Devenir graphiste ou web developper : quelle néobanque choisir ?

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3 outils Fintech pour vous faciliter la vie

Depuis quelques années les métiers de l’informatique ont le vent en poupe. Toutes les entreprises communiquent avec des visuels, qu’il s’agisse d’une affiche, d’une brochure, d’un menu, d’un dépliant, de cartes de fidélité ou d’un site internet. Les entreprises existantes possèdent des logos, des chartes graphiques (couleurs, typographie…) et les entreprises qui se créent en ont besoin d’une pour se différencier elles aussi des entreprises concurrentes. Le graphiste est de plus en plus sollicité depuis l’expansion des réseaux sociaux. Les sociétés ont également toutes des besoins en informatique, qu’il s’agisse d’un parc informatique pour des bureaux ou de logiciels spécifiques, l’intervention ponctuelle ou récurrente d’un spécialiste extérieur à la société est nécessaire.

Les étapes pour créer sa société et les points essentiels à connaître

Devenus incontournables dans le milieu des affaires ces métiers ont une place aussi importante que passionnante. Prisée pour sa liberté de création et sa diversité le statut d’auto-entrepreneur est le modèle le plus répandu. Pour ceux qui souhaiteraient se lancer voici ce qu’il faut savoir.

La vie d’un auto-entrepreneur n’est pas de tout repos, il reste toujours des démarches administratives, des tâches qui prennent du temps et empêchent de s’accomplir pleinement dans son travail. Partir dans un nouveau projet nécessite d’avoir les bons outils dès le départ pour ne pas perdre de temps.

Quels outils pour vous aider à mieux gérer votre argent ?

Shine : Néobanque pour entreprises et indépendants

Créée par des dirigeants jeunes en 2018, ces derniers se sentent directement concernés par leur création, leur ambition est simple « supprimer la charge mentale administrative des entrepreneurs » afin que ceux-ci puissent se focaliser sur leur métier. Shine se veut comme un copilote financier administratif des freelances et petites entreprises. Elle propose 3 forfaits différents, du basic à 3,90€/mois pour un compte simple, en passant par le premium à 9,90€ (compte + assurance) pour fini par la création d’entreprise à 34,90€ pour le dépôt de capital (attestation) + 6 mois d’abonnement inclus (+20€ pour le forfait Premium).

Pour y ouvrir un compte rien de plus simple : il suffit de transmettre une copine de sa pièce d’identité, un justificatif de moins de trois mois, ainsi que le numéro de SIRET (ou dans les 30 jours dans le cadre des sociétés en cours de création.

Qonto : pour ceux qui ont des perspectives plus élevées

1 mois offert pour tester son offre

Néobanque 100% digitale, Qonto est spécialisée sur le marché des indépendants. Elle propose des tarifs attractifs par le biais de plusieurs formules, dont le premier mois est gratuit.

Son offre se décline notamment en deux forfaits (sans engagement ni coût caché) : Solo One à 9€ par mois et Solo Plus à 15€ par mois. Elle propose un IBAN français, ce qui est assez rare chez les néobanques pour être notifié, une application 100% web et mobile dont l’usage est simplifié pour que l’indépendant puisse aller droit au but, un gain de temps sur toutes les démarches bancaires (virements, paiements ou encore ajout de RIB), et plus de 80 outils pour la gestion de la comptabilité, le tout pilotable par un tableau de bord intuitif.

Entre Shine et Qonto il faudra choisir.

À qui s’adresser en cas de besoin de financement ?

C’est la grosse question des indépendants. Heureusement depuis quelques années il y a une réponse et celle-ci s’appelle Mansa.

Mansa : des crédits pour les indépendants

Réponse rapide et déblocage des fonds en 48heures avec l’offre définitive

Mansa se positionne comme un courtier en crédit. Son modèle est simple, il se base sur un système de scoring facilitant l’accès au crédit à ceux considérés habituellement comme les vilains petits canards par les banques, c’est-à-dire les indépendants, les auto-entrepreneurs, les professions libérales et les freelances.

Son offre : des prêts professionnels ou personnels d’un montant allant de 500 à 10 000€, de 3 à 18 mois avec un taux de 2 à 6%.

Utile donc pour financer l’achat de matériel informatiques, d’une voiture pour tout transporter, se faire connaître ou développer son activité.

À quel salaire moyen s’attendre ?

Le salaire peut varier en fonction du poste et de l’expérience, un expert en codage, en sécurité ou en réseau ne gagnent pas la même chose.

Le salaire d’un graphiste débutant en CDI s’établit aux alentours de 2000 € bruts/mois (salaire annuel brut de 24 000 €). Après plusieurs années d’expériences, le graphiste peut évoluer vers une fonction de Directeur artistique et voir sa rémunération augmenter jusqu’à 3500 €/mois.

