Budget : Avis sur la technique 6/1 pour diviser son budget course par 2

Publié le - Auteur Par Lucie -
Budget : Avis sur la technique 6/1 pour diviser son budget course par 2

Face à l’inflation, chacun cherche des astuces pour réduire les dépenses et faire en sorte de conserver une alimentation équilibrée. Une technique fait fureur actuellement sur TikTok. Il s’agit de la stratégie 6/1 qui promet de réduire ses courses de moitié, de faire des économies et de gagner du temps.

Quelle est cette méthode populaire aux États-Unis qui arrive en France ?

En quoi consiste la méthode 6/1 ?

Rendue populaire par le chef américain Will Coleman, la technique 6/1 consiste à diviser le budget alimentaire par deux, sans sacrifier la diversité ni la qualité des repas.

L’idée est de planifier les courses autour de six catégories d’aliments :

  • Six légumes,
  • Cinq fruits,
  • Quatre sources de protéine,
  • Trois types de féculent,
  • Deux sauces ou condiments,
  • Un produit plaisir.

Selon le créateur de contenu culinaire américain, cette liste a été pensée de façon à diversifier et à équilibrer les repas. En effet, le concept permet de composer des repas nutritifs, variés et savoureux. En même temps, il permet de minimiser les coûts et de réduire le gaspillage alimentaire. En organisant ses achats alimentaires de cette manière, le consommateur tend vers une consommation économique et réfléchie. Il peut préparer des repas pour une semaine entière sans surconsommer ni engager des dépenses inutiles. Le principe incite également à s’éloigner autant que faire se peut des produits transformés, souvent moins sains et plus chers.

Comment expliquer le succès de la stratégie 6/1 ?

En peu de temps, la technique 6 to 1 est devenue virale aux États-Unis. Son succès s’est même exporté en France.

Si la promesse de diviser le budget dédié aux courses alimentaires peut paraître ambitieuse, le site Presse Citron cite des témoignages concrets :

  • En expérimentant la méthode, un journaliste de BuzzFeed a constaté une nette diminution du coût moyen de ses repas qui passe de 5,85 à 2,85$. Même si le prix est ici exprimé en dollars, on comprend qu’il est divisé par deux !
  • Plus étonnant encore, un panier ayant suivi les principes du 6/1 à la lettre a permis de concocter huit dîners pour deux personnes, au lieu de cinq repas. Les restes ont même été suffisants pour les déjeuners.

La technique a le mérite d’être flexible. Le consommateur est libre de modifier la répartition des catégories d’aliments en fonction de ses besoins spécifiques et de ses préférences.

Que penser de la technique 6/1 ? 

En ces temps difficiles, marqués par la hausse des prix, la méthode simple, mais efficace de Will Coleman séduit. D’ailleurs, elle cumule des avis positifs, car elle permet de :

  • Concocter des repas variés,
  • Ajuster les habitudes alimentaires de ceux qui s’alimentent mal et favoriser la diversité des repas,
  • S’éloigner des aliments transformés qui peuvent être dangereux,
  • Faire de grosses économies notamment pour les foyers adeptes de produits transformés,
  • Réduire le gaspillage alimentaire et les dépenses outre mesure,
  • Encourager la redécouverte du plaisir de cuisiner et la créativité culinaire,
  • Anticiper les repas en faisant les courses une fois par semaine,
  • Reprendre le contrôle de son temps et de son portefeuille,
  • Alléger la charge mentale générée par la gestion des repas.

Mais la stratégie du célèbre chef américain n’est pas parfaite. Elle a ses limites :

  • Si le principe permet de réduire le budget, ce type de panier se rapproche déjà de l’alimentation de ceux qui mangent « bien »,
  • Ceux qui font vraiment attention à ce qu’ils mangent prennent du bio qui coûte encore trop cher,
  • La méthode nécessite une bonne capacité de planification et un minimum de compétences en cuisine.

En tout cas, l’arrivée de cette méthode 6/1 en Hexagone symbolise une France qui cherche à réduire ses dépenses en priorité plutôt que d’augmenter ses revenus. Le principe est bien si la stratégie est suivie par une recherche d’accroissement des revenus. Car viser la décroissance pour avoir une meilleure vie n’est pas porteur d’abondance.

Par Lucie

Lucie est rédactrice sur ComparateurBanque.com depuis le début. Elle aime tester les offres et partager son expérience. Elle a aussi d'autres casquettes dans l'équipe.

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