Investir le 17 avril avec ces 4 infos clés

Modifié le - Auteur Par Lucie -
Investir le 17 avril avec ces 4 infos clés

En ce long weekend de Pâques, faisons un parallèle entre la chasse aux chocolats et l’épargne. Dans un cas comme dans l’autre, mieux vaut diversifier ses prises chocolatées et diversifier son portefeuille que de se retrouver avec un produit d’épargne qui finira comme les Kinder (rappelés pour suspicion de salmonelle).


Sujet de la semaine :

La règle des 50-30-20

La gestion du budget est pour certains une punition, pour d’autres un véritable casse-tête, quant à certains ils gèrent cela d’une main de fer. Méthode perso, liste ou encore application, chacun a sa manière de faire. Mais lorsque l’on parle de budget, la meilleure solution reste la plus simple : la règle des 50/30/20.

Fonctionnement de la règle des 50/30/20

Il s’agit d’une méthode de gestion de budget mensuelle. Elle permet de connaître la somme exacte dont on dispose pour l’épargne et les dépenses chaque mois via une vision d’ensemble claire.

Cette répartition permet également de prendre du recul sur ses habitudes de consommation, faire le point sur la part des dépenses d’envie, des dépenses obligatoires et de la capacité d’épargne. La règle n’est pas immuable, chacun peut adapter à sa sauce, si le projet d’achat immobilier est important rien n’empêche d’inverser et de faire 20% d’envie et 30% d’épargne. La principale difficulté se trouve dans la catégorisation de certaines dépenses, bien différencier envie et besoin.

Comment la mettre en place ?

Première chose à faire : lister ses dépenses et ses revenus mensuels à l’aide de ses relevés de compte et lister toutes les sorties et rentrées d’argent (Vinted, babysitting, cours…). Ensuite vient l’étape du classement des dépenses selon leur type. La règle des 50/30/20 s’applique sur le revenu total (50+30+20=100%), voici comment se répartissent les 3 catégories :

  • 50% de besoins fixes c’est-à-dire auxquels on ne peut pas échapper : le loyer, les factures d’électricité et de gaz, les remboursements de crédits, les impôts mensualisés, les assurances (santé, voiture, animaux), les transports, l’alimentation de base…
  • 30% d’envie, pour des dépenses non essentielles choisies librement et dont on pourrait se passer. Ici on retrouve les loisirs, les sorties au restaurant, le shopping, les vacances, les abonnements de sports, de loisirs ou de divertissement, le coiffeur… Cette part ne doit pas dépasser les 30%.
  • 20% d’épargne. Cet argent mis de côté permet de se constituer un plan d’épargne intelligent, que ce soit pour un imprévu, un projet à long terme ou encore un apport pour l’achat d’un bien immobilier.

Enrichir son vocabulaire :

 

Comprendre la stratégie du DCA

S’intéresser aux investissements, connaître les noms des différents produits ou cryptomonnaies est une chose, passer le cap en investissant en est une autre. Fonctionnement, arnaque, unité (comme on expliquait la semaine dernière) requièrent une certaine expertise. Pour faire face à la volatilité des crypto, une méthode permettant d’investir en prenant moins de risque et moins de temps a vu le jour : le Dollar Cost Average.

Qu’est-ce que la méthode du “Dollar Cost Averaging” (DCA) ?

Il s’agit d’une solution permettant d’éviter de tomber dans le piège des émotions tout en se reposant sur un investissement aux profits stables. Le principe est simple : investir un montant bien défini à une fréquence fixée. Se faisant l’investisseur profite autant des périodes haussières que des périodes baissières. De cette manière, la prise de risque et l’impact de la volatilité sont diminués dans le temps.

Plus concrètement, imaginons le cas d’un investisseur faisant le choix d’investir 100€ en bitcoins chaque mois pendant un an, plutôt que 2000€ en une seule fois. Ces achats doivent avoir lieu indépendamment du prix de l’actif, il faut uniquement respecter les intervalles fixés en amont. L’étalement peut changer et évoluer en fonction des besoins et objectifs. Attention cependant aux frais de gestion. Certains privilégient les ETF dont la gestion est passive et à moindres frais.

Quels sont les avantages de la DCA ?