Pour un administrateur réseau il faudra compter entre 30 000 € brut et 50 000 € brut par an.

Le salaire pour un responsable de sécurité informatique est compris entre 30 000€ et 70 000€ brut chaque année.

Un ingénieur systèmes et réseaux peut espérer gagner entre 38 000 € bruts et 60 000 € bruts par an. Là encore, pour accéder à la rémunération élevée il faudra avoir beaucoup d’expérience (plus de 10 ans).

Une question ?

Bien que comme pour tous les métiers liés à la création informatique il soit possible de se former de façon complètement autonome, à moins d’avoir un book bien rempli et de nombreuses recommandations il est souvent impératif d’avoir des diplômes. Il en existe à tous les niveaux (liste non exhaustive) :

En entreprise : un CQP concepteur réalisateur graphiste (formation proposée en contrat de professionnalisation).

 

Niveau Bac

  • Bac pro artisanat et métiers d’art option communication visuelle pluri-médias,
  • Bac pro réalisation de produits imprimés et pluri-média option : A productions graphiques,
  • Titre maquettiste infographiste multimédia.

BAC +2

  • BTS expression visuelle ; communication visuelle ; multimédia, en veillant à choisir les bonnes options : espaces de communication, graphisme édition publicité.
  • BTS ERPC – études et réalisation d’un projet de communication.

BAC+3

  • Bachelor Graphiste Designer,
  • Communication visuelle,
  • Création digitale,
  • Licence graphiste multimédia
  • Designer graphique et multimédia,
  • DNA – Diplôme national d’art options communication, design,
  • Licence pro métiers du design. Différents parcours : activités et techniques de communication, conception graphique multimédia,
  • Diplôme Ina motion designer,
  • Licence pro CREAVI (créations visuelles pour support numérique),
  • Licence graphiste multimédia.

BAC +4

  • Designer graphiste,
  • Dessinateur-concepteur option édition multimédia,
  • Dessinateur-concepteur option jeu vidéo,
  • DSAA – diplôme supérieur d’arts appliqués option : graphisme,

BAC + 5

  • Diplôme national supérieur des arts décoratifs (ENSAD),
  • Directeur artistique en art graphique et design numérique,
  • Directeur artistique en design graphique,
  • Directeur artistique en communication visuelle et multimédia,
  • DNSEP Diplôme national supérieur d’expression plastique options communication, design.

Pour être un bon graphiste et réussir en tant qu’indépendant il est nécessaire d’avoir les qualités suivantes.

Tout d’abord un bon sens de l’organisation, ce métier implique d’être multitâches, et donc de mettre au point un planning de travail afin de gérer toutes les missions dans le meilleur délai possible. Le respect des délais fait partie intégrante de la bonne réputation d’un graphiste et de la confiance que lui accordent ses clients.

Bien évidemment être créatif, afin de toujours proposer des visuels différents et des œuvres originales. S’inspirer de tous les univers, sortir de ses habitudes.

Un bon relationnel, ses missions l’amènent à beaucoup discuter avec ses clients, prendre le temps de bien comprendre leurs demandes mais aussi faire preuve de patience et de pédagogie pour leur expliquer ses propositions. Il faudra aussi prendre le temps d’informer le client de l’avancement du projet afin de le rassurer.

Il va falloir passer par quelques démarches :

  • En premier lieu il va falloir faire une démarche en ligne pour faire votre demande d’ouverture d’auto-entreprise sur le site : https://pole-autoentrepreneur.com, soit la seule déclaration nécessaire pour une activité d’auto-entrepreneur graphiste. Les informations demandées sont vos informations personnelles et votre domaine d’activité. Ce formulaire devra être accompagné d’une photocopie/ d’un scan d’un justificatif d’identité.
  • Suite à cette demande vous recevrez un numéro SIRET et un code NAF qui seront propres à votre activité et nécessaire tout au long de la durée de vie de votre entreprise. Vous aurez avec ceci une notification à propos de votre régime d’imposition. Les coordonnées de vos interlocuteurs fiscaux pour la déclaration et le paiement d’impôt et pour obtenir des informations sur les exonérations ou allègements fiscaux vous seront aussi remises. A ce stade il vous sera possible d’établir des devis et ou des factures.
  • De par votre statut vous serez rattaché à l’URSSAF. Pour rappel le statut d’auto-entrepreneur limite votre chiffre d’affaires à 72500€/an. Par ailleurs il est important de ne pas confondre chiffre d’affaires et bénéfices pour le bon déroulement de votre entreprise. Il faudra déclarer vos revenus/ votre CA soit chaque mois soit chaque trimestre (en fonction de ce que vous aurez choisi) sur le site officiel de l’URSSAF. Le graphiste indépendant étant considéré comme une profession libérale le taux de votre cotisation s’élèvera donc à 22 % de votre chiffre d’affaires.