Ces derniers mois ont été marqués par l’effondrement de l’euro ayant fait l’actualité dans le monde entier. Aujourd’hui, cette monnaie commune continue sa chute en établissant le record d’écroulement jamais connu depuis 20 ans. Ce phénomène géopolitique a engendré des impacts continentaux, même internationaux dans plusieurs secteurs. Inopinés, ses facteurs s’avèrent brusques ayant mené des crises à effet domino. Les experts en géopolitique présument la continuité de cette baisse.
Les facteurs économiques de la baisse de l’euro
Cet écroulement historique provient d’une série de circonstances.
La perturbation brusque de la production européenne
La perturbation de la production européenne est à l’origine de ce chaos. Si nous revenons au fait que l’Amérique ait pu surpasser l’Europe en termes de puissance économique après les deux guerres mondiales, aujourd’hui l’histoire semble se répéter.
En effet, le système de production européen est très organique. L’Ukraine est le premier producteur de céréale au monde, un secteur lourdement perturbé par sa guerre contre la Russie. Les exportations sont très limitées, pourtant la céréale est indispensable pour le régime alimentaire caucasien. La demande explose alors que l’offre est étroite, ce qui a rapidement déséquilibré la balance commerciale de l’Europe. Cependant, lorsque l’offre ne parvient pas à égaler la demande, l’unité monétaire du continent concerné se dévalue très rapidement.
La dépendance sur l’énergie fossile
En matière d’énergie fossile, l’offre a connu une panne et la demande reste statique. Cependant, s’il y a une matière incontournable pour l’Europe, c’est bel et bien le pétrole. Sa production a connu un déficit considérable alors que les besoins internes suscitent implicitement une importation. Alors que l’Euro perd petit à petit de la valeur, le pétrole de son côté qui se vend en dollar prend de plus en plus d’ampleur sur la balance commerciale. L’Europe, jusqu’à l’heure actuelle, est loin de parvenir à couvrir ses besoins en matière de ressources d’énergie. Par conséquent, elle se doit de limiter au maximum son utilisation de pétrole.
Entre crise sanitaire et conflits géopolitiques
L’Europe est toujours loin de pouvoir retrouver son souffle.
La guerre russo-ukrainienne
La guerre a fait broyer du noir à plusieurs pays. Parfois sous-estimée, elle est parvenue à chambouler plusieurs secteurs et activités internationaux, dont la plupart initiés en Europe. Dans un premier temps, il y a l’interruption des vols qui passent par le ciel ukrainien, un circuit inéluctable pour le transport aérien international. Des milliers de vols ont été annulés, ce qui a engendré des pertes inestimables.
Par ailleurs, les empreintes laissées par le Covid n’ont pas encore été effacées. Compte tenu de ses péripéties, plusieurs domaines sont et resteront affectés à commencer par le secteur touristique qui est un levier de développement pour plusieurs pays européens.
Interruption de plusieurs coopérations internationales
Après la crise sanitaire suivie par la guerre russo-ukrainienne, plusieurs entreprises ont priorisé l’investissement dans d’autres pays vis-à-vis de la vulnérabilité de la production européenne. Alors que l’Europe inspire de moins en moins confiance, l’Agence Option Finance (AOF) prévoit la poursuite de la chute de l’euro, et ce, pendant un bon moment. Pendant que les pays voisins prennent de l’avance en signant plusieurs contrats avec des entreprises internationales, l’Europe de son côté continue à s’effondrer pas à pas.
Aujourd’hui encore, les États-Unis excellent de plus en plus en termes de production et en ce sens menacent l’Euro. Les médias parlent encore plus du billet vert qui se valorise de temps à autre face à la monnaie commune. Avec la guerre qui ne semble toujours pas lever son camp, les experts de l’AOF affirment que l’Euro connaîtra bientôt un record plus effroyable dans les prochains mois.
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