’immobilier

Peu après la crise sanitaire liée au Covid, le marché de l’immobilier en France a connu une hausse vertigineuse. À l’heure actuelle, la tendance dans ce secteur, qui est l’une des solutions de placement les plus prisées des Français, est en train de changer. En effet, il se porte toujours très bien, mais tend à se stabiliser petit à petit, voire à reculer légèrement. Il faut savoir que plusieurs phénomènes sont à l’origine de ce changement. Focus !

Immobilier : été 2022, qu’est-ce qui a changé ?

En France, le marché de l’immobilier reste dynamique, mais le contexte économique global le fragilise.

Le marché de l’immobilier est en train de chuter

Selon le président de la FNAIM (Fédération nationale de l’immobilier), Jean-Marc Torrollion, le marché de la transaction dans l’immobilier connaît un léger ralentissement. Il a fait ce constat en analysant les chiffres des 12 derniers mois, de mars 2021 à mars 2022. Concrètement, le nombre de ventes réalisées durant cette période est de 1 175 000 en 2022 contre 1 211 000 (le record des transactions) il y a un an.

De janvier à mai 2022, le nombre de compromis signés par les agences adhérentes de la FNAIM a également reculé de -3% comparé à la même période il y a un an. Pour le mois de mai uniquement, le recul est de 6% en une année, ce qui signifie que les ventes dans l’immo vont continuer leur descente pour cet été.

Les Français sont de moins en moins nombreux à vouloir acheter

Si le marché de l’immobilier freine, c’est parce que l’appétence des Français pour l’achat immobilier a faibli. Le dernier sondage publié par la FNAIM démontre que celle-ci a reculé de 27 points en un an. En effet, seulement 31% des personnes interrogées lors de cette étude pensent que la conjoncture actuelle est propice à l’acquisition d’un bien immobilier.

D’un autre côté, 79% des Français jugent que « nous sommes encore en pleine crise », d’après une enquête réalisée par l’entreprise de sondage IFOP pour le courtier en prêt immobilier Cafpi. Cela signifie que les ménages en France restent inquiets sur la situation économique et leur capacité à faire une acquisition immobilière.

Quelles sont les raisons de ce recul ?

Hormis l’inquiétude des Français pour devenir propriétaires, d’autres raisons évidentes sont également à l’origine de cette baisse.

L’inflation et les taux d’intérêt

L’inflation fait aussi partie des principales causes du recul dans le secteur immobilier. Fin mai 2022, son taux atteint les 5,2%. Une telle situation ne peut que mettre à mal le pouvoir d’achat des Français.

Ce phénomène a aussi entraîné la hausse des taux d’intérêt chez les établissements prêteurs avec une progression de 0,5 point. La capacité d’emprunt des ménages français est ainsi réduite, ce qui impacte également le marché de l’immobilier dans l’Hexagone. S’ajoute à cela le durcissement des conditions d’obtention d’un prêt auprès des banques, surtout pour les primo-accédants.

La hausse des prix de l’immobilier

Malgré l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat des Français, les prix de l’immobilier n’ont pas cessé de progresser, ce qui freine aussi ce marché. Pour preuve, la barre des 3 000 euros le m² est, pour la première fois, franchie pour la France entière. Cela équivaut à une hausse de 7,7% sur un an, de juin 2021 à juin 2022. Des grandes villes comme Paris, Lyon, Annecy et La Rochelle affichent même des prix au mètre carré supérieurs à 4 000 euros.

Le moment est venu de se débarrasser des chaudières au fioul

 Si l’équipe de FioulRéduc recommande aux usagers d’anticiper la prochaine période durant laquelle il faut remettre le chauffage en route, pour le gouvernement, il est temps d’opter pour une solution alternative.

 Un coup de pouce de l’Etat pour passer au renouvelable

Pour aider les foyers qui cherchent à se débarrasser de leurs équipements de chauffage au fioul, l’Etat a mis en place un dispositif d’aide MaPrimeRénov :

  • Il s’agit de la principale aide aux travaux d’économies d’énergie,
  • Jusqu’à la fin de l’année, elle a été boostée pour financer l’installation de nouveaux systèmes de chauffage qui fonctionnent aux énergies renouvelables,
  • Les équipements éligibles sont les pompes à chaleur eau/air, solarothermiques ou géothermiques, les équipements qui utilisent l’énergie solaire thermique ou qui fonctionnent au bois, aux sciures, aux résidus organiques, aux granulés de bois ou d’autres biomasses.
  • Le montant de l’aide varie de 5 000 à 11 000 euros en fonction du niveau de revenus du ménage et du lieu d’habitation. Pour les pompes à chaleur eau/air en particulier, l’aide s’élève entre 3 000 à 5 000 euros selon les ressources du foyer.
  • Grâce aux Certificats d’économies d’énergie ou CEE, en moyenne, les aides financières peuvent couvrir la moitié du remplacement de la chaudière.

Des économies annuelles pouvant atteindre 85% ! 

Grâce aux aides de l’Etat, les économies peuvent être conséquentes. Elles sont d’autant plus élevées pour les ménages modestes et ceux ayant de très faibles revenus et qui souhaitent installer de nouveaux équipements :

  • 75 à 85% pour une chaudière à granulés,
  • 60 à 65% pour une pompe à chaleur,
  • 50 à 60% pour une chaudière à condensation au gaz.

Les économies d’énergie réalisées compenseront rapidement le reste à charge.

 


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Par Lucie

Lucie est rédactrice sur ComparateurBanque.com depuis le début. Elle aime tester les offres et partager son expérience. Elle a aussi d'autres casquettes dans l'équipe.

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