SumUp : la solution d’encaissement britannique réalise une levée de fonds record

Publié le - Auteur Par Danielle B -
SumUp : la solution d’encaissement britannique réalise une levée de fonds record

Les nuages qui s’accumulent sur l’économie mondiale n’ont pas empêché les investisseurs de croire en la potentialité de SumUp, la fintech mondiale devenue un véritable partenaire pour les commerçants. L’entreprise d’origine britannique qui célèbre cette année ses dix ans vient de lever 590 millions d’euros pour accélérer son développement.

SumUp augmente son capital de 590 millions d’euros

Créée en 2012, SumUp, la fintech spécialisée dans les services digitaux et les terminaux mobiles n’a pas cessé de croitre ses activités. Elle s’est même lancée dans une expansion mondiale. A l’heure où elle célèbre sa première décennie, elle annonce un nouveau tour de table.

La solution d’encaissement est valorisée à 8 milliards d’euros

Dans son communiqué, ce partenaire financier qui facilite le travail des entreprises livre les détails de cette augmentation de capital :

  • Le montant levé s’élève à 590 millions d’euros,
  • A la suite de cette augmentation de capital, la société est valorisée à 8 milliards d’euros,
  • Avec ce dernier tour de table, elle a levé en tout 1,5 milliards d’euros. Ces fonds combinent des capitaux propres et des dettes.

La Fintech aiguise l’appétit des investisseurs

La pandémie a été un accélérateur pour les paiements mobiles et par carte. Par conséquent, les artisans et les commerçants sont de plus en plus nombreux à se ruer vers les terminaux adaptés. Il est connu que ceux proposés par les banques classiques coûtent chers et sont souvent moins efficients. En développant ses outils autour de ce marché d’un nouveau genre et malgré le contexte difficile actuel, SumUp continue de séduire les investisseurs. Parmi ceux qui croient en la capacité de la fintech, il y a :

  • Bain Capital Tech Opportunities spécialisée dans l’investissement à l’international notamment dans le secteur du e-commerce et des paiements qui a mené le tour de table,
  • BlackRock,
  • btov Partners,
  • Centerbridge,
  • Crestline,
  • Fin Capital,
  • Sentinel Dome Partner.

SumUp confirme sa force et son potentiel

 Dans le même communiqué, Marc-Alexander Christ, CFO de SumUp déclare que les investisseurs de renom croient à la force et au potentiel de la fintech.

Des solutions professionnelles présentes dans 35 pays

 La société basée à Londres a pour objectif d’aider les micro-entreprises, les artisans et les commerçants dans la gestion et le développement de leurs activités. Pour cela, elle propose différentes solutions de paiement et d’encaissement faciles à utiliser, fiables et équitables. Son application mobile offre des possibilités infinies dont un compte pro gratuit, une carte d’entreprise, une solution de facturation, une boutique en ligne, des terminaux de paiement et des caisses enregistreuses pour accepter les paiements physiques ou à distance.

Aujourd’hui, plusieurs indicateurs témoignent de la croissance de la fintech :

  • Elle est présente sur 35 marchés. Le dernier en date est celui du Pérou. Mais pour le moment, le cœur de ses affaires reste l’Europe,
  • Elle sert environ 4 millions d’entreprises clientes, dont des propriétaires de café, des chauffeurs de taxi et même des stades de sport,
  • Elle compte aujourd’hui près de 3 000 collaborateurs,
  • Ces dernières années, elle a multiplié les acquisitions afin de se positionner sur le marché des caisses enregistreuses. Elle a notamment acquis Tiller, Goodtill et Fivestars.

De nouveaux fonds pour doper sa croissance

Ce nouvel apport d’argent devra permettre à l’entreprise londonienne d’accélérer son développement en :

  • Développant l’écosystème de produits,
  • Déployant l’offre sur de nouveaux marchés,
  • Proposant des outils digitaux conformes aux besoins des petits commerçants du monde entier,
  • Poursuivant de nouvelles acquisitions.

Malgré cette nouvelle levée de fonds, SumUp est aussi victime de la baisse de valorisation des fintechs. L’entreprise n’a réussi à obtenir que moins de la moitié de son estimation en début d’année. Après avoir sondé les investisseurs, elle misait sur une valorisation de 20 milliards d’euros.

Par Danielle B

Rédactrice spécialisée sur les sujets : Argent, banque, budget.

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