Cette page est destinée à aider les professionnels de la santé à prendre une décision éclairée quant au choix d’un établissement bancaire.
Une banque adaptée aux besoins d’un médecin
Généraliste, dentiste, kinésithérapeute… quelle que soit sa spécialité, domicilier ses revenus quand on exerce une profession libérale est plus compliqué que pour un salarié qui reçoit un virement mensuel de la part de son employeur.
Que dit la loi sur le compte à ouvrir ?
Pour être en conformité avec la loi, un professionnel de la santé qui exerce en profession libérale doit dissocier son compte courant de son compte professionnel. En revanche, contrairement aux entreprises, les personnes physiques (mis à part les EIRL) ouvrent un compte personnel dédié à leur activité en leur nom. Il est strictement interdit d’utiliser son compte personnel à des fins commerciales.
Que dit la loi sur les encaissements ?
En effet, le patient peut payer en espèces, par chèque ou via une carte de paiement. Et le praticien n’a pas le droit d’imposer un mode de paiement à ses patients (article R. 4127-53 du Code de la santé publique). De plus, le mode de règlement ne devrait en aucun cas constituer un obstacle pour refuser la prise en charge d’un malade. Pourtant malheureusement, de nombreux praticiens refusent encore la carte bancaire.
En outre, la banque d’un médecin doit proposer une gamme complète de solutions pour encaisser et déposer ses frais de consultation : espèces, chèque, carte bancaire, chèque électronique, porte-monnaie électronique ou encore paiement sans contact sur mobile.
Une banque qui propose des offres avantageuses
Se tourner vers la banque en ligne pour réduire les frais
Le praticien indépendant est amené à effectuer un nombre élevé de transactions. En effet, un médecin généraliste reçoit en moyenne entre 20 à 25 patients par jour. C’est donc dans son intérêt de choisir un établissement financier qui propose des tarifs et des frais bancaires moins chers.
Les différents frais à observer
Il faut étudier cas par cas les différents frais qu’une banque est susceptible de facturer à ses clients : frais de tenue de compte, frais d’utilisation de carte bancaire, frais des opérations bancaire, etc. Dans cette optique, les banques en ligne sont les champions des frais moins élevés.
Une banque qui présente une souplesse d’utilisation
Gérer sa trésorerie n’est pas une tâche facile pour des professionnels qui travaillent en moyenne 54 heures par semaine (voire jusqu’à plus de 70 heures par semaine pour certains). Il leur faut donc un outil qui leur permette de contrôler et d’administrer leur compte selon leur disponibilité.
Les atouts de banques en ligne
Les banques en ligne proposent des alternatives offrant la possibilité de gérer son compte en tout temps et en tout lieu dans leur « espace client ».
La gestion de compte en ligne est également facilitée par la disponibilité des applications simple d’utilisation sur smartphone, tablette ou PC portable. Ainsi, l’utilisateur n’a pas à s’absenter de son cabinet médical pour souscrire un produit tel qu’une épargne ou un crédit à la consommation.
Des conseillers bancaires plus disponibles
La disponibilité des conseillers en ligne est également un critère déterminant pour choisir une banque pour les médecins. En effet, selon son emploi du temps, la plage horaire d’un personnel soignant est presque au-delà de 20 h. D’où le besoin d’un service client disponible à des heures tardives.
Une banque qui propose des produits adaptés
Pour ceux qui exercent une profession libérale, la retraite et la couverture sociale constituent une question cruciale.
Une solution d’épargne et de création de patrimoine
D’où la nécessité de souscrire une épargne pour assurer ses vieux jours et pour faire face aux périodes difficiles. Une fois encore, l’offre doit être avantageuse pour le consommateur (taux de rémunération attractif, absence de frais d’entrée ou frais d’entrée réduits, etc.).
Des solutions de financement disponibles
La profession médicale nécessite également l’achat d’équipement (matériels de soins ou encore appareils d’analyse) pour son cabinet ainsi que divers financements pour l’innovation et le développement de l’activité. La banque doit, dans ce cas, fournir des crédits professionnels avec un taux et des conditions avantageux. Il s’agit, entre autres, d’un crédit-bail et d’un prêt amortissable.