Bonus réparation : comment ça marche ?

Publié le - Auteur Par Sarah et Angèle -
Bonus réparation : comment ça marche ?

Réparer au lieu de racheter, telle est la finalité du « bonus réparation » que l’État envisage de mettre en place d’ici un mois. Avec un bonus de 45 euros, c’est le moment où jamais de donner une seconde vie à nos ordinateurs qui « dormaient » pendant longtemps dans l’étagère. Prévu par la loi AGEC (Anti Gaspillage pour une Économie Circulaire), ce coup de pouce sera effectif à compter du 15 décembre 2022. Une nouvelle qui enchante sans doute les ménages qui ont songé emmener leurs appareils électroniques obsolètes en déchetterie.

Encourager les ménages à prolonger la durée d’utilisation des appareils

Les ménages paieront bientôt 10 à 45 euros moins chers pour réparer des appareils électroniques ou électriques.

Réparer au lieu de jeter

La nouvelle a enchanté aussi bien les consommateurs que les prestataires. « Réparer nos objets du quotidien plutôt que de les jeter, c’est bon pour la planète, bon pour le pouvoir d’achat, bon pour l’emploi. C’est pourquoi le gouvernement soutient la mise en place d’une filière de réparation sur l’ensemble du territoire pour permettre à chaque Français d’être acteur de la transition écologique », souligne Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires.

 

Un bonus représentatif

Il faut admettre que le bonus est représentatif par rapport au coût moyen de la main-d’œuvre. 10 euros de bonus pour un grille-pain et 45 euros pour un PC, l’aide est calculée en fonction du coût des réparations. La grille tarifaire est claire : 10 euros pour un appareil de type machine à café à filtre et fer à repasser et 15 euros pour un appareil typé perceuse, instrument de musique, aspirateur. La valeur du bonus augmente en fonction de l’équipement. 20 euros pour une enceinte, 25 euros pour un réfrigérateur, congélateur, téléphone portable et 30 euros pour une télévision.

Pour ceux qui pensent que réparer, c’est trop cher

L’optique est d’atteindre les 12 millions d’appareils réparés d’ici à 2027. 

Les produits concernés

La vision est optimiste, l’État aspire à étendre la liste des produits concernés chaque année pour qu’en 2025, 68 équipements électroniques et électriques soient couverts par cette mesure généreuse.

Pour le moment, 10 familles d’équipements sont privilégiées : 

  •  Les Gros Équipements Ménagers hors circuits de fluides frigorigènes,
  • les GEM avec circuits de fluide frigorigènes,
  • des Petits Équipements Ménagers hors fluides frigorigènes,
  • la TV, tout Électronique Grand Public hors TV,
  • appareil photo,
  • Équipements Informatiques et de Télécommunications,
  • gros outillage électrique,
  • petit outillage
  • et Jouets. 

Ces familles d’équipements renferment 20 appareils pour commencer : machine à café avec filtre, bouilloire et grille-pain, fer à repasser, aspirateur, perceuse et visseuse, appareil de sport, appareil audio et vidéo, machine à café à dosette, vélo et trottinette électrique, drone, entretien de jardin, instrument de musique, appareil photo numérique, four encastrable, centrale vapeur, console de jeux, cuisinière, enceinte, hotte et plaque de cuisson. 

Comment en profiter ?

Le bonus offert est comptabilisé en fonction de l’équipement, mais pour en profiter, il faut que les appareils obsolètes soient entre les mains d’un réparateur labellisé QualiRépar. Pour démarrer le projet, 500 techniciens seront répartis dans tout le territoire. Certes, c’est très peu pour le moment, mais il est fort probable que ce chiffre évolue au fil du temps pour que tous les Français puissent profiter du bonus. 

Pour ce faire, le réparateur avancera le montant du bonus puis se fera rembourser par les éco-organismes chargés de gérer ce contexte. Les appareils qui peuvent bénéficier de cette aide ne doivent pas être sous garantie. La liste des techniciens sera disponible à partir du 15 décembre.  

Par Sarah et Angèle

Rédactrices en école de journalisme à Aix-en-Provence.

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