  • Cette méthode d’investissement est très intéressante pour se protéger contre la volatilité et permet à l’investisseur de mettre ses émotions de côté et d’investir de manière rationnelle.
  • Adaptée à la bourse traditionnelle, matières premières, cryptomonnaies…
  • Stratégie d’investissement simple et peu stressante. Elle permet d’éviter les tracas des excès du marché vu qu’une seule partie de l’investissement subit les déboires du marché.
  • Rentable pour une vision sur le long terme (répartition du coût des achats dans le temps).
  • Facile à mettre en place.

L’offre de la semaine :

StackinSat : livret Épargne Bitcoin pour les pro

StackinSat est une startup française créée en janvier 2020. StackinSat signifie « accumuler des sat », abréviation pour « satoshi », la plus petite division du bitcoin. Elle propose ses services de courtier en ligne spécialisé dans l’épargne en bitcoin pour les particuliers. Pour atteindre son but de devenir la première néobanque bitcoin en Europe, elle propose désormais son offre aux entreprises afin que ces dernières puissent placer leur trésorerie dormante sur une plateforme d’achat dédiée.

Plan Épargne Bitcoin et méthode DCA

StackinSat propose une offre unique en son genre, la startup a bien compris l’intérêt de la méthode du “Dollar Cost Averaging”/DCA qui permet à ses clients de minimiser leurs pertes tout en maximisant leurs profits.

Avec ce plan épargne bitcoin, StackinSat propose une solution simple et efficace à ceux qui souhaitent investir dans le bitcoin, mais qui ne savent par où commencer ni comment s’y prendre. Ici pas besoin de surveiller le marché, de réaliser des analyses techniques ou de connaître les différents types d’ordre.

Selon la méthode DCA, bien connue des boursicoteurs, l’investissement se fait progressivement via le Plan Épargne Bitcoin. Le but étant de lisser le prix moyen d’achat et d’éviter de pénaliser sur le long terme par un mauvais timing, la rentabilité d’un investissement.

Les caractéristiques de son Plan Épargne Bitcoin pour les particuliers 

Le Plan Épargne Bitcoin permet d’investir progressivement dans des satoshis (l’équivalent des centimes, en bitcoin), avec les spécificités suivantes pour les particuliers :

  • Dès 10 euros de versement (limite de 500€/mois). Pour plus il faudra prendre contact avec le service client.
  • Sans engagement, ni abonnement.
  • Achat régulier : toutes les semaines ou tous les mois, la fréquence est modifiable.
  • Le montant investi est choisi par l’épargnant.
  • Les frais sont de 1,50% sur l’achat d’actifs + les frais de minage.
  • Il faut posséder un wallet externe afin de recevoir ses bitcoins.
  • Possibilité de suspendre le plan puis de le reprendre.
  • Inscription rapide en 5minutes via le site internet du courtier.
  • Réduire ses frais de 1,5% à 1,25% avec le code « comparateurbanque_888 »

Nouveau : un PEB pour les professionnels

Depuis quelques semaines seulement, l’acteur s’est ouvert aux indépendants et entreprises qui souhaitent sécuriser leur trésorerie en Bitcoin. Le fonctionnement est similaire mais voici les spécificités pour les pro :

  • Investir au moins 1000€ à l’ouverture et alimenter le PEB avec au moins 25€ par semaine ou 100€ tous les mois.
  • 100€ sont offerts pour les entrepreneurs qui ouvriront un livret avec 10000€ ou plus.
  • En constante arrive la réduction sur les frais avec qui passent de 1,5% à 1,25% avec le code « comparateurbanque_888 »

Le chiffre de la semaine :

Les 4,5% d’inflation ne sont pas causés par la guerre

L’inflation a commencé avant la guerre, prix des carburants, prix de l’électricité et du gaz… En janvier on pouvait déjà lire des articles sur l’augmentation du prix des matières premières. Sur actu.fr : « Avec 30% d’augmentation sur ces quatre derniers mois, selon l’interprofession laitière française (Cniel), le beurre trop cher fait grimper le prix des galettes des Rois.» 

Autre exemple : « Comme celui de la baguette, le prix de la galette des Rois a augmenté. Une hausse d’environ un euro due à la progression du prix des matières premières. Le beurre au kilo, par exemple, est passé de 8,50 € à 10 € en un peu plus de trois mois. » Ces deux extraits traitant de l’augmentation du pain et des galettes des Rois depuis le dernier trimestre 2019, publiés en tout début d’année, démontrent bien que la guerre n’est pas l’élément déclencheur de la hausse des prix comme certains le disent.

