Le financement participatif, c’est quoi ?

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Les financements participatifs ont la côte, car il s’agit de contracter un crédit par un autre biais que par une banque traditionnelle et d’investir son argent dans une solution de diversification. Cela permet d’ouvrir des portes à certains projets qui avant avaient beaucoup de mal à voir le jour.

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Qui est concerné par le financement participatif ?

Il s’agit de financer un projet ( que ce soit pour une TPE/PME, un particulier ou un projet immobilier) non plus en empruntant à une banque mais en passant par un intermédiaire qui lui même va faire appel soit à des particuliers, soit à des entreprises. Le financement n’est plus octroyé de la même manière qu’avant. Il s’agit donc avant tout de séduire les investisseurs avec son projet pour lever le plus de fonds possible. Les plateformes permettant de lever des fonds par ce biais se multiplient et tendent vers la spécialisation ( certains acteurs se concentrent sur les projets Fintech, GreenTech, WomenTech…) et les montants financés augmentent sans cesse. Les promesses de rendement sont très attractives pour les épargnants en quête de rentabilité. Les taux annoncés peuvent être de 8 à 10%.

Quelles sont les différentes formes de financement participatif ?

Le prêt peut se faire sous plusieurs formes : le don, un investissement en capital ou un prêt rémunéré. Habituellement, le crédit se fait sur une durée limitée allant de 3 mois à 5 ans.

Un décret de loi encadre depuis peu cette solution. Il s’agit du décret du 28 octobre 2016, décret n° 2016-1453 relatif aux titres et aux prêts proposés dans le cadre d’un financement participatif. Depuis, les entreprises ne peuvent lever par ce biais qu’un maximum de 2,5 millions d’euros et les particuliers ne peuvent pas prêter plus de 2000€ par projet pour les prêts avec intérêts et 5000€ pour les prêts sans intérêts. Par contre il n’y a pas de limite sur le nombre de prêts.

Ce type de projet peut être enrichissant car les taux annoncés dépassent de loin les livrets d’épargne. Cependant, il y a le risque de voir l’entreprise dans laquelle l’argent a été investi disparaître si l’entreprise fait faillite. Normalement en cas de défaillance de ce type, les intermédiaires se retournent contre l’emprunteur mais le risque d’une longue procédure est possible et le succès de la procédure n’est pas garanti.

Quel est le principe du financement participatif ?

Voici un éclaircissement sur les différentes formes de financements alternatifs :

  • Le crowdlending qui traduit mot pour mot signifie « prêt par la foule » est une forme de financement participatif. Ici le prêt est rémunéré. L’investisseur attend un retour sur investissement. Généralement la rétribution est mensuelle et elle est liée au remboursement de la dette par l’emprunteur.
  • Le crowdfunding est le terme générique pour dire financement participatif mais en France, il s’agit plutôt de levée de fonds pour qu’une entreprise se développe. Ici l’investisseur prend des parts dans la société sous forme d’actions ou de parts. La contre-partie peut se faire sous forme de dividendes à moyen terme et à long terme sous la forme de plus-value à la revente des parts. Cependant, la rentabilité n’est pas garantie.
  • Les financements participatifs caritatifs se font sous la forme de don. Les fonds sont reversés généralement à des ONG, des associations qui ne reverseront aucune contrepartie.

Investir dans des instruments financiers comporte des risques. Il n’y a aucune garantie de récupérer le montant investi.

Par Stéphanie Thomas

Directrice de publication du site.

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