Stancer (Free – Iliad) veut casser les prix des solutions de paiement

Publié le - Auteur Par Danielle B -
Stancer (Free – Iliad) veut casser les prix des solutions de paiement

Après plusieurs jours de suspens, le voile est enfin levé sur le projet de l’opérateur télécoms Free. Finalement, Stancer, la nouvelle société du groupe Iliad n’est pas une banque mais un prestataire de paiement. Celle-ci lance Stancer Pay, une solution de paiement jusqu’à 3 fois moins chère pour encaisser les clients des commerçants et des petites entreprises.

Le groupe Iliad lance la société prestataire de paiements Stancer

L’information provient du site Le Figaro, mais elle a rapidement été reprise en coeur par les médias. L’opérateur Free vient d’annoncer qu’il met un pied dans le marché financier en s’attaquant aux solutions de paiement. Baptisé Stancer Pay, le nouveau service s’adresse aux professionnels.

Stancer : nouveau service de paiement pour les professionnels

Lors du lancement de Stancer, le fondateur de Free Xavier Niel avait raconté que pour encaisser ses abonnés, Iliad devait payer des frais exorbitants. Excédé par la situation, le groupe a finalement décidé de créer sa propre solution de paiement.

En résumé, Stancer est une société prestataire de paiements. Ses services sont dédiés aux petites entreprises et aux commerçants. Le projet est né en 2018. Dès l’année suivante, le groupe Iliad commence à utiliser son système de paiement. Aujourd’hui, la Fintech gère au quotidien près de 200 000 transactions liées en grande partie aux services de Free. Jugée suffisamment robuste, la solution est maintenant accessible aux professionnels.

En quoi consiste l’offre de Stancer ?

Stancer est une solution de paiement dont les spécificités sont les suivantes :

  • L’offre vise les indépendants et les petits commerçants,
  • Elle couvre tous les canaux de distribution,
  • Sa mise en œuvre est assez simple. Pour s’inscrire, le marchand doit commencer par se connecter sur Stancer et s’inscrire en quelques minutes,
  • Pour les paiements en ligne, il suffit à l’e-commerçant d’intégrer une API dans son site internet,
  • Pour encaisser à distance via les réseaux sociaux, e-mail, SMS ou QR code, un lien de paiement est nécessaire,
  • Pour les paiements en boutique, un terminal de paiement électronique est muni d’une carte Free Mobile.

Stancer cherche à proposer une vraie révolution

Depuis quelques années, d’autres Fintechs comme MyPos, Smile and Pay, Zettle et SumUp se sont déjà mis à attaquer le marché des indépendants et des petits commerçants. Stancer, de son côté, souhaite faire la différence en arrivant avec une vraie révolution.

Quels sont les marchés couverts par Stancer Pay ?

Pour l’instant, le service de paiements de la Fintech est lancé en France. Toutefois, le site d’information précise que des réflexions stratégiques sont déjà en cours pour les autres pays européens. Ceux où Iliad est déjà présent sont prioritaires. La Pologne et l’Italie en font partie.

Pour prêter main-forte à Stancer Pay, les partenariats stratégiques devront prochainement se multiplier avec des entités de Free.

Quels sont les frais de Stancer ?

Pour espérer bousculer le marché du paiement, Stancer prend exemple sur l’opérateur télécoms et mise sur son positionnement tarifaire :

  • Il n’y a pas d’engagement, ni abonnement,
  • Les frais sont 2 à 3 fois moins chers qu’ailleurs,
  • Pour un encaissement physique, la commission est de 0,7%. Si l’opération est supérieure à 7 €, la commission est fixée à 7 centimes,
  • Pour les paiements en ligne, la Fintech prélève également une commission de 0,7%. Si la transaction est supérieure à 7 €, la commission est de 15 centimes,
  • Pour les paiements hors zone euro, la commission passe à 2,5%,
  • Le terminal de paiement est gratuit si le commerçant réalise au moins 150 transactions par mois. Autrement, les frais mensuels s’élèvent à 15 €.

Avec cette nouvelle solution, les commerçants ne sont plus obligés de refuser des paiements par carte lorsque les montants sont peu élevés.

Aujourd’hui, Stancer s’appuie sur une équipe de 25 personnes. Durant les 12 prochains mois, la Fintech prévoit une vingtaine d’embauches supplémentaires.

Par Danielle B

Rédactrice spécialisée sur les sujets : Argent, banque, budget.

Laisser un commentaire