Professionnel de la restauration : quelle néobanque choisir ?

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Les 3 Top solutions innovantes et à moindre frais pour les restaurateurs

Que l’on soit restaurateur, à la tête d’une boulangerie, d’un food truck, d’un salon de thé, choisir la banque adaptée à son activité peut sembler relever du casse-tête. Comment faire un choix parmi les différents établissements bancaires présents sur le marché ? Éléments de réponse.

Comment choisir une banque en tant que professionnel de la restauration ?

Définir ses besoins

La première chose à faire avant de se lancer dans la recherche d’une banque est de lister l’ensemble des services indispensables au bon déroulement de son activité notamment en termes de moyens de paiement :

  • Espèces : l’établissement bancaire permet-il d’effectuer un dépôt d’argent liquide ?
  • Chèques : peut-on déposer des chèques régulièrement ?
  • Carte bancaire.
  • Fourniture ou non d’un terminal de paiement électronique (TPE), à quel tarif ?

Selon les investissements prévus dans le futur, il peut être judicieux de choisir une banque proposant des solutions de financement adaptées aux professionnels de la restauration. Il existe toutefois une solution alternative permettant de financer des projets : le crowdlending. Aussi appelés prêts communautaires, il s’agit de prêts effectués auprès de particuliers, via une plateforme digitale.

Et des services proposés à sa clientèle

Si ces solutions sont indispensables au bon déroulement de l’activité, d’autres, parfois secondaires, peuvent constituer un véritable service supplémentaire pour les clients. C’est le cas, par exemple :

  • du paiement sans contact ;
  • du paiement mobile ;
  • de l’acceptation de Tickets restaurants.

Les recommandations de ComparateurBanque.com

Banques classiques VS Néo banques

ComparateurBanque.com fait le point sur les différentes forces et faiblesses des banques classiques et des néo banques.

Besoins Banque traditionnelles Banque en ligne Néobanques
Exemple d’établissements BNP Paribas Boursorama Banque, Monabanq Qonto, Shine, N26…
Les frais Des frais qui peuvent sembler élevés en comparaison des néo banques. Très souvent à frais réduit et avec une carte de paiement gratuite.
7€ pour Monabanq (autoentrepreneur seulement) et 9€ pour Boursorama Banque (microentreprise, EI)
Offre de base gratuite + des forfaits plus complets à des tarifs allant de 7€/mois jusqu’à 100€ pour les grosses entreprises.
Le chéquier Chéquier disponible. Mise à disposition d’un chéquier sur demande.  Chéquier non disponible. 
Le dépôt de chèques Dépôt de chèques sans limitations ni frais supplémentaires.  Encaissement de chèque possible.

 

Encaissement de chèque possible mais très souvent le nombre d’encaissement gratuit est limité. C’est le cas chez Qonto par exemple. Au delà de 3 chèques pour le forfait standard, il faut prévoir 2€/ chèque supplémentaire. 
Le retrait d’espèces Retrait d’espèces auprès de leurs agences ou via un guichet automatique. Au delà d’un certain nombre quand les retraits ont lieu auprès de DAB d’autres établissements, cette action devient payante. A l’étranger il y a des frais.  Les retraits d’espèces sont généralement gratuits chez les banques en ligne, que ce soit en France ou en zone euro.  Le retrait d’espèce fonctionne de la même manière que le dépôt de chèque. 
Le dépôt d’espèces Les banques traditionnelles permettent le dépôt d’espèces gratuitement auprès de leurs agences ou via un guichet automatique. Très peu de banques en ligne ouvertes aux professionnels permettent le dépôt d’argent liquide. Les néobanques ne permettent pas de déposer des espèces, mis à part Manager. one. Mais c’est sur rdv et uniquement à Paris et le nombre est très limité : 2 par an. 
Besoin de financement  Crédit professionnel disponible. Les banques en ligne ne proposent pas le crédit aux entreprises.  Pour les néobanques, seul Manager.One le propose. Qonto ne devrait pas tarder à pouvoir le proposer à ses clients. Sinon Shine a choisi d’utiliser les services de Mansa pour aider les indépendants à financer leurs projets. 
Les nouveaux modes de paiement/encaissement. Les banques classiques donnent de plus en plus accès aux nouveaux modes de paiement. Mais leur développement semble lent et le coût d’acquisition est important et avec un abonnement très souvent.  Les banques en ligne sont à la pointe de la technologie notamment en ce qui concerne les paiements mobiles. Boursorama Banque propose Zettle. Monabanq ne propose rien.  Les néobanques sont les mieux équipées pour les terminaux de paiement et proposent les meilleurs tarifs.  

