Covoiturage : augmentation des contrôles avec un radar thermique

Publié le - Auteur Par Lucie
Covoiturage : augmentation des contrôles avec un radar thermique

Dans une ère où les autorités menacent de diminuer le trafic sur les grands axes dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre, tous les moyens sont bons. De ce contexte le covoiturage est tendance ! Ce système dont la visée est d’améliorer la qualité de l’air du fait qu’une voiture individuelle représente à elle seule pas moins de 15% des émissions de gaz à effet de serre sur l’Hexagone. Pour ce faire, l’État a mis en place des voies réservées uniquement à ceux qui partagent leur véhicule. Malheureusement, celles-ci sont parfois empruntées par des automobilistes seuls. Pour débusquer ces tricheurs, des radars seront bientôt installés dans toute la France.

Covoiturage : essentiel pour la planète et pour la population

Le covoiturage permet non seulement de préserver l’environnement, mais aussi de faire des économies. 

Pour l’environnement et pour le portefeuille des habitants

Le principe du covoiturage est de rassembler deux ou trois, voire quatre personnes dans une même voiture. Cela afin de limiter le nombre de voitures qui circulent et qui, par conséquent, augmentent l’émission du gaz à effet de serre. Une explication qu’on peut grossièrement traduire par : une seule voiture qui pollue au lieu de trois.

Mais l’environnement n’est pas le seul gagnant dans l’histoire. Le covoiturage permet également aux personnes qui se déplacent quotidiennement de faire des économies. Selon le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, « un salarié automobiliste qui habite à 30 km de son lieu de travail et qui covoiture quotidiennement en alternance avec un voisin ou un collègue économise près de 2 000 € chaque année. » Et oui, le prix du carburant a augmenté, les péages aussi, sans oublier les assurances auto.

Une organisation bien pensée

L’auto-stop n’étant plus à la mode depuis les années 80, le covoiturage organisé a pris le dessus avec notamment BlaBlaCar lancé en 2004. C’est une organisation bien pensée et tout orchestrée depuis une application mobile. Face à son succès grandissant, les autorités ont dû revoir les infrastructures : parking de co-voiturage et voies de circulation dédiées à cet effet.

Des voies de covoiturages

Des voies réservées spécialement au covoiturage ont été mises en place en 2020 sur les axes majeurs se dirigeant vers de grandes métropoles. Cette initiative concerne les axes très fréquentés tout au long de la journée et avec de fréquents embouteillages afin de permettre aux voitures concernées d’éviter les bouchons. L’idée de créer des voies de covoiturage vient des Etats-Unis.

Par conséquent, les seuls véhicules bienvenus sont les auto avec au moins un passager en plus du conducteur, les transports en commun, les taxis et les véhicules à zéro émission (Crit’Air 0 )

Voies réservées au covoiturage parfois empruntées par des automobilistes seuls

Ce genre d’organisation n’est jamais épargné des petits malins.

Pour estimer le nombre de passagers à bord du véhicule

Ainsi, ces voies ont été mises en place uniquement pour les automobilistes accompagnés d’au moins une personne. Malheureusement, certains « tricheurs » pressés empruntent ces axes, mais non à l’insu des policiers. C’est pour cela qu’un système de radar va bientôt être mis en place pour vérifier le nombre de passagers à bord d’une voiture utilisant ces voies de circulation. Ces appareils sont équipés de 2 caméras qui seront placées au même niveau que la vitre du conducteur. Elles parviennent à déterminer les températures corporelles à l’intérieur de la voiture. Ce système parvient également à identifier les taxis et les véhicules à zéro émission. Pour l’heure, 5 radars ont déjà été installés en France et pour les tricheurs, une contravention de 135 euros peut s’appliquer.

A l’opposée de ces amendes forfaitaires, il y a aussi des aides financières pour inciter les ménages à partager leurs véhicules, comme une prime de 100 euros.

Ce système restera-t-il efficace sur le long terme ?

En cas d’intrusion, le système envoie un message d’alerte accompagné du numéro de la plaque d’immatriculation de la voiture incriminée sur le panneau routier. L’idée a l’air bien pensée, mais une question pose toutefois : qu’en est-il de leur efficacité réelle ? En effet, beaucoup souhaitent rester à leur position initiale en se basant sur le principe de « une machine restera une machine ». Certes, les radars sont capables de dénicher la présence de deux personnes adultes placées sur les sièges avant, mais on n’est pas sûr qu’ils parviendront à détecter la présence d’un nourrisson sur la banquette arrière. D’après Jean-François Kolhaas, vice-président en charge des Déplacements pour le Grand Lyon, « les radars ne sont jamais efficaces à 100 %, mais l’État les homologue lorsque la marge d’erreur est inférieure à 4%, soit à partir de 96% ».

Par Lucie

Lucie est rédactrice sur ComparateurBanque.com depuis le début. Elle aime tester les offres et partager son expérience. Elle a aussi d'autres casquettes dans l'équipe.

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