Évolution des prix

Si la cause de l’inflation était due au conflit entre la Russie et l’Ukraine, l’inflation devrait en être à ses débuts, or ce n’est pas le cas. Hausse des tarifs des produits manufacturés, des hydrocarbures et de l’alimentation, l’inflation a en mars dépassé la barre des 4%, sur un an, après avoir atteint 3,6% sur un an, en février. Un record depuis les années 1980. La raison : les circuits de production limités à cause de la reprise après la pandémie avec demande supérieure à l’offre. L’inflation sous-jacente augmente en février, à +2,5 % sur un an, après +1,6 % en janvier.

Voici dans le détail l’évolution des prix à la consommation en février 2022 (chiffres définitifs de l’INSEE) :

  • Prix de l’énergie en février : +21,1% contre +19,9% en janvier.
  • Prix des produits pétroliers : +26,9% contre +24,3% en janvier.
  • Prix du gaz : +47,1% contre +50,9% en janvier.
  • Prix des services de restauration : +2,7% contre +2,1% en janvier.
  • Prix de l’hébergement : +5,2% contre +4,7 % en janvier.
  • Prix des péages et parcmètres : +2,6% contre +1,1% en janvier.
  • Prix des services de transports : +6,1% contre +3,9% en janvier.
  • Prix des services de communication : +2,3% contre +1,4% en janvier.
  • Prix de l’habillement et des chaussures : +6,3% contre −0,6% en janvier.
  • Prix de l’alimentation : +2,1%, contre +1,5% en janvier.
  • Prix des produits frais : +5,9% contre +4,0% en janvier.
  • Prix des légumes frais : +5,8% contre +0,6% en janvier.

Le coup de gueule de Michel-Édouard Leclerc

Dans sa chronique michel-edouard-leclerc.com ainsi que sur BFM, le patron de Leclerc s’est exprimé sur l’inflation française. Lorsque les spécialistes annonçaient que l’inflation ne dépasserait pas 2 à 3%, que la hausse des prix serait éphémère, il savait que ça serait loin d’être le cas. Il en parlait déjà en octobre 2021.

Les mêmes, qui se sont trompés, remettent la faute sur la guerre en réécrivant l’histoire, comme pour ne pas avoir à assumer une quelconque responsabilité. Même si le conflit avec les sanctions économiques et les contre-sanctions vont avoir un impact, pour le moment, cela relève de la spéculation. Selon lui « La hausse des prix qui arrive actuellement en magasins a largement été provoquée par l’inorganisation des transports en sortie de Covid et par une loi bien française, Egalim2, censée avoir été votée au bénéfice des agriculteurs et des producteurs. E.Leclerc, pas plus que les autres distributeurs, ne l’ont contestée. Mais quand l’INSEE chiffre la valse des étiquettes des produits frais à +7,2% sur un an, les Russes n’y sont évidemment pour rien. »

Il n’utilise pas un autre argument mis en avant par de nombreux économistes réputés, à savoir la surexploitation de la machine à billets pendant la pandémie. Imprimer des billets à outrance en cette période a été dévastateur pour tous les pays qui se sont lancés dans ce jeu.

Même si pour lui il est nécessaire d’augmenter les tarifs agricoles pour pouvoir mieux rémunérer les producteurs français, cela ne justifie pas toutes les hausses. En particulier quand les dirigeants de grandes entreprises internationales ne font pas mystère de vouloir augmenter les dividendes des actionnaires et marges opérationnelles de leurs boites.

Pour l’instant, il y a des stocks jusqu’à l’été et des commandes en cours d’après lui, la pénurie de produits alimentaires pourrait être déclenchée par « les consommateurs eux-mêmes en surstockant« , comme ce fut le cas lors du premier confinement. Il faut éviter les comportements « qui provoquent le non-assortiment des rayons ».

« J’ai vécu des crises alimentaires, notamment celles issues des crises pétrolières sous Giscard. On se rappelle comment on a été pris de court. Aujourd’hui, le blé russe ou ukrainien, il n’a pas été semé. Alors avant de dire qu’on ne l’aura pas, il faut raison gardée, prendre de la distance. » Là où se poserait véritablement le problème, c’est si le conflit dure : « Si les paysans ukrainiens ne peuvent pas semer, si les Russes n’exportent pas leurs céréales, alors là, on aura une crise mondiale, mais surtout autour de la Méditerranée. »


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Par Lucie

Lucie est rédactrice sur ComparateurBanque.com depuis le début. Elle aime tester les offres et partager son expérience. Elle a aussi d'autres casquettes dans l'équipe.

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