Les banques classiques et les néo banques présentent chacune des forces et de faiblesses. Et les défauts de l’une entraine les forces de l’autres.Pour résumer, il faut comprendre que les banques sont plus chères car elles ont des agences et des conseillers pour recevoir les clients et permettre l’encaissement physique de moyen de paiement (chèque et liquide). Les néobanques ont des tarifs attractifs et des services innovants qui aident sur :

  • La comptabilité, 
  • La gestion des notes de frais,
  • Le paiement en devises est très très attractifs,
  • les solutions d’encaissement sont variés et innovants…

Etre multibancarisé

Il est toutefois possible de bénéficier des avantages proposés par ces deux types d’établissements en ouvrant deux comptes bancaires. A noter que la multiplication des frais est maitrisable. En effet, choisir d’être multi-bancarisé ne veut pas dire payer trop de frais. Les professionnels qui souhaitent réduire les frais de banque peuvent par exemple : 

  • Conserver son compte traditionnel dans une banque classique (pour encaisser facilement les chèques et le liquide et parfois aussi car il y a déjà un crédit),
  • Demander de ne plus bénéficier de carte de paiement auprès de cette banque classique et physique. Sinon prendre une carte classique et non pas haut de gamme.
  • Ouvrir un compte dans une néobanque et profiter de ses nombreux atouts que la banque physique et classique ne propose pas.

Sinon une autre option consiste à choisir des solutions isolée en complément de se banque classique. Voici notre sélection idéale.

Les outils à tester impérativement

Terminal de paiement mobile : MyPos

La question ne se pose même pas, il s’agit aujourd’hui de la solution la plus attractive pour encaisser ses clients. Toutes les cartes de paiement sont acceptées, même les American Express et Union Pay. L’offre est sans abonnement, il suffira d’acheter un des terminaux proposé et le tour est joué. La commission sur les transaction est inférieure à celle d’une banque classique. Il est multi-fonctions :

  • Encaisser un paiement par carte, par mobile,
  • Permettre de régler une facture en ligne sur un site ecommerce,
  • Il donne accès aux fonds immédiatement par l’intermédiaire d’un compte courant multidevises auquel est rattachée une carte business.

Square propose une solution dédiés aux professionnels de la restauration

En effet, la Fintech de Jack Dorsey propose une solution d’encaissement tout-en-un pour les commerçants des métiers de bouche. Les atouts sont vraiment bien étudiés :

  • Moins d’attente en caisse pour passer la commande,
  • Square KDS pour conserver les tickets et les synchroniser,
  • La proposition d’un site web pour réserver sa table, la livraison de repas ou le retrait des commandes,
  • La possibilité de pouvoir accepter tous les types de paiement, qu’ils soient en ligne, par mobile ou carte bancaire.

Paiement en devise étrangère : Wise ou Azimo

Pour les paiements en devises, aujourd’hui, les banques sont connues pour pratiquer des frais très importants. Sans oublier le fait que l’ajout d’un RIB étranger est souvent un acte laborieux chez eux. Les solutions de Wise et Azimo sont en ce moment les options recommandées. Ainsi, il est possible de faire des achats à l’étranger à moindre frais et sans abonnement.

Crédit pour indépendant : Mansa

Mansa est une startup française qui s’est spécialisée dans le crédit pour indépendant. Il est possible d’emprunter jusqu’à 10000€.

 

Les banques classiques ont l’avantage de répondre aux besoins des professionnels de la restauration en matière de dépôts de chèques et d’espèces. Au-delà de ça, elles peinent à suivre les banques en lignes qui proposent des services toujours plus innovants à des tarifs très compétitifs.