Implant dentaire et remboursements

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La pose d’un implant dentaire n’est pas prise en charge par la Sécurité sociale, car elle est considérée comme un soin de confort. Pourtant, l’absence de dent est handicapant et son tarif n’est pas fixe et peut rapidement grimper. Aujourd’hui, l’opération fait même partie des soins dentaires les plus chers dans les centres médicaux. Mais si elle est vraiment nécessaire, peu importe son coût, les gens sautent toujours le pas. D’autant plus s’ils ont choisi en amont une assurance santé qui les couvre bien en cas de besoin.

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Qu’est-ce qu’un implant dentaire ?

Fait en titane biocompatible, un implant dentaire est une racine artificielle conçue pour remplacer une dent manquante.

Tout ce qu’il faut savoir sur l’implant dentaire

Selon l’explication du Dr Guy Lasry, stomatologiste : « L’implant dentaire est une racine artificielle, classiquement en titane, qui vient remplacer une racine naturelle déjà extraite ou compromise par un traumatisme, une infection ou une maladie parodontale ». Une fois installé dans l’os de la mâchoire, il permet la fixation d’une couronne. Mais dans le cas où la racine de la dent est toujours en bon état. Le dentiste n’aura pas à poser un implant. Il va juste utiliser la racine pour qu’elle serve d’ancrage à une prothèse fixe. L’objectif est d’avoir à nouveau des dents complètes à la fois pour l’esthétique du visage, mais aussi pour une bonne digestion.

 

À quel moment faut-il poser un implant dentaire ?

Les dentistes peuvent proposer la pose d’implants dentaires à leurs patients lorsque ces derniers commencent à perdre une ou plusieurs dents. Pour cause, afin de ne pas demander trop d’efforts à l’estomac lors de la digestion, il faut avoir une bonne capacité de mastication, c’est-à-dire une dentition complète.

Ce n’est pas seulement dans cet objectif qu’on a besoin des implants dentaires. Les gens choisissent aussi ces appareils pour l’esthétique. De plus, la mise en place des implants dentaires se pratique sous anesthésie locale et n’est pas douloureuse. D’ailleurs, avant de faire l’intervention, il faut procéder à un examen médical et réaliser une radio panoramique (voire un scanner de la mâchoire). C’est après que le dentiste peut déterminer s’il peut ou non poser un implant dentaire. Ensuite, il est nécessaire d’effectuer d’éventuels soins des dents et des gencives pour que la bouche soit exempte de toute pathologie. Le patient doit aussi avoir une hygiène dentaire irréprochable afin d’éviter les risques d’infection.

Le coût d’un implant dentaire

Considérée comme des actes « hors nomenclature » (HN), la pose d’un implant dentaire n’est pas soumise à un tarif fixe même si elle est de loin le soin dentaire le plus cher.

 

Combien les praticiens facturent-ils la pose d’un implant dentaire ?

Pour ce type de soin, un patient doit préparer entre 800 € et 1 500 €, voire 2 000 € selon les cabinets. Il faut ajouter à ce frais 500 € à 1000 € par couronne et 300 € à 500 € par pilier sur implant (qui fait la jonction entre les deux). Ce qui amène à dire que le coût du soin peut atteindre les 4000 €.

L’intervention est très chère à cause de sa complexité et du prix des matériaux utilisés. Avant de se lancer, il est important de demander un devis à son dentiste pour connaître le prix final à payer.

La prise en charge et les remboursements

Puisque l’implant dentaire est considéré comme un soin de confort et hors nomenclature, la Sécurité sociale ne rembourse pas sa pose.

Par contre, la couronne, qui sert à la recouvrir, bénéficie bien d’une prise en charge. Son indemnisation en 2022 se fait à hauteur de 70 % du tarif de base de la Sécurité sociale fixé entre 64,50 € et 107,50 € selon les cas.

Attention, à compter d’octobre 2023, la part de la prise en charge par la Sécurité Sociale sur les soins dentaires passe de 70% à 60%.

 

Par Stéphanie Thomas

Directrice de publication du site.

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